• Yule: le sens du mot, les origines de la fête.

    Yule: le sens du mot, les origines de la fêtes:

    Le mot Yule:Yule: le sens du mot, les origines de la fête.

    Le mot Yule dans son orthographe le plus en usage en Français et en Anglais est une déformation du nom d'origine de la fête. On trouve ce terme dans le mouvement néo-Païen, et chez les reconstructionistes Nordique dans la Forn Siðr; l'Odinisme, Ásatrú et Vanatrú, comme dans le Kindred Midgard ou j'étudie et réalise des blots avec les collègues nordiques.Yule est donc une version païenne de Noël, on le rencontre très communément en décembre à travers le monde Anglophone, le mot "Yule" est très commun, il apparaît sur les cartes de voeux dans les titres des dessins animés et dans la littérature romantique. On retrouve également ce mot dans des expressions populaire comme "Have a good Yule", ou encore "Happy Yule"ou le plus populaire "Have a blessed Yule", mais aussi en Ecosse en Scots "Hae a guid Yuil". Dans ces pays nous pourrions penser que l'utilisation de ce mot par des personnes qui ne sont pas forcément dans les milieux du paganisme, pourrait être une sorte de contournement du mot en Anglais "Christmas" (la messe du Christ) ce n'est pas forcément le cas. Il peut permettre dans une certaine mesure d'échapper à la dimension chrétienne de l'événement. Mais finalement il n'en est rien, "Yule" est largement dénué des connotation antireligieuse, athée ou païenne dans ces pays là ça devient un mot pour la saison. Mais d'où vient ce mot magique de Yule? Sont étymologie est vraiment surprenant. L'origine du mot est purement germanique. En dehors de la zone Anglophone donc des langues Scandinave et plus ancienne comme origine avec le vieux norrois, l'ancienne langue que parlaient les vikings. On retrouve le terme dans les pays Scandinaves, et même jusqu'en Estonie le pays voisin de la Finlande.

    Sous les différentes orthographes possibles:

    • Jul en Suédois, en Danois et en Norvégien.
    • Jól en Islandais.
    • Joulua en Finnois.
    • Jõule en Estonien.

