• Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Le Shintô Japonais un modèle pour la spiritualité nordique:

    J'écris cet article, suite à mon intérêt et ma découvert récente de la profondeur d'une culture d'asie pour laquelle j'ai de l'admiration. La culture Japonaise et sa religion sacrée: le Shinto "神道" shintō, qui signifie « la voie des dieux » ou « la voie du divin » il est possible aussi de parler de Shintoïsme. Qu'on pourrait rapprocher de l'Asatrù "ᚨᛊᚨᛏᚱᚢ" qui signifie « la foi dans les dieux ». Alors le Shintô forme tout comme la tradition nordique (Asatru) ou le druidisme un ensemble de croyances a propos de la cosmogonie et des rôles des esprits dans la nature, les relations que l'homme entretient avec la terre et les animaux, les végéteaux et l'environement minarale. Le Shintô datant de l'histoire ancienne du Japon, forme un ensemble de pratique et de croyance qui constituent une religion. Elle mêle des éléments polythéistes et animistes récurant dans la culture Japonaise.

     Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Principaux kamis (Dieux Japonais):

    Izanami, déesse de la création puis de la mort

    Izanagi, dieu de la création

    Amaterasu, la déesse du soleil

    Hachiman, le dieu de la guerre

    Kotoamatsukami, les premiers kamis au moment de la création de l'univers

    Omoikane, la déesse de la sagesse

    Tsukuyomi, le dieu de la lune

    Susanoo, le dieu des mers et de la tempête

    Inari, la déité du riz

    Saruta-hiko, le dieu de la terre

    Uzume, la déesse de la gaieté

    Ryūjin, le dieu dragon de la mer et des éclairs

    Shinigami, dieu de la mort

    Raiden ou Raijin, dieu du tonnerre

    Fujin, dieu du vent

     

    Il y aussi des dieux du Bouddhisme et de l'Hindouisme qui sont présent dans le culte Shintô ce sont les suivants:

    Le dieu Shōten ou Shōden "聖天" aussi appelé parfois Kangiten ou Ganabachi en fait il s'agit du dieu Ganesh.  

    Le dieu Daikokuten "大黒天" c'est Shiva. 

    La bodhisattva Tarani Bosatsu qui n'est autre que la Tara Verte. 

    Et bien sur le Bouddha qui est appeler au Japon parfois Daibutsu (le grand Bouddha).

     

    Les dieux les plus populaires dans le Shintô:

    Il y a trois dieux qui son assez populaires dans le culte du Shintô Japonais, j'en parle ici parce que je les aime bien aussi. C'est divinités se sont Inari la déesse, des montagnes, de la pousse des plantes, du riz, du thé, des pâttes de riz, du saké, de la gastronomie japonaise et de l'agriculture. Elle est souvent représenté comme une très belle femme vétue d'un kimono à motifs de fleur. Néanmoins Inari peut se montrer sous les traits d'un vieil homme à barbe longue. Ce qui fait d'Inari un Kami à la fois masculin et féminin. Ou alors on peut le (la) voir comme un(e) renard(e). Les quelques contactes que j'ai eu pour le moment avec cette divinité, je l'ai perçu sous les traits d'une femme ou d'un renard. Dans la tradition Japonaise Inari prend l'apparence d'un renard pour rendre visite aux hommes, ou alors elle envoi un renard comme un émissaire, elle peut en envoyer plusieurs comme ça. C'est renard sont ses Kitsune qui sont représenté devant les sanctuaire ou placé sur les autels des temples domestiques dans les maisons japonaises. 

    Les deux autres divinités sont Fujiin le dieu du vent et Raijin (aussi appelé "Raiden") le dieu du tonnerre. En sommes ils forment la dyade des dieux du climat Japonais. Fujiin et Raijin ont toujours été spécialement importants dans le panthéon Japonais en raison de leur association avec les dieux créateurs les plus anciens. Après avoir crée la terre du Japon, les premiers êtres divins, Izanami et Izanagi ont crée le tonnerre, l'éclair, le vent et la pluie. Le dieu du tonnerre Raijin était par ailleurs une manifestation du conflit sans fin entre les deux dieux créateurs après le bannissement d'Izanami dans l'obscure monde souterrain, enfermé alors sous terre le dieu chercha à se venger de se bannissement en agravant les ravages causés par les tempêtes sur la terre. Les enfants apprennent à chacher leur nombril durant les tempêtes, car selon une légende japonaise, Raijin aime se cacher dedans pour ne pas être trouver par Izanami et s'il reste trop longtemps dans le nombril il peut avoir faim et le dévorer.  Fujiin quand à lui porte sur son épaule un grand sac rempli de miliers de vents différents, depuis les petites brises légères aux ouragans les plus sauvages. Il choisit dans ce sac le vent qu'il veut faire souffler, dont l'intensité dépend de la largeur de l'ouverture du sac. 

    Les dieux les plus importants du Shintô:Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Il y à Amaterasu qui est la déesse du soleil, cette déesse c'est l'ancêtre de la famille impériale du Japon et c'est elle qui est représenté sur le Drapeau Japonais. Son nom complet "Amaterasu Omikami" signifie "le grand esprit du ciel radieux". C'est la principale déité du Shintô. 

    Ensuite il y à aussi Uzume, c'est la déesse de l'aube. Elle pourrait même être un aspect de la déesse du soleil Amaterasu qui, effrayée par le comportement de son frère, Susanoo, s'est cachée dans une grotte, plongeant ainsi le monde dans l'obscurité. Uzume l'avait attirée hors de la grotte, éclairant de nouveau le monde. Uzume est aussi la "grande convaincante" est la "femme céleste effrayante". 

    Il y à le dieu de la guerre et le protecteur du Japon, qui est Hachiman. C'était un dieu de l'argiculture. Hachiman est devenu par la suite le gardien de l'aristocratie qui a dirigé le Japon entre le VIIIe siècle et le Xe siècle avec l'accord de l'empreur. Cette populaire déité Shintoïste, vénérée d'habitude aux côtés de sa mère, l'impératrice Jingo, et de la déesse Hime-gami, avait pour messager symbolique la colombe. 

    Enfin pour finir il y à Izanagi qui est le père des dieux du Japon. Avec Izanami, il a fait venir à l'existence les îles du Japon. Bien qu'Izanami soit morte ou ait été bannie dans le monde souterrain (suivant les versions de cette histoire) en mettant au monde le dieu du feu Kagutsuchi, Izanagi l'a suivie dans le monde souterrain sans réussir à la ramener dans le monde des esprits vivants. Une dispute conjugale éternelle entre le couple a suscité le cycle de la vie et de la mort de tous les êtres animés. 

    L'attraction du Japon sur l'esprit d'un Païen Breton:Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Je pense qu'il y a beaucoup de chose en commune entre nous les "Nordisants" et en particulier ceux qui suivent le chemin des dieux sur la voie du druidisme et les adeptes du Shintô, mais encore plus je vois la région où je résite et ou je pratique ma spiritualité païenne, la Bretagne et le Japons, la culture agricole, l'importance des esprits de la nature dans nos traditions et notre folklore, la mer proche de notre quotidien et le caractère sacré des Monts d'Arrée ou les druides se réunissaient autrefois. Bon ce n'est pas le Mont Fuji bien sur mais il y a des similitudes, et de plus toute nos plantes, les Hortensias si célébres en bretagne, les camélias qui fleuriessent nos jardins et les rhododendrons, les Azalées et les Erables du Japons. Mais également les Bambous et certains Cerisiers encore que le Cerisier pousse moins bien en Bretagne.  Je pense qu'il y a quelque chose qui est à la fois très familier avec le Japon et très dépaysant pour un breton et mais surtout la cuisine Japonaise... Quand on aime le bon thé et aussi bien manger et surtout des plats à basses de poissons. Un certaine Art de vivre aussi. Ainsi le Japon pour nous autre du Pays Bigouden ou du pays des Monts d'Arrée est auréolé d'une sorte d'aura de mystére qui hante encore peut être notre imagination de grand voyageur c'est peut être ça aussi qui nous attire le plus.

