• Le Druidisme : Est-ce vraiment celtique ? Et la promesse du Druidisme?

    Alors le Druidisme : Est-ce vraiment celtique ?Le Druidisme : Est-ce vraiment celtique ? Et la promesse du Druidisme?

    Je me pose beaucoup de questions et je lis beaucoup les sujets publiés en anglais sur le site internet de ADF, les groupes païens et aussi druidiques anglophones qui sont plus avangardistes et pertinants, là ou les francophones ne fond que tourner en rond dans le but de chercher une forme d'aprobation de l'état Français. Et donc bien sur il y a celle des fondements du druidisme. Et bien sur avec la comparaison avec l’Asatrù ou d’autre tradition Indo-Européennes. Sur ce blog vous trouverez souvent des comparaisons et des questionnements à propos de mes deux chemins dans le paganisme que sont l' Asatrù et le Druidisme indo-européen de ADF (qui est plus proche de l'asatru que celui de la gorsedd par exemple). Le chemin du druidisme est très souvent considéré comme étant strictement celtique dans la pratique. Dans le contexte de tout les druides « modernes » qu’ils soient dans des groupes maçonniques comme la gorsedd ou dans le chemin reconstructions préchrétien ou gallo-romain, ce contexte celtiques et poussé à un tel point que la question "Qu'est-ce que cela signifie d'être celtique" nous vient forcément en tête à un moment ou à un autre. Et de plus dans le monde anglophone c’est un des sujets principaux dans la plupart des cercles de druidisme. Et presque tous les groupes de druides contiennent un aspect du celtisme. Nous devrions peut être parlé de celtisme à strictement parler pour les personnes qui travaillent avec les cultures Gaéliques, Brittoniques (vivantes) et Gallo-romaines ou Gauloises (« mortes » donc reconstruites), bien sur en partant du principe qu'une culture est vivantes, quand elle possède les critères de la langue, de la gastronomie, de la musique et de certaines autres traditions, comme le costume, et certaine particularité ou encore le plus important les croyances et les légendes pour transmettre sa mémoire aux générations futurs. Néanmois que se soit chez les Brittoniques (Gallois, Cormiques et Bretons) ou chez les Gaéliques (Irlandais, Ecossais et les Gaels de l'île de Man) tout est toujours en chantier de reconstruction en ce qui concerne le druidisme, nous avons toujours énormément de travail à faire pour nos traditions, et aussi en ce qui concerne le chemin Gaelic-Heathen en générale. Dans ce contexte un druide qui travaillerait avec l’héritage des îles au nord ou à l’ouest de l’Ecosse ou d’une partie de la Bretagne ou de l’Irlande et les dieux Scnadinaves correspondrait au nordisme. Peut importe le contexte, l’histoire et le lieu en ce qui concerne l’héritage. Héllénisme serait possible pour un travail avec l’héritage Celto-Ligure ou Galates par exemple. Alors nous devrions nous inspiré de terme comme ça pour le chemin. Ce qui a du sens car le mot "druide" est directement lié aux anciennes élites Indo-européennes dans un contexte culturel celtique. Il est important de comprendre la culture celtique et ses influences ou la base qu’elle partage avec les autres peuples Indo-Européens car le druidisme d'aujourd'hui étant principalement associé aux chefs spirituels de cet ancien groupe. Il est aussi préférable de travailler et de cotoyer des gens dans le druidisme qui ont des valeurs éthiques et qui ont vécues des choses similaires plutôt que des croyances partagées si les détenteurs de croyances n'agissent pas de manière éthique. Il est aussi important de véhiculer une vision de nos cultures qui soit vivante et évolutive dans les temps modernes. Que le chemin druidique puisse répondre aux besoins de ses membres, des communautés païennes aussi et bien sur que ça réponde à des exigences écologiques. Par contre je n'associe pas le paganisme à la politique, c'est pas du tout ma tase de thé, ni politique, ni théorie du complot farfelue. Je n'aime pas n'ont plus les gens qui ont besoin d'avoir un bouc émissaire pour se sentir existé et qui sont dans l'égo ou la démesure. Nous n'avons pas besoin d'être des gourous pour être des druides, ni d'en suivre un. Voila ce que je pense, et c'est la même chose en Asatrù quand on est gothi ou heathen nous n'avons besoin que d'étique et d'autonomie, de valeur communautaire comme le respect et l'hospitalité par exemple et de courage et de détermination pour suivre notre chemin, rien d'autre. 

    D’un autre côté nous avons l’idée moderne de l’identité celtique, que signifie à notre époque d’être celtique ? Il y a la culture avec la musique, les langues, la cuisine, les vêtements comme les tartans ou les anciens costumes. L’histoire et même une certaine vision du monde et de la vie qui peuvent être assez proches d’autres peuples. Par exemple je trouve qu’il y a beaucoup de point communs entre les bretons et les japonais, la nature et la vision du sacré avec le shintoïsme des japonais avec les esprits spirituels de ce pays, les plantes là bas, et la cuisine avec beaucoup de poisson. La culture  et la musique traditionnelle aussi est très belle. J’aime cette culture mais les japonais ne sont pas des celtes.

    Nous pouvons comprendre aussi que les idées modernes au sujet de ce que signifie être celtique, du moins en termes de pratique religieuse païenne différent parfois beaucoup de la pratique originelle et des lieux comme Hallstatt. Bon nous savons que les celtes sont venus de l’Est de l’Europe. (d’où la notion d’Indo-européens importante pour une partie d’entre nous).

    Il est possible de refoulé le lieu et l'époque d'origine des druides spirituels, où que les celtes eux même aient migrés et participé à cette modification. Les pratiques spirituelles peuvent avoir évoluées aussi dans un contexte de migration ce qui ne peut pas refléter les réalités d'autres zones biorégionales. Pour comprendre ça il nous faut connaître le monde d'aujourd'hui. Face à une forme de mondialisation qu’ont connue aussi les anciens peuples il peut sembler important de ce limiter dans notre pratique, à notre peuple, nos ancêtres, nos dieux et la partie du monde ou nous vivons, par exemple dans mon cas bien connaitre la bretagne l’histoire du lieu ou je vis, la langue et la culture celtique de ma région et mes ancêtres de sang et de spiritualité, la façon dons ils ont interagies et/ou vécus dans la zone ou je vis et pratique mon druidisme, il y a une connexion importante à avoir et a crée en ce cas. Ici ça peut nous amener à plus de recul et de réflexion sur ce que nous faisons. Mais je pense que nous devons garder une ouverture sur les autres et sur le monde sans nous enfermé dans une culture ou une pratique. Mais il est vrai c'est là que je pense que le reconstructionisme est important  et certain reconstructeurs celtiques (Irlandais et des USA) dissent que en tant que culture, limiter la pratique à un lieu géographique et à un temps n'est pas la façon dont les pratiques religieuses celtiques antiques auraient abouti si elles avaient continué sans relâche et si elles s'étaient propagées. vers d'autres régions.