    La spiritualité du Japon:

    Une des deux grandes religions Japonaises est le Shintô qui forme un héritage sacré, autochtone apporté ou influencé par l'animisme des Aïnos (ou Aïnous) aussi appelés les Utari, c'est le peuple autochtone qui c'était développer dans le Nord du Japon, principalement sur l'île d'Hokkaidō, mais également dans l'Extrême-Orient de la Russie. L'autre grande forme de religion Japonaise est le Bouddhisme, il y a aussi une influence d'une forme locale que prend ce Bouddhisme c'est le Zen Japonais. Au Japon le Bouddhisme à été apporter par les Chinois qui l'on introduit dans l'archipel vers le VIème siècle de notre ère. La tradition Shintô quand à elle est une création originale qui à jaillie de l'âme Japonaise et qui fut organisée par l'Etat impérial avec lequel elle eut, dès l'origine des liens étroits. C'est alors paradoxalement un mot étranger qui désigne le culte. Le terme "Shintô" vien en faite du Chinois "Shen-tao" et ce terme apparaît pour la première fois dans le Nihongi au VIIIe siècle. Auparavant, la religion japonaise n'avait pas de nom propre. Le Bouddhisme se répandant, il devenait nécessaire de distinguer le culte autochtone du culte nouveau, par opposition à « la voie du Bouddha » ou Butsudô, le Shintô signifiera « la voie des dieux » (sous entendu: des dieux et divinités indigènes du japon), c'est à dire selon l'appellation Japonaise le "Kami-no-michi". 

    Il est possible de trouver ici des usages qui ressemble à ce qui c'est passé pour nous en Europe ou avec le Christianisme ou avant la religion païenne d'état des romains, il nous à fallu nommé les choses, alors le Druidisme (le -isme des druides) avec l'influance du "Christianisme" (le -isme du christ) ou alors la Forn siðr (la coutume ancienne) pour les Scandinaves et puis suite à une pièce de théatre le nom "Asatrù" qui à été utilisé en Islande en 1970 pour la tradition. De nos jours nous avons de plus en plus de terme et de noms pour nommés nos différentes pratiques. Parmis les noms qui collent le plus à la mienne il y à d'ailleur "Gaelic Heathenry" ou "Heathen Druidry". 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Le Syncrétisme et le Nationalisme avec le Shintô:

    L'histoire spirituelle et le développement des religions au Japon pose en premier lieu un problème important pour le peuple Japonais: Les japonais sont comme condamnés à la solitude de par la situation géographique du Japon, ils sont ardemment patriotes, fiers de leurs origines présumées divines, ils vénérent une divinité vivante parmi les hommes en leur empreur qui est considéré être un descendant en ligne directe de la grande Déesse solaire Amaterasu. Le peuple Japonais est très ouvert mais aussi en recherche d'authenticité. Par exemple la caligraphie japonaise et très influencé par la chine et leur caligraphie. Et il est facile aussi de voir d'autre élément d'Asie comme le Bouddhisme s'implanter facilement chez le peuple Japonais. De plus le Bouddhisme est une religion qui pronne la paix et la nom violence. L'intégration et le syncrétisme entre le Shintô et le Bouddhisme c'est fait plus facilement que nous en Europe avec le Christianisme qui à considérablement contribuer à la disparition des religions qui l'ont précédé. C'est dommage pour une religion qui pronait aussi l'amour (en tout cas le Christianisme est souvent présenté ainsi). Hors il est possible de voir la différence qui est pas des moindres entre le Bouddhisme et le Christianisme en étudiant l'histoire des deux religions dans des pays qui avaient une religion ancestrale avant leur arrivé. Nous en Europe je trouve que ça serait vraiment un beau rêve si les Païens et les Chrétiens pouvaient voisiner paisiblement. Bon c'est parfois le cas dans les pays Celtes comme la Bretagne ou l'Ecosse, mais c'est pas toujours le cas, notamment en France en ce moment. Le Japon est un pays toujours extrémenent religieux et spirituel dans chaques actes du quotidien. Et c'est bien souvent très spectaculaire pour la logique Européenne. Et c'est remarquable parce que les Bouddhistes et les Shintoïstes font bien mieux que de voisiner paisiblement, comme les Catholiques avec les Protestants ou quand c'est possible les Chrétiens avec les Païens, nous en Occident après l'histoire que nous avons eu et toute nos luttes spirituelles et religieuses, il y a eu tellement d'événements violents et sanglants que nos spiritualités s'en trouve quelque peu entachées par tout cela. Pour nous ça à laisser des marques c'est certain. Au Japon au contraire les choses se mélanges très bien et il est souvent impossible de distinguer les dévots des "Kami" ou dieux du Shintô et les dévots des "Horoke" ou dieux du Bouddhisme. Pour les divinités du Bouddhisme en Inde on parle de "Bodhisattva" en faite de sattva « être », bodhi « éveil ». Les Bodhisattva ce sont les êtres qui se sont éveiller eux même ou les êtres spirituels qui nous mènes vers cet éveil. Par exemple pour en avoir parler un peut au temple de drukpa plouray en Bretagne avec les moines bouddhistes et en particulier celui qui vendait des livres. J'en ai lu un certain nombre après coups. Il est possible de suivre une divinité Hindoue comme Ganesh et de le considéré comme étant un Bodhisattva, mais ça pourrait être par exemple avec Odin dans la religion nordique. Voici l'idée, du coups le Shintô et le Bouddhisme se complémente très bien surtout au Japon ou la culture Japonaise forme la base, le socle de tout cela. La bas il est possible d'avoir un sanctuaire Shintô dans sa maison avec une image du Bouddha. Dans beaucoup de maisons japonaises il y a des éléments bouddhistes inclus dans les éléments Shintô du culte privé. Il arrive aussi souvent que les dieux passent d'une religion à l'autre, sur simple décret impérial, sans que personne ne songe à protester. La fidélité au Shintô n'exclut donc pas l'adhésion au Bouddhisme, sur les 70 millions de Shintoïstes recensés en 1951, quelque 30 millions environ se réclamaient en même temps du Bouddhisme. Alors bien que des empreurs ont adopté eux même une attitude religieuse ambiguë et que l'on prête cette phrase à l'empreur Yomei, qui régnait au VIe siècle : "L'Empreur croit à la loi du Bouddha et suit en même temps la voie des dieux (le shintô)" . Ce syncrétisme, qu'on retrouverait d'ailleurs aussi dans une grande partie de l'Asie, ne tient pas seulement à l'étonnante faculté d'adaptation du Bouddhisme Mahâyâna, il s'explique aussi par le tempérament Japonais. Voyons par exemple comment l'industrie Japonaise s'est fait une sorte de spécialité de faire des copies de tout et de n'importe quoi, le plus souvant copiant les inventions étrangères pour les répandre ensuite. Ainsi les inovations se retrouvent fabriqués en très grande quantité et vendues à des prix défiant toute concurrence dans le monde entier. Les Japonais ont fait de même depuis un millénaire, dans tout les domaines, dans la spiritualité, ou la culture, empruntant à la Chine voisine son alphabet, ses manières de vivre, son culte des ancêtres, son Bouddhisme et une partie de sa gastronomie, bon qui reste différente au Japon. Les Japonais ont su assimiler leurs emprunts, les accommoder à leurs besoins particuliers, les concilier avec leur patrimoine originel et en amélioré la saveur. Alors ça forme une culture ouverte qu'on qualifierait d'éclectique depuis notre points de vu Européen. D'une certaine façon c'est un éclectisme fait par nécessité et qui est capable sans rien renier de leur héritage national, leur approche vise à mesurer leurs manques et à les réparer avec l'aide des cultures et des savoirs des étrangers. C'est une bonne approche de l'ouverture sur les autres. Je pense que c'est un élément important et un point possitif dans notre époque de mondialisation. Dans cette conception d'ouverture et d'adaptabilité dans la culure nippone réduit à lui même le Shintô n'est perçu que comme une religion primitive et païenne qui existe dans une grande nation qui a franchi par ailleurs tous les stades de l'évolution moderne. Naturiste et Animiste, le Shintô a comme le druidisme dans les pays celtes une vision panthéiste de la nature et polythéiste profondément où tout est divinisé. Les grandes formes et forces de la nature ou les phénomènes atmosphériques, le soleil, la lune, les étoiles, le vent ou la pluie, les hommes, les plantes ou les animaux, les divers endroits de la maison, les choses inanimées, les routes, les ponts, les fleuves, les petites rivières, les sources, les rivages, les montagnes, ou les forêts, etc... C'est une vision du sacré qui est très proche à la fois du Druidisme Indo-Européen comme la recréer Ár nDraíocht Féin ou la vision de la tradition Nordique dans l'Asatrù, c'est donc très proche de nos traditions. Le Shintô est une spiritualité toutefois qui en se sentant impuissant à l'abstraction a renoncé à se constituer en dogme, à se développer en une théologie ordonnée, il est resté philosophiquement stérile ou à contrario fécond car en tout celà toute les approches sont considérées comme possibles. Ici tout parle d'image, d'émotion et de lien fait avec le sacré, en nous et à l'extérieur. Tout forme une image ordonnée, le Shintô parle à l'imagination et à la vision créative de ses adeptes. En premier lieu au sens poétique et en second lieu à toutes les préocupations pratiques. Voila qui n'est pas inintéressent, je pense que pour nos traditions d'Europe ça serait une bonne chose de s'inspiré plus du Shintô dans ce sens. 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?Alors d'où le Shintô tire t'il sa vitalité? Car non seulement il a soutenu la confrontation avec le Bouddhisme qui reste une tradition non violente comme le Shintô et les visions du sacré son assez complémentaire dans ses voies spirituelles. Le Shintô à réussi à conserver son caractère originel en dépit des influences et des contaminations étrangères. Ses imperfections même semblent le rendre encore plus fort: avec ses temples plus simplistes que ceux du Bouddhisme, sa mythologie très rudimentaire, sa cosmogonie contradictoire, sa théodicée presque inexistante, il ne distrait pas ses fidèles loin de cette terre, vers des spéculations difficiles pouvant susciter des controverse ou de la division. Dans le Shintô les mythes peuvent nous apparaitrent assez fantaisistes, bien que dans les mythes Indo-européens nous pouvons aussi trouver des choses fantastiques et déconcertantes. (Je pense dans les traditions Nordique, Grecque et Gaélique), les mythes du Shintô visent surtout à faire converger le sacré vers une réalité bien vivante, à démonter que l'Empreur du Japon est l'héritier des dieux et un dieu lui même. Il forme l'incarnation de toutes les traditions héroïques de la caste des guerriers de l'archipel que fit surgir la lance merveilleuse du couple divin de Izanagi et Izanami. 

    Parce qu'il s'identifiait au Japon lui même, parce qu'il n'était qu'un légendaire et un cérémoniel patriotique et de gestes simple et quotidien comme la cérémonie du Thé, et que sons sens principale est d'honorer les fondateurs de la dynastie et les grands serviteurs de l'Etat, qu'il avait le rôle de soutenir le courage de la nation, et qu'il devait mettre hors de toute contestation humaine l'autorité des chefs, le Shintô a pu se maintenir depuis les origines. Mais aussi parce qu'il était à peine une religion. Il a pu se montrer extrêmement conciliant avec les religions étrangères, sauf comme ce fut le cas avec le Christianisme qui semblait menacer nons ses dieux, mais la toute puissance de l'Etat Japonais. Les Japonais ne sont pas indifférents au divin, ils seraint plutôt portés à nommer toutes choses divines et à honorer tous les dieux, insoucieux des incopatibilités dogmatiques. Un temple Bouddhiste leur est aussi bon pour prier qu'un temple Shintô: "Quel est l'être qui demeure ici?" Demande une poésie consacrée au sanctuaire national Shintoïste d'Isé. "Je ne le sais pas, mais mon coeur déborde de reconnaissance et les larmes coulent de mes yeux..." répond le fidèle du Shintô.

    Le syncrétisme n'a donc pas la même signification historique au Japon qu'en Occident, chez nous c'est assez péjoratif et aussi le signe d'une fatigue intelectuelle et spirituelle venant de nos esprits souvent lassés par l'excés de richesses contradictoires dans notre héritage culturel. Hors la spiritualité et surtout le syncrétisme est au Japon plus vécu que pensé. Toutefois, c'est d'abord sur le plan pratique de l'efficacité que se meut l'esprit Japonais. Dans les religions, il voit surtout ce qu'ils qualifient de « Enerugī kyōshi » ou "エネルギー教師" soit: « Professeurs d'énergie ». A chacune d'elles il demande, sans arrêter à leurs vérités diverses, c'est ça l'esprit Japonais. Les Japonais considèrent que ce sont des forces complémentaires, le Bouddhisme c'est l'élan métaphysique et les règles d'une morale profonde, le Shintô c'est le sentiment exaltant d'appartenir à un peuple privilégié. 

    Faudrais qu'on s'inspire de ça pour nos pratiques des spiritualités Païennes chez nous. 

    La religion primitive des Aïnos:

    Au nord de l'archipel du Japon, dans l'île d'Hokkaïdo, à Sakhaline et dans deux des Kouriles méridionales (les îles Kouriles sont un archipel d'îles volcaniques) se trouve un petit groupe de population évalué à vingt mille individus. Ces Aïnos, qui vivent d'une manière rudimentaire avec les produits de la pêche et de la chasse. Ce peuple était un des premiers peuples chasseurs cueilleurs. Ethnologiquement les Aïnos descendaient des caucasiens et c'était les descendants des premiers conquérants du Japon qui au cours du premier millénaire av. J-C, à une date impossible à préciser correctement, furent refoulés vers le nord par les autres envahisseurs venus de Corée et d'Océanie.

    La religion des Aïnos actuels a subi au cours des siècles l'influence du Shintô et du Bouddhisme, celle aussi sans doute des missions Chrétiennes. Les Aïnos contemporains ont su conservés leur vision primitive de la spiritualité et ils ont la conception d'un grand dieu supérieur à toutes choses, créateur et consolateur, un grand roi sage et capable de les soutenirs en donnant du sens à tout. Ils croient aussi en la survie de l'être après la mort et à un jugement conduissant les bons dans la lumière céléste et les méchants dans le monde souterrain et obscure, l'officiant, le prêtre ou le chef de famille faisant figure de médiateur entre les vivants et les forces divines. Si telles furent réellement les croyances des Aïnos primitifs, cela signifirait que ces derniers étaient parvenus à un degré d'évolution religieuse que le Shintô n'a jamais pu atteindre. On pourait aussi penser que la religion des Aïnos est une sorte de chamanisme, qui reprend ces notions de médiations et de monde supérieur et inférieur. La religion des Aïnos a toujours été comme le Shintô, de type naturiste et animiste. Le culte central des Aïnos tout comme le Shintô consiste en une grande vénération s'attachant au soleil, aux étoiles, du vent, des nuages, de la mer, les rivières, la végétation étaient divinisés également et le monde entier rempli d'êtres supérieurs, esprits et de démons, les Kamui, auxquels les Aïnos actuels continuent d'envoyer des messages par l'intermédiaire de bâtons sacrés et magiques les "Inao" entourés de touffes de copeaux, qui font songer aux "Gohei" des temples Shintoïstes. Les Aïnos pratiquent un culte de l'ours, probablement d'origine totémique: La cérémonie Iyomante (イオマンテ), culte dit de la prière iomante, est une cérémonie religieuse de l'ethnie des Aïnos du nord du Japon, c'est « la cérémonie de l'esprit ours ». L'une des cérémonies les plus importantes. La cérémonie à quelque peut évolué de nos jours mais dans ça forme la plus traditionnelle, chaque année, au mois d'octobre, un ours est immolé et mangé solonnellement en commun. Capturé tout jeune, cet ours doit être amené au village, allaité par une femme et élevé pendant deux ou trois ans avec toutes sortes d'attentions. Le jour du sacrifice, après qu'il ait été gratifié de nombreuse prières par lesquelles on lui demande d'excuser le traitement qu'il va subir, il est étranglé ou tué à coups de flèches au milieu des gémissements et des larmes des femmes. Cette cérémonie vise à renvoyer l'esprit de l'ours à ses ancêtres, ses père et mère. Les Aïnos croient que l'animal, avant de se réincarner, se rendra en ambassadeur dans le pays invisible des ours afin d'obtenir des prises abondantes pour les chasseurs (l'ours indigène de ces régions froides est en effet la nourriture principale des Aïnos). Le sacrifice est ensuite suivi d'un repas en commun. L'ours est mangé, mais il est aussi invité à participer au repas, sa tête tranchée étant posée sur la table, à la place d'honneur, et les meilleurs morceaux de son corps lui sont offerts. 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Les récits du Shintô:

    Les ancêtres des Japonais actuels qui, progressant du sud vers le nord, refoulèrent les Aïnos et s'assurèrent le contrôle de tout l'archipel, venaient, semble t'il, de deux bases fort éloignées l'une de l'autre: certains, de l'ethnie des Ouralo-Mongole, de la Chine à travers la Corée. Les autres venant de l'ethnie des Malayo-Polynésiens, de l'Océanie par la mer. Ces mouvements de peuplement durent s'étaler sur tout le premier millénaire avant notre être. La tradition Japonaise fait remonter la fondation de l'emprire au légendaire Jimmu, le premier Tennô, qui aurait vécu de 660 à 585 av. J-C.

    Jusqu'au VIe siècle, le Japon vécut presque entièrement isolé du continent Asiatique. Les croyances religieuses se transmettaient oralement. Le Shintô n'a d'ailleurs pas de véritable littérature sacrée et en dehors des prières rituelles récitées au cours des sacrifices et d'ouvrages théologiques récents comme ceux de l'école de Motoôri. Les sources écrites se résument au Kôjiki et au Nihongi, qui furent composés au VIIIe siècle, à l'heure ou le Japon , dout le centre politique et spirituel se trouvait alors à Nara, prenait pour la première fois conscience de son génie propre en face de l'influence croissante du Bouddhisme.  

    Les livres sacrés du Japon le Kôjiki, le Nihongi et l'Engishiki :

    Le Kôjiki est le receuil des choses anciennes, c'est un livre qui se présente comme une chronique des événements survenus depuis la création du monde jusqu'à la fin du règne de l'impératrice Suiko (628). L'ouvrage, entrepris vers 680 sur les ordres de l'empereur Temmu par un de ses savants Hiyeda no Are, fut interrompu par la mort de l'empereur en 686 et repris ensuite 25 ans plus tard par O no Yasumaro. Ce livre n'a pas de valeur historique, c'est une chronique ou une suite de comptes. Mais le Kôjiki à une préface qui est essentielle pour l'histoire religieuse, puisqu'elles expose au lecteur les divers mythes et récits légendaires qui sont la base du Shintô.  Un peut comme nous avec notre Edda Poétique si on peut dire. Yasumaro collabora également à la rédaction du Nihongi ou Nihonshoki soit en sommes les chroniques du Japon. C'est une oeuvre collective composée en 720 sous la direction du Prince Toneri. Le livre se présente de la même manière que le Kôjiki, les chronologie et les récits légendaires sont les mêmes ou presque parce qu'il y a de nombreuse variantes entre les deux livres. Au cours des IX et X e siècles, on commença à fixer par écrit l'ensemble des lois politiques et religieuses. En ce qui concerne le Shintô, le plus intéressant de ces recueils est l'Engishiki qui forme le codex des livres et des réglements de l'ère Engi, rédigé vers 930 il se compose de cinquante livres dont dix traitent des fêtes, du clergé, du cérémonial, des temples et des dieux auxquels ils sont voués. Dans le huitième livre on trouve 27 textes liturgiques, ou noritos ici il s'agit de prières rituelles à vertu magique, sans doute très anciennes, qui servaient lors des grandes fêtes. Un autre code, le Taisho, est en partie consacré à l'organisation du sacerdoce et des fêtes. 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Le Mythe de la création du monde:

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?Si vénérables soient ils, ces livres ne peuvent pas nous donner l'image du Shintô primitif, à l'époque où ils furent composés, la Chine exerçait déjà une forte influence profonde dans la mentalité Japonaise. Certains mythes rapportés dans le Kôjiki font même songer à une traduction Japonaise, c'est à dire concrète, imagée, romanesque, de concepts essentiels de la pensée Chinoise. Il est ainsi probable que les couples divins, dont le rôle est capital dans la cosmogonie Shintöiste, ont été inspirés par la fameuse doctrine Chinoise des principes mâle et femelle, soit le ying et le yang. Mais les mythes Shintoïstes révèlent aussi une foule de détails concernant les coutumes et l'histoire de l'ancien Japon. Le Shintô ne se donne pas comme une révélation divine, ni comme le message d'hommes inspirés, tels les Rishi du Védisme. Tout commença par des rites, que les anciens Japonais consacrèrent en prêtant l'initiative à des dieux ou des esprits, avec une fièvre d'imagination naïve et pure, comme une sorte d'ivresse romanesque et d'énergies spirituelles incomparables. Le premier mythe du Kôjiki constitue une curieuse cosmogonie, faite à partir du Chaos primordial, absence de tout être, naquirent sept générations divines. C'est alors qu'a la septième génération parut le couple Izanagi-Izanami, les démiurges du Shintô. Le monde n'était encore qu'un limon visqueux et informe. Le couple divin, ayant reçu des dieux la lance sacrée, faite d'une pierre précieuse, monta sur le "pont du ciel" (une sorte d'ombrelle géante, donc différente de notre Bifröst dans la tradition nordique) et se mit à donner des coups de lance dans la matière primordiale. L'écume des eaux se solidifia, une île apparut. Le frère et la soeur descendirent alirs sur l'île, y célébrèrent leurs noces et de cette union naquirent successivement, sous les traits de jeunes filles admirables de beauté et de noblesse, les huit îles de l'archipel, puis les dix divinités symbolisant les grands phénomènes de la nature, qui donneront la fertilité aux îles, les dieux du vent, de la mer, de la pluie, des arbres, des montagnes, des marais, des saisons, de la nourriture. Le dernier venu de ces êtres supérieurs fut le dieu du feu. En naissant, il causa une grave brûlure à sa mère Izanami qui en mourut. Izanagi tailla alirs en pièces le dieu du feu, dont le sang ardent donna naissance à 16 autres divinités. Enstuite Izanagi partie dans le monde souterrain du Japon pour retrouver Izanami, mais en vain il n'arriva pas à récupérer Izanami. Elle fait partie du royaume des morts, les forces souterraines sont des ennemis jaloux du monde des vivants et de la lumière des kami. Ses forces font la chasse et cause des ennuis à Izanagi depuis ce jour. Pour ce purifier des souillures du monde souterrain, Izanagi c'est au cours d'un bain lustral qu'il y eu un acte magique dans les rivières du Japon des dieux naquirent de ses vêtements et aussi de chaques parties de son corps au fur et a mesure qu'il se lava, les suprêmes Kami sortent de son visage, de l'oeil gauche la brillante déesse solaire Amaterasu, de son oeil droit le dieu de la lune Tsukiyomi, de son nez enfin le futur maître de l'océan Susanowo. 