     

    Une religion ancienne - le chemin des reconstructeurs :

    Alors il nous est primordiale de comprendre que les druides d'aujourd'hui pratiquent essentiellement le néo-druidisme, car nous ne pouvons pas revenir à cette époque et à cet endroit et devons accepter ce qui est fait ici et maintenant ne sera jamais la même chose que ce qui était pratiquer avant, et donc peu importe ce qui recrée est "Nouveau". C’est pour ça que nous parlons de néopaganisme ou de néodruidisme. Et les néo-druides qui ont adapté leur pratique à leurs biorégions et aux biens matériels de l'endroit où ils se trouvent aujourd'hui, c'est ce qui se serait passé, à notre connaissance. Le druidisme aurait simplement eu des expressions différentes dans différentes régions. Quand on regarde le druidisme et qu’on étudie l’histoire de cette tradition et de son apogée en Europe et le fait qu’il puisse existé différentes expressions du druidisme, celui des celto-ligure n’était certainement pas le même que celui des osismes ou des peuples gaéliques. Vu sous cet angle, tant d'arguments selon lesquels le druidisme se limite à « la patrie », à la « langue gaélique ou bretonne » ou « au seul calendrier de coligny et à la culture gauloise »  et à la façon dont les choses se font aujourd'hui. C’est flagrant qu’il s’agit d’une idée erronée à propos d’une culture et de son fonctionnement. Les cultures ne peuvent pas être mises en boîte et isolées, et donc elles changeront toujours et auront toujours changé.

    Donc, en ce qui concerne cela, il est possible d'être un druide - dans l'essence d'être basé sur ce que nous savons de la croyance et de la pratique des anciens druides, après l'avoir adapté à vos réalités modernes et régionales, et parfois même tout en n'étant plus Celtique sur un ou plusieurs aspects. Il n’est pas nécessaire de parler breton ou gaélique pour faire du druidisme, il n’est pas nécessaire non plus d’être originaire de France et d’avoir pour ancêtres d’hypothétiques gaulois, ni de faire usage du calendrier de coligny, en tout cas il faut savoir adapter tout ça et qu’il y ai du sens. Ainsi une personne qui suis les dieux Gaéliques et qui vis en Amérique ou dans le Nord de la France ou en Grande Bretagne et qui étudie la langue gaélique, pourra adapter son druidisme à sa région ou zone culturel où elle réside et le calendrier de coligny ne sera pas forcément une de ses priorités.

    Des druides Gaulois c'est certain,  des druides en Irlande, c'est certain aussi mais d'après nombre de personne dans le reconstructionisme des druides celtes en Grande-Bretagne pour eu rien ne le prouve. Il semblerais quand même assez curieux qu'il y ait eu des druides en Gaules en Irlandes et pas sur Britannia (Grande-Bretagne). Les historiens et amateurs de l'antiquité et des anciennes cultures d'europe se sont bien fait la guerre entre eux à ce propos. De plus nous avons le témoignage de César  qui affirme la prééminence de l'influence bretonne (la Bretagne antique est la Grande-Bretagne actuelle). La discipline des druides a été introduite en Gaule depuis la Bretagne celon lui et les Druides d'après ses dires retourneraient en Bretagne pour développer leur savoir et leur connaissance. La question qui demeur ici c'est de savoir si nous pouvons considéré alors comme fiable les témoignages exogènes à la culture celte, en particulier les Grecs, les Romains et les autres peuples voisin, nous n'avons plus que ça en traces écrires. 

    Dans les faites quand on recherche à reconstruire la tradition pour la vivre à notre époque il y a des choses qui doivent être comprises, le travail du Druidisme consiste à établir des relations entre les mortels et les Esprits. Nous cherchons à atteindre les esprits, qu'ils soient de notre terre ou de notre peuple. Afin de comprendre les vastes familles des Dieux et des Non-Dieux. Dans le groupe ou j'étudie et je pratique le druidisme nous les considérons dans les catégories que nous appelons les Trois Parents ou Triple Kindreds. Lorsque vous commencez le travail du rituel et de l'étude druidique, vous pouvez commencer à chercher à comprendre chacun de ces groupes d'Esprits. Vos lectures de la mythologie et de la culture païenne à laquelle vous appartenez devraient vous donner les concepts de base de la nature des divinités, des morts et des esprits de la terre. Cependant, il convient de se tourner vers la terre elle-même pour découvrir comment les Dieux/déesses et les Esprits sont présents dans votre région. Nous devons comprendre aussi que peut importe la culture la société humaine à toujours été remplie de rituels. De la maison au temple, de la place du village à la capitale nationale, le rituel rassemble les gens pour se concentrer sur des objectifs qui transcendent le monde physique, des objectifs basés sur le symbolisme et les choses spirituelles. C'est ici le fondement et la base du druidisme, et des courants païens en générale. Comme beaucoup de religions du monde, le Druidisme met l'accent sur l'importance de la formation de l'esprit. Les pratiques de méditation et de transe, de relaxation, de concentration et de vision sont les compétences de base de la magie et de la religion. Ils donnent vie aux mythes et aux rituels, approfondissent la dévotion et nous aident à comprendre notre propre âme.

    Voici le genre de choses auxquelles je pense et là ou me poussent mes connaissances du druidisme et du paganisme, il est vrai que je peux être perçu comme une personne  qui à la tête pleine de bêtise ou qui à des paroles pleines d’arrogance, mais comme je le vois, c'est un critère important à prendre en compte parce que "celtique" en tant que culture, a ses définitions,  les langues gaéliques et brittoniques, et les biens matériels associés à la portée de ces langues. Et même ainsi, les peuples modernes qui sont, à toutes fins utiles, des peuples celtiques, les gens ne parlent pas tous les langues celtiques, c’est beaucoup de travail, pour réapprendre nos langues et les utilisés dans les rituels ou la musique, la poésie et bien sur dans la vie quotidienne. Il y a souvent dans nos pays celtes des gens qui ne parlent plus leur langue, ni ne participent aux biens culturels traditionnellement associés (nourriture, musique, vêtements, artisanat, etc.). Et l’identité celtique à évoluée aussi nous sommes plus susceptibles de se décrire par leurs noms modernes : écossais, irlandais, gallois, cornique, breton, galicien, asturien.

     Et alors nous pouvons nous poser ces quelques questions:

    • Alors, cela ne signifie-t-il pas qu'être « celtique » c'est faire partie des locuteurs de la langues et des usages celtiques au niveau du mode de vie et des traditions régionales, comme la musique, la danse, la cuisine, la vision du monde et les légendes?  Si non pouvez vous définir le terme « celtique » autrement?
    • Celtique dans la pratique druidique est un point discutable pour commencer ?
    • Le druidisme étant sa propre expression ?
    • Le terme « celtique » est-il plus approprié à notre époque et aux traditions celtes bien vivantes de nos jours, en bretagne, en irlande ou en ecosse ou devons nous le laisser au monde antique?
    • Les cultures celtiques peuvent évolués si le terme « celtique » et approprié à l'époque moderne avec l'influence des cultures du monde, alors dans l'antiquité les gallo-romains pouvaient être considérer comme des celtes eux aussi? 

     

    L'envie de passer à autre chose:

    Ces questions mêmes sont les raisons pour lesquelles, je me détache du milieu druidique francophone à proprement parler et pourquoi je me sens de plus en plus comme un Gothi, il y a des choses aussi dans l'Asatù qui ne me plaise pas, mais c'est comme ça. Il est important aussi de se tourner vers la nature. L'expression des esprits appeller Landvaettir, les Korrigans et les fées du folklore breton, la signification des annimaix et des plantes dans la tradition celtique et bretonne, et la langue bretonne qui crée un lien différent, plus intime avec la nature. Le fait de voir les dieux du panthéon nordique comme un aspect des forces de la nature autour de moi aussi. J'apprécie beaucoup cette vision de ces choses là qui sont liées au druidisme en dehors des principales de néo-druidisme ou de reconstructionisme, c'est juste des parties de la tradition et du bon sens. J'essaye d'adhérer le plus possible à la vision qu'aurait eu un druide face à ces mêmes caractériqtiques, suivie par des dieux en particulier et dans une culture ouverte sur une autre. je me rends compte que l'aspect moderne avec les gaulois dans le druidisme francophone c'est quelque chose de louable mais avec lequel j'ai du mal. En fin de compte, ce qui est fait maintenant dans le reconstructionisme n'est en aucun cas la façon dont les anciens druides auraient vu et fait les choses de toute façon. ils pratiquaient les sacrifices et officaient en tant que prêtre de leur religion pour honorer les dieux, les esprits de la nature ou des lieux et pour honorer leurs ancêtres en adaptant leur cérémonie en tenant compte des critéres de leur réalité présente, pas en cherchant à reproduire se que d'autres ont fait avant eux de façon froid et strictement analitique. Il y à une part de ce que nous faisons qui doit être vivante et vécue. Alors qu'essayer de s'en tenir à ce qui est « celtique » ou d'une autre côté à ce qui est « germano-scandinave » me semblaient limités, même si cela reste une source d'inspiration et intéresente de travail, il est aussi important de pratiquer ces deux chemins, celui des rituels et de la vision du cosmos et de la tradition d'un point de vu celto-druidique et de l'autre recrée les rituels et étudier les sagas et les sources pour en comprendre les sens et pratiquer les cérémonies de l'Asatrù. Je me rend compte que l'attitude en Asatrù de la personne qui étudie avec les dieux et qui leur reste fidèle quoi qu'il arrive est un des éléments les plus important. C'est pourquoi j'étudie toujours le néo-druidisme et les reconstructionnismes celtique et nordique. Il est important aussi de comprendre que nos traditions sont arrivées jusqu'a nous que de façon fragmentées et que nous devons recrées énormément de choses.  Mon chemin restera ainsi maintenant, avec des rituels druidique reconstruit Indo-Européens de l'ADF et les Sumbels et Blotar de l'Asatrù avec KM, je trouve que c'est énergisant et tellement inspirant de faire ainsi. Et je trouve aussi que le shintoïsme au Japon tout aussi inspirant et, en tant que Gothi ou Druide, je peux l'étudier au même titre sans que ma pratique religieuse soit perçue comme n'appartenant plus à cette pratique. Ainsi je vais me concentrer sur l'étude des croyances basées sur la nature du monde entier, ainsi que le druidisme, l'asatrù et la cherche des façons tangibles dont elles profitent à la vie terrestre.

    La vision de ce chemin serait la suivante:

    • Que la nature nous aide à trouver l'épanouissement.
    • Que la nature n'est pas séparable de l'humanité, que nous existons grâce à elle.
    • Et que comme les humains sont une partie de la nature il est très important de s'assurer que les connexions soit harmonieuses entre la nature et l'humanité.
    • Que le cosmos doit être maintenue en harmonie avec l'aide des divinités de n'importe quel panthéon.
    • Cela laisse suffisamment de place pour s'adapter aux différentes régions du monde, à l'expression communautaire et individuelle. 

     

    Pour conclure à ce propos:

    Mon propos avec ce blog est aussi de faire une comparaison entre deux chemins possibles avec les dieux nordiques (ici le druidisme et l'asatrù) mais aussi d'aborder les choses plus du point de vu de l'Asatrù et de la tradition Nordique, et mon autre blog lui est plus orienté druidisme, c'est parfois difficile de trouver le bon équilibre entre les deux et souvent j'ai même envie de laisser le druidisme derrière moi, je vis plus mon paganisme comme un Asatrù, heureusement ADF me motive pour continuer à l'étudier et pour avancer sur le chemin celtique, mais je vis ma spiritualité comme un nordique "un viking en bretagne" on pourait dire. Pour nous avec ADF le terme de "druide" est un chemin spirituel, beaucoup de personnes en font plutôt un rôle dans un contexte celtique ou uniquement gaulois "antique". Pour ces dernières si on s'éloigne trop du paradigme celtique on cesse d'être "Druidiquement druidique". Et c'est probablement vrai, mais il faut définir alors ce que nous entendons par "paradigme celtique"? Dans mon cas par exemple je vis en finistère, dans une région d'identité et de culture forte, je pense même le département Français le plus celtique qu'il y a en France. Et pourtant pour beaucoup je ne suis pas un druide, et je me sens moi même parfois plus proche du "Gothi" donc... une définition semble importante. Dans le groupe ou j'étudie le druidisme toute les personnes au sein du clergé Indo-Européen sont appelés "druides", mais il est vrai que les autres cultures Indo-Européennes avaient leur propre "termes" et nomenclature pour définir et nommer les femmes et les hommes de leur clergé. Pour ma culture de foyer "Gothi" et "Gythia" (avec différents orthographes) et le terme "Gothar" au pluriel. Mais le terme "Druidry" en anglais ou "Druidité" en français (terme inventé par le druide "Bran Du" si je me rappel bien?) semble plus adaptés pour le chemin, et peu importe qui sont les dieux qui répondent à nos rituels et en conséquent sur quelle culture seront basés nos études à propos des Indo-Européens. Comme beaucoup de choses spirituelles, certaines personnes n'iront pas au-delà d'une définition de base. Et resteront même assez basique dans leur façon de raisonner. Mais c'est pas grave, chacun avance à son rythme et c'est important aussi. Il est aussi important de comprendre que beaucoup de personnes ne se sentiront pas concerné par le druidisme (mais c'est aussi la même chose avec l'Asatrù), et laisseront tomber cette tradition parce qu'elle véhicule beaucoup de clichés, de stéréotypes à propos des celtes, parce qu'il y a des querelles, beaucoup de problème parfois pour définir et organiser ou centraliser cette religion. Mais les paganismes comme l'Asatrù ou le Druidisme forte heureusement suivent les lois de l'évolution, les traditions évoluent pour que des personnes s'y intéressent et c'est pertinent (ou ça l'est encore pour une partie d'entre nous) dans la société moderne et le temps présent d'aujourd'hui. L'évolution et l'adaptabilité ne sont pas des choses mauvaises. Une pratique qui n'évolue pas avec les cultures d'aujourd'hui perd ses liens avec ses praticiens et finie par disparaître. Nous devons protèger ce qui est cher à nos coeurs et avancer avec confiance et courage.

    Une de nos sagesses qui peut nous inspirer, nous dit: "Honore les dieux ne fait rien de mal et soit courageux"

     

    La Promesse du Druidisme

    Dans toute les traditions spirituels du monde il y a une promesse d'un futur meilleur dans l'après vie ou dans celle-ci. Je pense par exemple le bouddhisme qui promet à l'homme la fin de la souffrance dans cette vie même. Le christianisme et l'islame promettent une éternité de bonheur au paradis dans l'au-delà. Dans la tradition védique, l'hindouisme promet la renaissance en des êtres de plus en plus grands et une divinisation des êtres sur le plan spirituel, (il y a ça sous une autre forme dans le bouddhisme aussi). L'Asatrù ou l'Odinisme et autres formes de la tradition nordique promettent un éternité de joie, de festin et de bataille dans le palais d'Odin le valhöll (le Valhalla) mais les défunts peuvent aussi résidé ensuite dans l'un des palais des dieux, en générale celui auquel le défunt aura consacré sont fulltrúi. L'Héllénisme ou le Numinisme (les religions des Grecques et des Romains) promettent une éxistence dans l'honneur et la droiture sur l'Olympe ou aux Champs Elyssées. Les Bretons et les Irlandais pensent qu'ils irronts sur une îles de paix et de joie quelque par sur la mer à l'ouest, Enez Avaloù ou Tir-Nan-nOg. Qu'en est t'il des Gaulois? Existe t'il une 'Enos Avalos' ? où irront t'ils avec les autres peuples Ittaliques et romanisés sur l'Olympe ou aux Champs Elyssées? Dans les croyances modernes des reconstructionismes Gaulois il n'y à pas à ma connaissance ce genre d'héritage spirituel, ils pensent plutôt que les druides étaient Moonistes, que le peuple et la conscience finissaient après la mort dans un grand tout. Et d'autres croyent comment dans l'hindousisme à la réincarnation et aussi à la tranigration ce qui est plus logique vu se qui est dit dans les sources au sujet de ce qu'enseignaient les druides. Par contre le moonismes c'est quelque chose de moderne et de politique lié à la secte de l'église de l'unification, une église coréenne (Le fondateur Sun Myung Moon dit avoir reçu sa mission de Jésus à l'âge de 16 ans). Le moonisme est aussi parfois confondu avec le monisme c'est à dire la position philosophique qui ateste de l'unité indivisible de l'être, et des êtres vivants entre eux. C'est une expression moderne, le monisme soutient l'unicité de la substance qui compose l'univers. L'unité fondamentale du cosmos ou de l'univers y rend la matière et l'esprit indissociables. Ici encore quelque chose de moderne et  donc pas grand chose à voir avec l'antiquité, le moyen age celte ou les indo-européens. Par contre je comprend que le cosmos doit être maintenu en équilibre et en harmonie, nous retrouvons ça dans de nombreux mythes et des dieux comme Thor participent à cette équilibre. Après c'est un peu la même chose avec l'incrée, il y a des druides reconstructionistes qui travaillent avec la tradition Gauloise et qui croyent en l'incrée alors que c'est encore là un concepte Chrétien de l'unité de dieu. Après il n'y a pas de mal a vouloir unifié les gens dans une même tradition. Mais je me méfie toujours un peut des gens qui mélangent des choses comme ça. C'est pas claire ou alors ils n'ont peut être pas compris d'où venait ces conceptes? Dans les deux cas c'est pas bien, ça veut dire que soit les gens mélangent tout et nous mentent sur les origines des choses et se mentent à eux même aussi soit ils n'ont pas assez étudier et ils pensent probablement en conséquence que nous n'étudions pas non plus pour connaitre les sources des choses, les tenants et aboutissants et ils nous prennent pour des idiots. 

    Alors que nous promet le druidisme Indo-Européen?

    La question de l'avenir après la mort et de ce que souhaite les dieux et les ancêtres pour nous, nous éclaire sur le but de la pratique religieuse est peut-être une question fondamentale pour tout cheminement spirituel et c'est une question qui est pertinante pour nous dans la communauté religieuse ou j'étudie oui pour la plupart des membres d'Ar nDraiocht Fein (ADF), ce n'est pas une vie après la mort heureuse, bien que beaucoup au sein du druidisme croient en un tel résultat. La lutte pour gagner un statut bénéfique après la mort ne figure pas comme une composante majeure de la tradition. L'un des concept les plus important reste celui selon lequel les actes de ce monde affectent notre statut avec les dieux dans l'autre monde après notre départs, toutefois ce concept ne figure pas fortement dans le dialogue religieux du druidisme, pas toujours, pas partout et pas avec toute les cultures, les gens qui font un druidisme sans être basé sur une culture Indo-Européenne en particulier auront tendance à pratiquer de l'animisme et à croire en la réincarnation, c'est une forme de posibilité aussi. Le chamanisme dans les traditions de laponie ou des amériendiens décrit bien les trois royaumes des esprits avec celui d'en haut et celui d'en bas et ce que vivent ou fond les esprits. Les expériences du chaman dans le monde d'en bas et son travail aussi c'est quelque chose que nous pouvons retrouver avec les traditions Indo-Européennes aussi. 