    Le Mythe solaire d'Amaterasu:

    Parmi les trois grands dieux Amaterasu était appelée à tenir une place importante dans leLe Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique? panthéon Shintoïste. Elle est Amaterasu-Omikami, c'est à dire "la grande et auguste divinité qui brille dans le ciel". A l'origine, c'était une des divinités naturistes les plus simple, comme de nombreux peuples les Japonais avaient dû attacher une importance particulière au culte du soleil, comme nous avec Balder ou Sunna/Sol, dans le cas présent le fait que les Japonais aient une déesse du soleil et un dieu de la lune, à savoir Amaterasu et Tsukiyomi ça les rapproches de nos les païens nordiques avec Sunna (ou Sol) et Mani, c'est vraiment quelque chose que nous retrouvons assez peux dans d'autres panthéons. Dans la mythologie Shintô Amaterasu reçut le devoir de gouverner l'ordre du monde. Sous sa main bienveillente, la lumière et la paix régnaient sur la terre. Mais cette quiétude fut assez vitre troublée par la turbulence de son frère, Susanowo, car de caractère très impétueux et non content de dominer la mer, celui-ci libére le coursier céleste et le laisse dévaster les rizières d'Amaterasu, il s'amuse ensuite à combler les canaux d'irrigation construits par la déesse, et à répandre des excréments dans son palais et aussi à d'autre plaisanteries. Ici Susanowo est assez semblable à notre Loki qui fait des mauvais tours aux autres dieux. Finalement Susanowo se laisse tomber par un trou du toit dans la salle où sa soeur Amaterasu est occupée à son métier à tisser. La déesse sursaute, se blesse et avec une navette et cette foi l'indulgence est à bout. Aussi boudeuse que jolie femme, Amaterasu décide de se retirer dans une caverne dont elle bouche soigneusement l'entrée. Le monde est alors frappé de stupeur, le soleil a disparu, la plaine céleste où la plupart des dieux ont leur demeure est plongée dans les ténèbres, de même que la terre entière, sur laquelle les cataclysmes se déchaînent. Un conseil extraordinaire des huit cents myriades de dieux est immédiatement convoqué, le plus sage des Kami, Omoi kame no Kami, est alors chargé d'élaborer un plan stratégique pour faire reparaître la lumineuse déesse. Tandis que l'un des dieux commence à réciter les prières rituelles, un autre dieu va se cacher près de l'entrée de la grotte, un grand feu est allumé puis la déesse Ame no Uzume presque entièrement dévêtue, monte sur des tréteaux et se met à danser en prenant des poses lascives. L'assemblée des dieux, qui assiste au spectacle, éclate d'un rire qui secoue la voûte du ciel. Intriguée, curieuse, Amaterasu ne peut se retenir d'entrouvrir la porte de sa caverne. Pour exciter sa vanité féminine, les dieux lui tendent le miroir qui restera jusqu'à nos jours le symbole sacré de la déesse. Amaterasy fait un pas, le dieu de la force la saisit par la main, l'entraine au dehors. Prise au piège, la déesse se résigne alors à rester parmi les dieux, "la plaine des hauts cieux" et "le pays central des plaines et des roseaux". C'est à dire la terre, s'illuminent de nouveau. Mais l'arrogant Susanowo doit maintenant rendre des comptes, il est condamné à une amende de mille tables d'offrandes, il est de plus exclu du panthéon et exilé sur la terre, dans la région d'Izumo, où il fonde un royaume. Les dieux cependant ne lui pardonnent pas et ce n'est pas de lui, mais du petit fils d'Amaterasu, Ninighi, dont la venue ici bas aura été préparée par plusieurs messagers divins, que naîtra la dynastie fondatrice de l'Etat du Japon. 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Le Mythe de la divinité Impériale:

    Au mythe solaire d'Amaterasu se rattachent en effet les prétentions Japonaises relatives à l'origine divine de la famille du Tennô. Selon une hypothèse développée par P.Martin dans son livre "le Shintoïsme ancien" écrit en 1927, la rivalité d'Amaterasu et de Susanowo suivie de la punition de ce dernier, pourrait n'être que la trasnscription mythique d'événements de l'histoire ancienne du Japon. Dieu tutélaire du pays d'Izumo, qui défendit longtemps son indépendance contre la volonté conquérante des Princes du Yamato, Susanowo aurait été victime d'une véritable compagne calomnieuse montée par les prêtres du Yamato qui le représentèrent comme un dieu méchant, destructeur, bon à étre relégué à l'écart, et ses fidèles eut reconnu la suzeraineté de l'empereur, on trouva des avantages à réviser le procès de Susanowo en réhabilitant celui-ci, le Tennô se conciliait les prêtres locaux, de même qu'Izumo avait fait soumission aux princes de Yamata, Susanowo reconnaissait la primauté d'Amaterasu et se voyait réintroduit dans le panthéon Shintoïste.  C'est par la poésie et l'énergie fantastique de l'inspiration et de l'imaginaire que le mythe solaire d'Amaterasu s'épanouit finalement dans la rude et guerrière volonté de la puissance Japonaise incarnée par l'empreur. Lorsque la terre fut prête pour le recevoir, Ninighi le petit fils d'Amaterasu, descendit dans l'archipel plus exactement dans la région occidentale de l'île de Kiousiou. Il portait avec lui le miroir, le sabre et le collier précieux, symboles de la déesse solaire et restés les emblèmes vénérés du pouvoir impérial. Le premier empereur humain fut le petit fils de Ninighi : honoré sous le nom de Jimmu-Tennô c'est à dire "l'impérial guerrier divin", il étendit l'empire de Kiousiou jusqu'à la grande île, fonda le royaume de Yamato et, selon la tradition conservée dans les écoles Japonaises, fut le premier ancêtre de la dynastie qui gouverne encore l'empire et qui par Jimmu-Tennô, peut ainsi se flatter de remonter à Ninighi et, plus haut encore, à sa grand mère, la déesse solaire elle-même. Vraiment chercherait on le sens symbolique de ces mythes qui sont la fête d'imagination joyeuse et gratuite que l'enfance d'un peuple se donne à elle même. Ils nous révèlent néanmoins, en ébauche, certains traits durables du Shintô: rites de la purification (le bain d'Izanagi après sa remontée du royaume souterrain), du sacrifice (édictés par le sage dieu Omoi Kame no Kami pour faire revenir Amaterasu à la lumière), de l'expiation (l'amende infligée par les dieux à Susanowo). La descente d'Izanagi dans l'obscurité du monde d'en bas à la recherche de son épouse disparue trahit d'autre part le sentiment profondément pessimiste que les premiers Japonais avaient de la mort: les défunts sont prisonniers du "pays ténébreux", réceptacle de toutes les impurtés de la terre. Ils sont alors souillés (Izanami ne peut remonter sur la terre car elle a déjà mangé la nourriture du pays des ténébres), ils n'ont plus le souvenir de leurs affections passées, ils éprouvent même haine et envie pour les vivants (Izanami se joint aux esprits obscures et poursuit forcément celui qu'elle à aimé un jour). Cette eschatologie lugubre est typiquement Japonaise et c'est à la suite d'influence Chinoises qu'elle a peu à peu disparu du Shintô. On en retrouve parfois la trace dans la culture populaire du Japon, je pense dans les films Ghibli, où il y a aussi un merveilleux plus lumineux et féerique. Chose qui va bien avec la vision Bretonne du monde, je parle dans mon cas quand je regarde un de ses films animés, de plus les paysages avec la terre, la montagne, les falaises et surtout la mer. Tout ça plus l'aspect féerique, magique, esothérique et spirituel, ça procure un étrange sentiment pour moi, comme d'être face à quelque chose qui est à la fois familier et dépaysant. Les Bretons ou les Celtes ont un peut la même vision de leur terre, de leur héritage et de leur folklore qu'en ont les Japonais à propos de leur pays et de leur culture. Mais je me répéte encore. Le plus important reste la Mythologie Japonaise et le caractère distinctif qu'ils donnent sur le Shintô et la culture du pays en générale. Pour les Japonais leur pays est une terre sacrée bénie des dieux et leur empereur est divin.  