    La gnose moderne:

    Il y à un certain nombre de groupe ou de personne dans le druidisme qui considèrent le druidisme comme une religion proche du bouddhisme. Je comprend parfaitement celà et je trouve que les deux pratique vont bien ensembles. Je perfectionne en ce moment ma connaissance de Inde, de la Chine, du Japon et des cultures de ces pays, j'ai découvert tout ces traditions d'Asie, l'hindouisme et le bouddhisme, c'est assez complémentaire avec le respect des cycles de la nature et le développement d'une conscience plus seraine, sans souffrances d'aucune sorte. Dans ce cadre beaucoup de personnes dans la tradition soutiennent que la promesse du druidisme est l'obtention de la santé, de la richesse et de la sagesse. Cette formulation est une glose moderne de l'approche très pragmatique de la religion du paganisme ancien qui cherchait à obtenir des biens tangibles à partir de la relation de l'humanité avec les dieux dans cette vie même. Par des actes de dévotion, les anciens attendaient un don pour un don. Il est vrai que nous retrouvons aussi cette forme de gnose moderne dans le paganisme nordique comme l'Asatrù, où nous effectuons des rituels comme celui du blót. Pour rappel le terme de « blót» est un mot qui vient du vieux norrois et qui à pour signification un sacrifice ou une offrande. Il y avait beaucoup de coutume et aussi des rites païens de la tradition germanique et nordique dans sont ancienne forme la Forn siðr  (l'ancienne coutume) et également dans l'Ásatrù, le néo paganisme germanique et nordique de notre époque. Nous ne devons pas oublier qu'historiquement, dans le culte des divinités nordiques  il y avait des sacrifices, d'objets, de nourriture, de boissons, d’animaux et même plus rarement d’êtres humains tout les neuf ans qui étaient effectués pour les Dieux et les Déesses. De nos jours nous effectuons encore des rituels avec des offrandes si nous nous retournons vers le passé nous pouvons comprendre à travers cette gnose moderne qu'il est probable précisément, que les divinités recherchaient des cadeaux que les humains apprécient, comme la santé, la richesse ou la sagesse. Cette attente était fondée sur l'ancienne institution sociale de la relation patron-client ("ghosti" ou "fulltrúi"). Dans le cadre de cette institution, des personnes ou des groupes de différentes classes sociales feraient des alliances les uns avec les autres, échangeant des biens ou des services pour un bénéfice mutuel. Ici une des choses les plus importantes qui caractéristisent la relation patron-client c' était la nette distinction entre le statut social relatif des parties impliquées. Avec cette distinction régissait les responsabilités attendues de chacun. On s'attendait à ce que ceux qui avaient le statut social le plus élevé fassent les plus grands cadeaux parce que leur magnanimité était une expression essentielle de leur supériorité. Alors dans ce contexte un être supérieur, comme un roi ou une divinité, par définition, donne des dons supérieurs. Nous pouvons alors comprendre ainssi comment les relations entre les dieux et les humains se sont inscrites au fils du temps dans le paradigme social. Les humains donnent des cadeaux inférieurs et reçoivent en retour des cadeaux supérieurs parce que les Dieux sont des êtres supérieurs. Avec cette compréhension et cette approche de 'un don pour un don"nous pouvons en déduire en grande partie l'impulsion qui est présente derrière la pratique religieuse. Nous pouvons nous interroger sur cette interprétation et la promesse ou les devoirs qui se cache derrière cette impulsion. Quand nous regardons l'ensemble de la ... comment dire, l'ensemble du druidisme ou des gens du milieux, il y a parfois des gens un peut marginaux et aussi peut être qui noussissent des idées complotistes ou qui se construisent souvent en opposition à un systhème (Lequel? Pourquoi?) Je n'ai pas toute les réponses à leur sujet, mais c'est assez éloigné de l'idée que les dieux on le pouvoir de régler tout nos maux. Dans la communauté de ADF aussi il y à beaucoup d'humilité sur un plan spirituel et aussi des membres qui ne son pas les plus riches, les plus sains ou qui possèdent la plus grande sagesse. Nous sommes simples et nous étudions pour faire progresser la pratique de la religion. Nous pouvons dire que les dieux et le triple kindred nous soutiennent. Et c'est quand même sur que beaucoup d'entre nous continuent de souffrir malgré notre pratique religieuse. Le fait que rien ne semble toujours aussi merveilleux que nous le révions semble saper toute la prémisse d'une relation de "un don pour un don" avec les dieux. Dans le monde antique, cette charge était remplie à plusieurs niveaux. Mais nous pouvons obtenir des réponses. 

    La première réponse qui est la plus courante c'est que les dieux sont essentiellement inconstants et qu'ils choississent à qui ils offrent des récompenses, bien qu'ils travaillent la justice à très long terme. Dans mon cas c'est ce qu'il c'est passé, j'ai eu une progression positive dans ma vie malgré toute les épreuves que j'ai toujours pu enduré et retrouver une situation meilleur et stable ensuite. Les dieux peuvent être vu comme des guides spirituels aussi ce qu'ils sont bien sur. Alors concernant l'ensemble de l'humanité, la relation avec les dieux envers une seule personne peut être perçu par les opportunitées, les bienfaits, la richesse ou les actes positifs autour de cette personne. Cependant, cette vision est parfois pessimiste de la nature des dieux n'a pas dissuadé les gens de leur rendre un culte et c'est aussi une chose qu'on retrouve chez les vikings quand une divinité n'était pas favorable envers une personne, un famille ou un clan on ne lui rendait plus de culte, et elle n'avait plus d'offrande durant un moment. 

    La deuxième réponse c'est de soutenir que les personnes qui souffrent beaucoup et qui n'ont pas de chances ne font pas leur culte correctement. Et il y à beaucoup de gens qui pensent ainsi de nos jours. Dans ce contexte si vous rencontrez beaucoup de malchance c'est un signe que nous n'avez plus la faveur de vos dieux, que vous avez perdu leur respect et leur amour. Peut être après avoir commis contre eux un outrage dont ils tiraient maintenant un châtiment. Ici cette malchance est perçu comme le résultat d'un affont, peut être même un acte si simple, comme un oublie de leur donner des offrandes ou ne pas être assez généreux en rituel ou même des échecs face à la vie quand une personne vous impose de les oubliers et de passer à une autre panthéon ou une autre religion. Des choses comme ça. Mais les dieux savent que nos vies sur terre sont difficiles et éprouvantes et que des oublies sont possibles et que nous ne sommes que des humains parfois faible de caractère. 

    La troisième réponse possible c'est que les dieux sont en réalité des guides  une approche qui est encore avancé dans le contexte moderne, mais qui étaient également utilisé dans l'Antiquité. Dans cette conception du druidisme ce qui est mit en avant c'est que les dieux et les autres êtres spirituels causent ou permettent notre souffrance durant notre expérience de la vie afin que nous puissions grandir en tant que personnes ou apprendre des leçons importantes que nous ne pourrions pas apprendre autrement. Les leçons sont apprisent et nous sommes en permanence assistés par eux. Je suis moi aussi d'accord avec cet argument quand au rôle des dieux et des esprits sur notre chemin de vie et nos spiritualités. 

    Dans ces dernières approche le troisième arguments est le plus souvent celui qui est considéré comme le moins favorable. Mais il peut nous permettre de comprendre aussi l'importance des deux autres. Le druide appartient à la fonction de souveraineté magique et juridique, nous ne devons pas l'oublier, et c'était la première des trois fonctions de la société indo-européenne (les deux autres étant la fonction guerrière et la fonction productrice). Dans le contexte indo-européens les druides, les gothar ou les flamines ou plus loin en asie les brahmans constituent une véritable classe religieuse et professionnelle. L'organisation des gothar étaient quelque peut différente encore plus éthnique et probablement mysthique que les autres dans le contexte sacré peut avoir ses particularités et de celle des druides dans le contexte de la société celtique très codifier, et les flamines aussi restent attacher à la sité romaine, nous retrouvons énormément de similitude et de concepte communs dans les différentes cultures Indo-Européennes.  

    En générale quand nous étudions les panthéons et les cultures, les mythologies et les sagas ou les légendes de nos folklores, par exemple les nordiques, les gaéliques et les greco-romains, nous pouvons constater que les dieux sont perçus comme étaint beaucoup plus bienfaisants, justes et fidèles de nos jours qu'ils ne semblaient l'être par les anciens. De ce faite chez les gens de l'époque moderne, les druides, les gothar et autres païens ou heathens de nos jours il est possible que pour nombre d'entre nous l'argumentation basé sur l'inconstance des dieux n'est pas forcément possible d'être accepter par nos communautés de néo-païens.

    La plupart des gens côté Francophone ne se posent même pas se genres de questions. Ils en sont encore à "reconstruire" des rituels à base d'offrandes et de liturgie comme s'ils avaient déjà tout compris, mais ne créant pas de relation avec les divinités. Voir créant même des égregores avec des dieux qui n'ont jamais exister comme Dagodeuos (construit à partir du dieu Dagda et du terme "deus" en latin), Uxellimon (un mot reconstruit à partir du breton "An uhela-holl" un terme utilisé par Erwan Berthou un écrivain et poète breton pour désigner le dieu chrétien), Neitos (seulement ici c'est probablement un mixte entre le dieu irlandais "Neit" et le dieu romain "Mars Neto") ou encore Neimana (reconstruit à partir du breton "Nemed" un mot qui signifie "sanctuaire". Il y a aussi bien d'autre noms de divinité inventés, et d'autre comme par exemple "Uomorioi" reconstruit ou plutôt inventé à partire de "Fomoires" ou "Fomores" dans la mythologie Irlandaise, ou encore "Nemetoi" ou "Deuoi" pour parler des dieux, en faite deuoi vient du latin "deus" et Nemetoi c'était une tribu germanique voisine des helvètes leur nom signifie "les saints" mais il n'existe aucune autre soucre à ma connaissance sur se terme, (je parle de livre quand je pense "source") enfin à par les sources des inventeurs de ces termes qu'on retrouve partout sur le net. Bref il y a beaucoup d'autres esprits et egregores recrés comme ça, c'est de l'occultisme en définition un égrégore est un concept désignant un esprit de groupe constitué par l'agrégation des intentions, des énergies et des désirs de plusieurs individus unis dans un but bien défini, ce terme vient du grec égrêgoros, pluriel égrêgoroï, qui signifie simplement veilleur, et le verbe égrêgorein se traduit logiquement par veiller, être éveillé, Dans un groupe ésotérique, il désigne une force occulte, nourrie par les membres du groupe, ici le druidisme reconstructioniste gaulois francophone. Du coup quelque chose se met à exister. les dieux comme Dagodeuos ou Uxellimon existent parce que des gens mettent de l'énergie dans leur culte, mais ils ne sont pas se qu'ils semblent être, c'est plus proche de l'occultisme et de la magie appellée Théurgie. Et en tant que druide je ne vois pas l'intérêt d'offrir des offrandes à des divinités qui n'existent pas vraiment et qui donc ne peuvent ni offrir des bénédictions, ni nous protéger ni nous apporter de l'abondance ou agire sur notre existence de façon bénéfique. Et c'est aussi pour ça qu'on me vera jamais aller assister à des rituels avec des reconstructionistes gaulois, hormis les druides gaulois de ADF qui travaillent avec les véritables divinités des cultures Gauloises, Brittonique (Brythonic) et Gallo-romaines. En france les gens ne sont pas assez conscient de ce qu'ils font et n'ont souvent aucunes connaissances véritables et valables en magie ou en esothérisme (puisqu'ils considérent ça comme pas sérieux) mais ils en pratiquent à leur insu avec ces égrégores et probablement d'autres choses. C'est un manque de connaissance et de rigeur qui m'effraie. A vrai dire dans ce cas là c'est beau mais je ne vois pas à quoi ça peut servir en réalité, travailler avec des dieux qui sont des égrégores et qui n'ont pas d'existences propres à la base. L'esotérisme et la notion d'égregrore sont pourtant assez bien connus depuis le début du XIXᵉ siècle, le monde de l’invisible semble maintenant à la portée de tous. Et de plus de nos jours nous trouvons quantiter de livres, de tutoriels sur Internet ou de vidéos qui en parlent, chacun peut être tenté de communiquer avec les champs subtils. Mais tout ceci n’est pas sans danger. Quelles que soient nos croyances, les phénomènes d’égregores reposent sur une réalité énergétique. Quelque chose se déplace à travers le groupe de personnes qui s’adonnent à la création d’être spirituel, par la pensée ou les cultes qu’ils offrent.  Des sources de notre inconscient peuvent être projetées dans le réel, et dans ce cas, l’utilité peut être remise en question, bien sur au pire, s’il arrive des phénomènes énergétiques, il peut s’agir de phénomène exogène aux individus et dans ce cas, il présente potentiellement de grands risques. Le premier étant de se faire berner par une entité du bas astral qui se ferait passé pour la « divinité » honorer comme Dagodeuos ou Neitos. Il est possible de rentrer en contacte avec des êtres spirituels mais s’ils sont inventer il peut y avoir un risque de laisser passer des esprits pouvant avoir l’air gentils. Mais la plupart sont surtout des menteurs. Les informations ainsi obtenues n’ont aucune valeur ou peuvent même être nuisibles, portant atteinte à la santé mentale de certains publics fragiles.  la capacité d’agglutination des énergies est extrêmement dommageable. En réalité, ce sont souvent des entités de bas astral qui sont là pour se nourrir de notre énergie, en créant un climat de confiance. Et puis, quand on n’est plus assez fort pour les alimenter, elles vont pousser à trouver des adeptes, pour créer un  autre égrégore. Il est important de comprendre tout ça avant de se lancer dans un travail spirituel et religieux. Et travailler avec des divinités Indo-Européennes qui sont attestés, c’est de première importance. De plus honorer des êtres qui n’existent pas pour recevoir de l’aide et des bénédictions, Je pense que ça na pas de sens, en tout cas pour moi ça n’en n’a pas. J'ai tout de suite en tête les parôles de Panoramix dans "Astérix: Le secret de la potion magique" dans ce cas "C'est jolie mais ça ne sert à rien!" C'est important de réver aussi quand on est druide, c'est peut être à ça qu'ils servent. A ce propos c'est probablement dans ce cas mieux de faire du druidisme en honorant la nature directement sans travailler avec des dieux en particulier comme fait la Gorsedd de Bretagne c'est plus beau, moins problématique et plus pure comme version et vision du druidisme.