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Les dieux ou "Kami":

    Le mot "Kami" est la traduction de "Dieux" en Japonais, mais le terme Japonais est plus complexe que ça, il comporte certes l'idée du divin, mais sans cette nuance d'individualité qu'y mêlent les langues occidentales. Kami c'est tout ce qui est "supérieur" ou "élevé" voir même "au dessus" ou "plus haut", bref tout ce qui impressionne, qui impose le respect ou éveille la crainte. Un mot qui est encore chargé  de l'inquiétude primitive en face des phénomènes de la nature, de l'admiration que les premiers hommes vouèrent aux animaux, à la végétation, aux fleuves qui assuraient leur nourriture, de la curiosité qu'ils éprouvaient pour les voix mystérieuses du vent et de la mer, de l'effroi qui les terrassait au spectacle de cataclysmes tels que les éruptions de volcans et les tremblements de terre. Personne mieux que Motoôri, le restaurateur du Shintô n'a mis en évidence l'extrême diversité du panthéon Japonais: "le terme Kami, dit il, s'applique d'abord aux diverses divinités du ciel et de la terre qui sont mentionnées dans les anciens documents, aussi bien qu'à travers leurs esprits qui résident dans les sanctuaires où ils sont adorés. Bien plus: non seulement les êtres humains, mais les oiseaux, les bêtes sauvages, les plantes et les arbres, la mer et les montagnes, toutes les autres choses quelles qu'elles soient, qui peuvent imprimer crainte et respect à raison de leur puissance extraordinaire et dominatrice, sont appelées Kami. Elles n'ont pas besoin d'être distinguées par une plus grande bonté, noblesse ou serviabilité. Des êtres malfaisants ou dangereux sont aussi appelés Kami, pourvu qu'il soient généralement un objet de crainte. Parmi les Kami qui sont des êtres humais, il est important de parler des Mikados successifs. Les Mikados se sont des hommes divins, divinisés. Dans les temps anciens du Japon, mais aussi dans les époques plus modernes. Il y a eu des humains divinisés, quoi que n'étant pas acceptés par toute la nation, ils sont traités comme des dieux dans une province particulière, dans un village, dans une famille... Parmi les Kami qui ne sont pas des êtres humains, j'ai à peine besoin de citer le tonnerre. Il y a aussi le dragon, l'écho de la mer ou du vent. Il y a aussi les renards; tous sont des Kami à cause de leur nature quelque peut effrayante ou malfaisante. Le Nihongi et le Manyoshiu donnent le nom de Kami au tigre et au loup également. Il y a bien des cas où ce sont les mers et les montagnes elles même qui sont appeller Kami. Ce ne sont pas leurs esprits qu'on veut désigner, le nom s'applique directement à la mer ou à la montagne. Parce que ce sont des choses terribles. Le Shintô reconnaîtra donc toutes sortes de dieux, en nombre considérable et d'ailleurs sans cesse croissant, puisque tout héros, tout homme remrquable d'une manière ou d'une autre, peut être admis parmi les kami. Que les anciennes légendes évaluent à 80, 800 ou 1.500 myriades. 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Les forces de la nature divinisées:

    Les dieux suprêmes, les plus anciens, sont des personnifications des grandes forces cosmiques. Au sommet du panthéon ce trouve la déesse solaire Amaterasu elle occupe une place incontestée. C'est la divinité la plus honorée des Japonais. Elle règne sur le ciel, entourée d'une cour d'étoiles, mais son pouvoir ne s'étend pas à tout l'univers : il s'arrête au seuil du séjour des morts, du royaume souterrain d'Yomi, et même en ce qui concerne les affaires des vivants sur terre, Amaterasu, avant toute décision importante, doit prendre l'avies du conseil des dieux. 

    Il existe d'ailleurs un "grand maître de la terre"; Okumi Nushi, ou encore Omamochi "le dieu au grand nom" personnage puissant et vénéré, il est le brillant second d'Amaterasu et la tradition assure que chaque année, au mois d'octobre, tous les autres dieux viennent lui faire leur cour en son temple d'Oyashiro. Des deux frères d'Amaterasu, sortis en même temps qu'elle du visage d'Izanagu, Tsukiyomi, le dieu de la lune, est à peu près oublié des fidèles Shintoïstes d'aujourd'hui: la plupart de ses fonctions ont été transférée à Susanowo, définitivement amendé: dieu de l'océan, il protège aussi les couples d'amoureux. Connu sous de nombreux noms, dont le plus usité est celui d'Atago (une de ses principales résidences se trouvant sur le Mont Atago, près de Kyôto), le dieu du feu a conservé le prestige redoutable qu'il acquit aux temps primitifs, lorsque les anciens Japonais voyaient leurs huttes de bois sans cesse ravagées par des incendies. 

    Toutes ces divinités sont cependant éclipsées par un étrange personnage, Inari, le dieu-Renard. Sa popularité peut se comparer à celle dont jouit Amaterasu. Son nom signifie exactement : l'homme du Riz, Inari a pris la succession de la déesse de la nourriture, Toyo uke hime. La dévotion Shintoïste à la nourriture remonte certainement à la plus haute antiquité, à l'origine l'aliment lui même peut être déifié, comme aujou'd'hui encore chez les Aïnos qui adressent des prières au millet. Inari fut d'abord la forme masculine de la déesse Toyo uke hime. On le représente sous l'aspect d'un vieillard avec une longue barbe, monté sur un renard blanc, l'animal est devenu symbolique et ses sattues se dressent devant tous les temples consacrés à Inari. Dans les campagnes où Inari est particuliérement populaire, les gens simple confondent le dieu avec son symbole. De plus il y a l'association avec Toyo uke hime qui affecte la vision d'Inari qui alors a parfois les traits d'une femme Japonaise en Kimono. Mais de toute ses représentations c'est le renard qui est le plus populaire et c'est au renard lui même qu'au nouvel an on offre des sacrifices de riz, de saké, de thé ou de fruits. Tandis que des petites figurines le représentant prennent place dans la maison, sur les autels domestiques. Dans toutes les villes, dans les villages, dans de nombreux jardins privés du Japon on trouve des autels en l'honneur d'Inari et des petits sanctuaires ou des sanctuaires plus grands. Inari assure pas seulement la prospérité des récoltes et des produits de la ferme. Si paradoxal que cela paraisse de la part d'un renard, c'est une sorte de providence universelle qu'on invoque aussi bien pour raccommoder les ménages que pour éviter une épidémie ou retrouver un objet perdu. Ses plus fervents fidèles sont les Geishas qui élèvent autour des temples d'Inari des portiques de bois peints en rouge (des Torris) sur lesquels elles font inscrire leur nom.