    Nous avons aussi un argument important au sujet des limitations d'une personne qui adore les dieux de sa culture de foyer, si les intentions d'un adorateur sont bonnes, sincères, justes et honorables, et s'il est généralement pieux et engagé avec ses divinités. Alors ça cadre avec une conception positive des dieux, et il est pas possible de croire que cette personne peut être oublier des dieux par un manguement a ses obligation à propos de ses dévotions quotidiennes ou à une violation mineur des son mode de vie monacale. Il est important de se poser des questions de ce type sur le chemin du druidisme mais aussi quand nous exerçons la pratique d'une autre religion païenne comme l'Asatrù et à juste titre si nous occupons des fonctions sacerdotale comme Hofgothi ou Strogothi...Nous devons comprendre que souvent ce type de réflexion doit être tempérée. En effet si une personne est accusée de ne pas bien mener sa vie religieuse, et que donc en quelque sorte elle est punie d'une certaine façon. C'est une accusation extrémement controversée. Et en plus se n'est pas forcément vrai en effet il y a des gens qui sont extrêmement pieux envers les dieux et qui souffrent horriblement dans leur vie sans raison apparente, on ne doit pas blâmer les gens pour leur vie et leur rôle dans la religion. Nous avons tous des moments difficiles et la vie moderne aussi ne va pas toujours de paire avec l'exercice d'un sacerdoce. 

    Une belle perspective que nous pouvons avoir ici et qui semble fonctionner pour les cas mineurs de souffrance, par exemple les situations d'échecs qui peuvent entrainer la remise en question, le développement, l'étude et qui entraînes alors l'acquisition de nouvelles compétences ou de nouvelle perspective, comme dans mon cas, si je n'avais pas connue beaucoup d'echecs et que je n'aurais pas eu le désire d'apprendre et de faire des études poussées à propos du druidisme et du paganisme nordique, je ne me serai pas retrouver dans le programme de clergé de ADF ni dans le Gothar du kindred midgard, les dieux aussi m'ont aider car je leur ai offert beaucoup de sacrifices et de prières en se sens. A contrario à propos des profondes souffrances, et en particulier pour les innocents, nous ne pouvons pas arrifmer la même chose. Bien souvent il ne semble pas y avoir de logique ou de leçon à la souffrance extrême que vivent les gens, et c'est malheureux mais ceux qui souffrent le plus dans ces situations ne sont pas en mesure d'apprendre quoi que ce soit. La situation de souffrance quand elle dure, tourne au traumatisme et alors la dissociation traumatique  qui consiste en une sorte d'hémorragie psychique. Empêche la personne d'apprendre quoi que se soit. En effet cette dissociation traumatique vide la victime de tous ses désirs, et annihile sa volonté. La victime dissociée se sent vide, perdue, elle ne se reconnaît plus. Eventuellement elle poura travailler sur cette souffrance avec un thérapeute quand elle en sera sortie mais pas avant. Ici le traumatisme est une des conséquences du danger et de la douleur, le cerveau humain réagit de deux façon soit l'action "l'affrontement = le combat" ou la "fuite = la survie" quand la personne ne peut pas avoir recours soit au combat soit à la fuite, elle se dissocie pour survivre sur le long terme, la personne est comme inconsciente, c'est une forme d'éffondrement intérieur, hors il est impossible d'apprendre correctement quoi que se soit dans de telle situation. Ce n'est qu'après avoir travailler sur les traumatisme que les personnes peuvent comprendre. Cette ligne de raisonnement conduit également à la question troublante de savoir pourquoi les dieux, s'ils se soucient vraiment de notre bien-être exigent que nous apprenions de cette manière si douloureuse. 

    Quoi que nous pouvions en penser la souffrance, et sa capacité à nous remettre en question, et à repenser le postulat de la relation réciproque entre les dieux et les humains, sont des éléments importants du paganisme nordique et du druidisme (tel que je le conçoit). Même si nous ne sommes pas prêts à abandonner l'idée de la relation réciproque, du ghosti ou du fulltrúi. Il est important de savoir admettre que cette relaton réciproque est plus profonde et plus mystérieuse qu'il n'y paraît. Pour toutes ces raisons et tout ce que j'ai partager dans ce sujet je peux dire que l'atteinte de la santé et de la richesse, de l'abondance soit la promesse essentielle du druidisme. Il y a beaucoup plus à travers ça , l'inspiration, la sagesse est la vie en pleine conscience!  La promesse du druidisme se situe à un tout autre niveau que la simple acquisition de bénéfices mondains. Il se situe à l'intersection de notre identité avec le monde dans lequel nous nous trouvons, un monde qui reste paradoxalement mystérieux pour nous malgré notre enchevêtrement total en son sein. Le druidisme façonne la façon dont nous nous rapportons au monde.

    Après toute ces recherches, les cultes et dévotions que nous avons su mettre en place et le travail de création d'une ou plusieurs relation(s) réciproque(s) entre nous et les divinités, nous sommes sensibilisés au réseau de relations qui relie tous les êtres au sein de la Terre sacrée. C'est important et imperceptible au début mais ça nous aide à nous rappeller notre rôle dans la toile du destin, et nous ancre dans un monde souvent déroutant et effayant dans lequel nous vivons et évoluons. Notre vie sur terre peut être vu comme le voyage d'un vagabond ou d'un quêteur qui est simplement de passage vers un autre lieu, mais comme celui qui rentre chez lui, ce profond sentiment d'appartenance et une des puissantes révélations de ce voyage que nous devons tous faire. C'est ainsi que nous pouvons devenir plus sage et plus serein pour affronter avec force les moments difficiles. De plus le monde moderne avec son archaïsme, son égoïsme, le manque d'amour et de douceur, se monde nous amène parfois à l'éloignement, l'abandon, la confusion et la dépression. Au lieu de ça notre espérience du divin peux imprégner le monde qui nous entour, et nous ammener vers l'émerveillement et le sentiment spirituelle nous transporte et nous transforme c'est alors ainsi que nos expériences de la vie quotidienne deviennent des manifestations profondes, et imprégnés de beautés. Il nous est possible de penser alors que c'est en ce sens que nous pouvons dire que notre chemin spirituel, que se soit le druidisme, le paganisme, l'asatrù ou autres nous permettent de développer de la sagesse. Ainsi nous pouvons comprendre que c'est la sagesse qui nous permet de nous sentir à notre place et en harmonie dans cette endroit à la fois si étrange, effayant, mystérieux et merveilleux et qui consiste notre réalité quotidienne. Le monde des hommes dans lequel nous vivons. 

     

     "Je loue mon Père, mon Dieu, ma force, qui a infusé dans ma tête à la fois l'âme et la raison, qui, pour me garder, a accordé mes sept sens, du feu et de la terre, de l'eau et de l'air: la brume et les fleurs, le vent et les arbres, et beaucoup de sagesse habile m'a été donnée par mon père."

    -Le barde Taliesin, Chant du macrocosme-

     

    Le Druidisme : Est-ce vraiment celtique ? Et la promesse du Druidisme?

     

    Sources: 

    https://www.adf.org/blogs/clergy/20150103

     https://bonjourfrombrittany.wordpress.com/2020/08/19/the-druids-of-brittany/

    https://www.adf.org/members/guilds/bardic/bgsp/creations/secondcircle/keysor-promise-druidry.html

    https://ng.adf.org/articles/orgdocs/about-us/

    https://www.adf.org/members/training/sp/courses/history-neopaganism-druidry.html

    https://www.reddit.com/r/asatru/comments/4j0cto/does_asatru_support_soft_polytheism/

    https://canadianmutt.wordpress.com/2017/10/20/druidism-and-its-limits/

    https://boowiki.info/art/heathenry/asatru.html

    https://boowiki.info/art/heathenry/heathenry-2.html

    Voici des livres dont je conseil la lecture et qui m'ont aider dans mes reflections :
    "L'Awen en Solitaire, avancer seul sur le sentier des Druides" par Joanna Van der Hoeven.
    "La  Morrigan, à la rencontre des Grandes Reines" par Morgan Daimler.
    "Brigid , à la rencontre de la Déesse Celtique de la poésie, de la forge et des puits de guérison"
    par Morgan Daimler.
    " Brandan le grand navigateur celte du VI ème siècle" par Robert Laffont.
    "Les Druides un secret celtique bien gardé" par Morgan Brooks.
    "La Bible de la Magie Naturelle"par Ann-Marie Gallagher.
    "Le Druidisme éternel, retrouver le chemin initiatique de nos Ancêtres" par François Willigèns.
    'Le Druidisme au Quotidien' par Viviane Le Moullec.
    "Fêtes et rituels du Druidisme" par Viviane Le Moullec.
    "Le Guide pratique de l'Asatru" par Patricia. M. Lafayllve.
    "Nouveau Calendrier Païen" par Glana-Claire Duclay.
    "Préceptes de Vie issus de la sagesse Druidique" par Jean-Paul Bourre.
    "La Parole du Druide' par Pascal Lamour.
    "Les Druides" par Françoise Le Roux et Christian-J Guyonvarc'h.
    "La Magie Blanche, un guide inspirant pour une vie enchantée " par Lucy Cavendish.
    "La Magie Celtique, connaissances de la Magie pour les situations de la vie courante" par D.J.Conway.
    "Vivre la Tradition Celtique au fils des Saisons" Par Mara Freeman.
    "Sagesse Celtique" par Thérry Jigourel.
    "L'Edda poétique" par Régis Boyer.
    "L'Enclos des Ases, spiritualité des Peuples Nordiques" par Aurélia Petri.
    "Vikings, des premiers raids à la création du duché de Normandie " par Jean Renaud.
    "Viking, les Dieux des Vikings" par Jean Renaud.
    "Les Vikings la légende des barbares" trimestriel n°11 Décembre/Janvier/Février 2017 par les mystères de l'histoire.
    "La nourriture des Dieux, seule la force de notre divin intérieur peut assouvir toutes nos faims" par Jasmuheen.
    "Le pouvoir du moment présent, guide d'éveil spirituel" par Eckhart Tolle.
     
    Conseil de lecture en supplément pour comprendre comment fonctionne les célébrations des hautes journées :
    "Samhain, rituels, recettes et traditions de la fête des Morts" par Diana Rajchel.
    "Yule,rituels, recettes et traditions du Solstice d'Hiver " par Susan Pesznecker
    "Imbolc, rituels, recettes et traditions de la Chandeleur" par Carl.F. Neal.
    "Ostara, rituels, recettes et traditions de l'Equinoxe de Printemps" par Kerri Connor.
    "Beltane, rituels, recettes et traditions du 1er Mai" par Mélanie Marquis.
    "Litha, rituels, recettes et traditions du Solstice d'Eté" par Deborah Blake.
    "Lugnasad, rituels, recettes et traditions de la Féte des Moissons" par Mélanie Marquis.
    "Mabon, rituels, recettes et traditions de l'Equinoxe d'Automne" par Diana Rajchel.

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson


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