    Les esprits de la terre et les héros divinisés:

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?Avec les grands dieux, il n'est guère d'être vivant ou de chose inanimée qui n'ait été divinisé par le Shintô. Voici d'abord les Kuni Danas ou esprits de la Terre, les dieux des volcans, des sources, des rochers, des arbres, des fleurs, dieux gardiens des localités et des routes, un peu comme nos Landvaettir dans la tradition nordique ou nos Korrigans en Bretagne.  Les Kuni Danas sont aussi les patrons des professions et des commerces divers, des dieux tutélaires de la maison et de chaque partie de la maison, de la porte, de la cuisine, du puits, de l'âtre familial, des lieux d'aisance, etc... c'est un peu là encore comme nos Teuz en Bretagne ou les Husvaettir (ou Housevaettir) dans la tradition nordique, il y a aussi les Brownies ce sont des elfes domestiques ou des lutins comme les Teuz qui sont des Korrigans de maison, les Brownies ou en scots : broonie ou brunie, en  gaélique écossais : brùnaidh. Peuvent être parfois confondu avec le Gruagach qui est une ancienne divinité de la nature et qui avait pour fonction de protéger les fermes et les lieux de vie c'était un dieu de l'ancien panthéon Pictes, les Pictes étaient des celtes Brittoniques comme les Gallois, les Corniques ou les Bretons. Pour en revenir au Japon et au Shintô les esprits de maison étaient aussi des divinités qui avait pour fonctions de protéger les objets domestiques, comme les chaudrons, les casseroles, les meubles, le peigne, les lits ou les futons (les lits japonais son bas et en bois ou alors se présente sous forme de futon, soit un matelas avec une couverture facilement rangeable). Quelque animaux sont particuliérement honorés comme : les serpents, les oiseaux qui sont respectés comme des messagers divins (chose qu'on retrouve aussi en Europe dans le Druidisme ou l'Asatrù). Et autrefois en temps de guerre les Japonais ont même célébré des sacrifices en mémoire des chevaux défunts au champs d'honneur. Jusqu'à la fin du 19e siècle, le culte du phallus c'est maintenu dans les campagnes, de nombreux emblèmes phalliques se dressaient le long des chemins et dans les champs, ils disparurent peu à peu, à la suite d'édits du Mikado dont la sévérité avait été éveillée par les critiques des voyageurs occidentaux, d'origine évidemment primitive, ce culte phallique était associé à celui d'Inari la divinité de la nourriture et par la suite de la fécondité végétale et animale. Ce culte me fait penser aux pratiques rituels des anciens Vikings pour Freyr avec un lien les chevaux aussi. 

    Toutes les divinités Shintoïstes ont le trait particulier d'être fort peu divines. Ce sont des surhommes plutôt que des dieux. Dans la tradition nordique avec nos mythes, surtout celui de la créations du monde ou dans d'autre cas comme celui de la déesse Skadi, nous pouvons nous rendre compte que les dieux étaient à la base des géants ou avaient des liens avec les géants, fils de géants pour Odin ou Fils d'un dieu et d'une géante pour Thor. Se qui montre que nos dieux sont des géants qui se sont divinisés une peut comme sur le modèle Shintô ou des êtres humains se sont divinisés, mais il s'agit d'humain ou d'esprit de la nature, pas de géants nous pouvons retrouver aussi ça avec les Bouddhistes, oui nous retrouvons ça dans le Bouddhisme avec la notion de l'éveil du Bouddha. Pour en revenir au Shintô quand les humains sont divinisés ou plutôt deviennent aux yeux des Japonais des surhommes, c'est que hormis leurs pouvoirs fantastiques, rien ne les distingue de la commune condition terrestre. Beaucoup ont fait leur demeure dans la "haute plaine céleste" (l'asgard du shintô), mais beaucoup aussi vont chercher l'aventure dans les îles de l'achipel Japonaise et s'éprennent de mortelles auxquelles ils laissent des enfants. Mortels, certains d'entre eux le sont aussi, à commencer par la mère des dieux, Izanami. Leur science est limitée, comme leur pouvoir et on les voit, tout de même que le plus humble des paysans, recourir à la divination pour connaître l'avenir. C'est ici encore quelque chose qui me fait penser à nos dieux du panthéon Scandinave, qui sont mortels, ont le vois dans les mythes sur la partie qui parle du Ragnarök bien sur mais aussi dans la partie qui parle de la mort du dieu Balder tuer par une ruse de Loki. La notion de destin qui ne peut être évité aussi fait partie de la spiritualité nordique et nous permet de comprendre que la condition humaine est difficile, que nous avons tous des épreuves et des étapes à surmonter, que nous ne sommes pas toujours égaux face à ces épreuves et que les dieux en endurent eux aussi. C'est quelque chose qui semble être en commun entre le Shintô et l'Asatrù ici.Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    Entre la terre et le ciel, entre les hommes et les dieux, les rapports sont continuels, familiers et même familiaux, puisque non seulement l'empereur mais un certain nombre de grandes familles s'arrogent une origine divine.  Le folklore Japonais à ce sujet promulgait une hiérarchie divine, pas simples décrets par exemple tombés en défaveur, certains dieux anciens se voyaient dégradés, remplacés par des nouveaux venus, empereurs, ministres illustres, guerriers héroïques promus après leur mort au rang de Kami. Cet usage, ignoré du Shintô primitif, s'est répendu au cours des siècles: on en vient bientôt à penser que tout homme ou femme était appelé(e) à devenir Kami. Le panthéon Shintoïste ressemble donc à une sorte de tableau d'honneur de la nation Japonaise. Douze Mikados sont divinisés et honorés, en particulier Jimmu, le fondateur de la dynastie et Meiji, mort en 1912, dont le règne restaura complètement la puissance impériale. La gloire de ces deux personnages est toutefois surpassée par celle de l'empereur Ojin (vers 201-310) qui est devenu le dieu de la guerre sous le nom d'Hachiman, "le dieu des huits bannières". Selon la léganede, cet Ojin était encore dans le ventre de sa mère, l'impératrice Jingô, lorsqu'il décida celle-ci à rentreprendre la conquête de la Corée, il ne vit le jour qu'à la fin des opérations militaires, trois années plus tard. Parmi les hommes d'Etat élevés aux honneurs divins, le plus important est probablement le ministre Sugahara Michizane (847 -901), il porte dans le panthéon shintoïste le nom de Temmangû. Michizane appartenait à une vieille famille qui avait la prétention de remonter au dieu des lutteurs et des potiers, et, par ce chaînon, à la déesse solaire elle-même. Homme très savant (on a fait de lui le patron des écrivains et des érudits). Michizane avait l'humeur vindicative, ayant été renversé à la suite d'une conspiration de palais, il obtient grâce au soutien de la population une propte revanche posthume. Il devint Kami, tua ses ennemis d'un coup de foudre (son pouvoir sur les éclaires contunue d'être redoutable dans les croyances Shintoïstes). Par la suite il ne cessa de tourmenter par des maladies et de lugubres apparitions l'empereur qui l'avait disgrécié. Alors comme le soulignait Motoôri, la pratique des bonnes moeurs, toujours souhaitable, n'est pas une condition indispensable pour être admis au rang des dieux: Dahlmann raconte par exemple qu'à Tokio au début du siècle dernier, le tombeau d'un brigand condamné à mort et exécuté devint un centre de dévotion superstitieuse, le peuple estimant que l'âme d'un homme si fort ne pouvait, après sa mort, que devenir très puissante et secourable. Le Shintô échappe décidément aux habituels critères des religions : ascétisme, renoncement, charité y sont des notions à peu près inconnues. La loyauté même n'y est estimée qu'à l'intérieur du clan national. Il ne s'agit pas de "bien vivre" mais de vivre fortement, d'exalter toutes les formes de l'énergie pour créer un peuple de valeureux. 

    La pureté rituelle: 

    Le Shintô a t'il alors une vraie morale? Il est assez significatif que la question puisse être posée et que les meilleurs Japonisants ne puissent se mettre d'accord sur la réponse. Il est plus curieux encore de voir des Shintoïstes, loin de se trouver gênés par les lacunes de leur religion dans le domain,e de l'éthique, en tirer une sorte de vanité, sous prétexte que l'homme Japonais est de nature noble pour pouvoir se passer des commandements précus et rigides d'une loi morale. 

    Le Shintô primitif n'ignorait pourtant pas la notion de Faute le "Tsumi" (罪) soit une entorse à la moralité ou l'éthique religieuse, particulièrement au Shintô. Celà pourait être rapprocher de l'idée du péché des religions occidentales Monothéistes. En celà la moral du Shintô ressemble beaucoup à la voie de l'Asatrù dans les religions occidentales Polythéistes, avec la notion du "Wyrd" (ᚹᛇᚱᛞ)  le destin qu'il faut accomplire en conscience de "l'Örlög" (ᛟᚱᛚᛟᚷ) qui symbolise l'héritage, le passé, et la sommes de nos actions avec leurs conséquences qui se matérialise dans le Wyrd, il y a ici une notion de valeur basé sur le dépasement de soi qui n'est pas sans rappeler le concepte Shintô de la morale. 

    Pour le Shintô la prière de la grande purification le Norito Nakatomi, énumère par exemple, après les sept Tsumi "céleste" commis jadis par Susanowo, une série de quatorze Tsumi terrestres. Mais l'on s'aperçoit que la notion Shintoïste de Tsumi recouvre aussi bien les actions vonlontairement méchantes (destruction des biens, des rizières, du bétail de ses voisins, actes d'envoûtement, fautes contre la morale sexuelle, telles que l'inceste, la bestialité, etc.) que les infirmités (comme les exroissances de peau), des accidents naturels, des maladies, l'accouchement des femmes, la foudre, les sévices des rapaces, ... etc. 

    C'est ici ou la tradition différe, dans la tradition Nordique ou la tradition Indo-Européennes la maladie est perçu comme un signe des dieux ou des ancêtres avec une notion d'élection et de maladie initiatique, chose qu'on retrouve dans le Chamanisme sibérien également. 

    Le Shintô à la notion de faute morale, substitue en fait celle de la souillure. La pureté rituelle, extérieur, prime sur la vie intérieure. Plus tard, sous l'influence des idées Chinoises, du Confucianisme et du Bouddhisme, il s'élaborera une sorte de morale Shintoïste rudimentaire, d'ailleurs essentiellement politique, résumée dans la valeur guerrière et la fidélité absolue au suzerain et à l'empereur. 

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

    L'angoisse de la mort et le culte des ancêtres:

    Le mythe de la descente dans le monde souterrain d'Izanagi nous a fait entrevoir sur quel fond d'amertume désespérée se détachait la geste lumineuse de l'héroïsme Japonais ancien, les morts sont ennemis des vivants, ils les jalousent, ils reviennent les tourmenter, leur royaume ténébreux est sans chemin de retour. Aussi dans les anciennes époques, les Japonais ne se contentaient pas d'enterrer profondément les cadavres des morts, ils les ligotaient, parfois même les enchaînaient. Les corps était décharné complètement et l'on peignaient les os en rouge, couleur de sang, symbole de la force vitale, comme s'il s'agissaitn dans la mort même, d'enfermer et de contenir le néant. Même les rites funéraire emprints d'une plus tendre piété trahissent une semblable méfiance à l'égard des morts, si l'enterrement est accompagné d'une fête avec un banquet, des chants et des danses, c'est qu'on essaie de distraire le défunt de son malheur, qu'on espère qu'il en gardera de la reconnaissance pour ses descendants et ne viendra pas les troubler. Ici nous retrouvons des choses qui font penser au coyance du folklore Européen à propos des Vampires ou alors des Draugar dans la tradition Nordique. Mais éloigné de l'image des héros qui voyages avec les valkyries pour le pays des dieux et la grande salle d'Odin. 

    Le culte des ancêtres, qui tient une grande place dans le Shintô actuel, est une importation Chinoise et Confucéenne. Devenus d'invisibles Kami, les morts veillent sur leur famille. Ici comme le modèle nordique avec les Disir ("Dises" déesses ou ancêtres féminins qui veillent sur leur famille), ou les morts masculins qui dans la culture nordique sont rapprochés des Alfar ("Elfes" ou ancêtres masculins qui veillent sur leur famille), ici on retrouve un peut cette notion avec les morts devenus Kami. Dans le sanctuaire domstique est conservé le Mitamaya "la maison auguste des âmes" coffret de bois blanc remfermant le Tamashiro ou "marque des âmes" qui est l'analogue de la tablette Chinoise et devant laquelle on présente les offrandes de riz, de gâteaux, de fruits, de saké ou de fleurs. Le Shintô se plaît à souligner la dépendance des vivants à l'égard des morts: "ceux ci sont informés de toutes les nouvelles qui concernent la famille. Quand un jeune homme va étudier en Europe, quand un fonctionnaire va servir sa patrie à l'étranger, quand un marchand entreprend un long voyage pour ses affaires, il commence par faire visite à la tombe de ses ancêtres pour prendre congé d'eux. Quand sa demeure est fixée loin de cette tombe, il fera souvent un long voyage pour la visiter et y apporter des offrandes. Comme tous les autres éléments de la religion Japonaise, cette piété envers les morts garde un aspect tout terrestre et politique. Le Bouddhisme seul donna aux Japonais une vue métaphysique sur les fins dernières de l'homme. Toute idée de rétribution des bonnes et mauvaises actions après la mort est au contraire absente du Shintô. 

    J'ai écris déjà sur les promesses du druidisme et le devenir des âmes des défunts dans la tradition nordique, et des questions que j'ai développer sur le sujet du druidisme aussi et des influences culturels, mais également les critiques par rapport à ce qu'en Europe on appel "new âge", quand il s'agit de syncrétisme, dans certain cas il existe des syncrétisme historique pourtant, j'admire le Shintô pour ça loin des critiques vaines et de ce genre de problèmes. Alors je vous mets les liens ici: 

    Le concept nordique de l'au-delà

    Le Druidisme : Est-ce vraiment celtique ? Et la promesse du Druidisme

    Les différences entre le Paganisme Nordique et les autres formes de Paganisme de Bretagne

    La comparaison entre le destin chez les celtes et les nordiques

    Les revers du Druidisme, sans découragement

    Les Druides et le Druidisme

     

    Pour finir sur le Shintô:

    Dans le druidisme il y a une notion de religion en tant que terme qui consiste à relier l'homme à ce qui est supra-humain. Les êtres, les morts, les esprits de la terre, les dieux... Je trouve qu'on retrouve ça dans une certaine mesure dans le Shintô. Il y a des notions de respect, le respect des êtres, de leur devenir, de la nature qui nous entoure et de la recherche d'une certaine équilibre qu'on retrouve dans le Shintô et qui est aussi présent dans le druidisme et la tradition nordique. Ce que nous partageons ici celon moi c'est la dignité, le respect de ce qui nous entour et la tolérance, l'ouverture et la prééminence de l'amour de la tradition. Et une chose est sur c'est que nous avons tout a gagnier celon moi à chercher les réponses qu'ils nous manque parfois dans cette ancienne religion primordiale qu'est le Shintô. Je m'en inspire grandement et tends à me rapprocher de cette belle tradition qui me fascine grandement. Je n'ai surement pas fini d'écrire des sujets sur le Shintô j'en écrirais probablement d'autres il y a tellement à dire dessus. Il faut lire des livres sur le sujet, découvrire des films ou des documentaires je suis loin d'en avoir fait le tour encore. J'espère que ce sujet vous à intéresser et comme moi vous a permis de vois la tradition nordique ou de druidisme d'un autre oeil. Le points de vu et les traditions Japonaises sur la pratique d'une religion traditionnelle, la spiritualité et le polythéisme peuvent avoir vocation à enrichire les notres.

     

    « Je peux vous conduire à la source, mais je ne peux pas boire l'eau à votre place. »

    -Bouddha-

     

     

    Le Shintô Japonais comme modèle pour la spiritualité Nordique?

     

     

     

     

     

     

     Sources:

    Les photos:https://www.pexels.com/fr-fr/chercher/japon/

    https://www.facebook.com/welcometooitapref

     https://www.facebook.com/groups/1062759207181653

    "Shintô" par W.G.Aston, Londres 1905

    "Le Shintô, la source de l'Esprit Japonais" par Emiko Kieffer, Editions Le prunier. 

    "Les religions et les Philosophies d'Asie" par Michel Mourre, Editions de la table ronde. 

    "Les secrets de l'univers en 100 symboles" par Sarah Barlette, Editions Vega.

     


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