    Il y a également des traces de cette célébration dans le vieil Anglais, issus des peuples Saxons, Frisons, Jutes et Angles qui ont envahi la Britannia parfois aussi appelée "Brittania", est le nom latin de la Grande-Bretagne, qui signifie le pays des Bretons. Nos ancêtres à nous les Bretons actuels ont traversés la manche (appelée aussi la "Mor Breizh" en Breton) au IVème et Vème siècle, au moment de la chute de l'empire romain qui engendra une période de trouples, avec des famines et des épidémies. Et très certainement un phénomène de dépeuplement, les Bretons ont trouvés plus de place en Armorique les Venetes ce sont déplacés aussi. Il y a quelque chose d'important aussi bon ce n'est qu'un détaille et je ne peut pas parler complétement des migrations Bretonnes ici c'est pas le sujet, mais il faut souligné que la romanisation des Bretons ne c'est pas produite de façon aussi aboutie que pour les Gaulois qui à la chute de l'empire Romain étaient tous des citoyens Romains. Et pour nous les Bretons comme les Romains n'avaient pas réussie à romanisé toute l'île n'ayant pas pu franchir le mur d'Hadrien, ni celui d'Antonin. De ce faite les Bretons de l'époque ont pu conserver nombre d'élément de leur culture de l'époque et notamment la langue celtique insulaire qu'ils parlaient. C'est une des raisons pour laquelle nous parlons de re-celtisation de l'Armorique pour cette période. L'une des raisons majeurs aussi c'est les conflits entre les Bretons et les Saxons de l'époque. Une assez grande partie des Bretons restera sur l'île une partie d'entre eux se mêlant à la nouvelle aristocratie qui se mettaient en place, et dans les montages de l'Ouest des Bretons se regroupèrent alors devenant par la suite les Gallois et les Corniques. Il est possible que des éléments cultuels de cette époque de l'année aient passés d'un peuple à l'autre avec la promiscuité. Chez les Saxons de l'époque le nom pour la fête de Yule c'était "Geol" ou "Geola" ou encore "Jeola" ou "Geoli" qui serait issu du vieux norrois "Jól". Le terme en norrois dans d'ancienne poésie pourrait faire référence a "festivité" ou "festin" et est associé au solstice d'hiver, d'autres avancent des théories encore plus originales sur l'arbre de l'étymologie du mot, il y aurait un lien de parenté entre le vieux norrois "Jól" et le Français "Joli" qui aurait donné en Anglais "Jolly" (joyeux), il serai aussi possible qu'il y ai un lien étymologique avec le Breton "Joa" (la joie) ou le mot Breton "Jol" (sève) renvoyant ici à la sève d'un arbre, un arbre sacré comme un sapin? Yggdrasill? La sève de la vie qui revient avec le soleil? Nous ne savons pas si ce nom était utilisé par les anciens Bretons pour cette fête, mais je trouve l'image très poétique. On retrouve également un lien de parenté entre Yule et le dieu Odin, dont l'un des nombreuxYule: le sens du mot, les origines de la fête. noms est "Jolnir", c'est à dire "celui de Yule" ou encore "celui qui préside à Yule". Dans d'anciens textes Scandinaves nous avons aussi "Jólablót", bien ici le nom de la fête est associé avec le mot pour les sacrifices "blót". Ce Jólablót était une occasion de festins lors desquels la bière et l'hydromel n'étaient pas les seuls à couler, car il y avait des sacrifices de plusieurs sangliers qui était offerts pour le dieu Freyr. Appeler aussi Fricco, ce qui pour un Breton renvois au terme "Friko" qui signifie "repas paysan". Un festin à la campagne.  

     

    Moment de connexion et/ou de travail?

    Il est important de comprendre que rentrer dans un collège druidique, une communauté de druide ou un kindred Asatrù nous apporte en premier lieu des connaissances et une structure pour nos rituels, pour l'exercice de nos rituels, le développement de capacité ou de ce qu'on appelle communément des "dons" à voir plutôt comme des facultés de reliences avec les esprits que nous honorons et pour rentrer en relation avec les divinités de foyer et les ancêtres ou la nature. Ici pour Yule ça peut être avec certains des dieux ou des esprits qui président à la saison. Donc voila choisir un chemin c'est bien, et mais ça nous amènera à étudier et à travailler sur la tradition que nous recréons. Pour votre foyer, pour une clairière ou une communauté "x" ou "y". Ainsi de mon côté par exemple je travail avec les folklores Bretons, Ecossais et la aussi la culture ou les éléments scandinaves qu'on y retrouve. Je le fais pour "Ty-Elfed Dieub" mon foyer druidique de culture nordique (dans un contexte Breton puisse que je réside dans le Finistère), pour "Virtual Fire Protogrove" la clairière ou je suis druide et où nous avons de multiple culture de foyer avec comme base l'héritage commun Indo-Européen, et avec le Kindred Midgard de Midgard Folk Assembly, ou nous nous employons à reconstruire la tradition scandinave dans un esprit de communauté. Donc beaucoup de travail et dans ce contexte si vous avez un don tant mieux. Si vous n'en n'avez pas eh bien c'est pas si grave il y a tellement d'autre chose à étudier et à mettre en place! Et à moi d'avoir une vocation de Seidrmandr, de Seidrkona ou d'Ovate, pour devenir un oracle comme la Pythie du temple de Delphe l'était pour Apollon en Grèce ou Loddfáfnir pour Odin dans la culture nordique. Il est vrai que ça aide grandement pour travailler et mettre des rituels en place ou simplement vivre les célébrations de façon plus intense, mais ce n'est pas le plus important, nous n'en avons pas tous besoin pour vivre le moment de Yule. Pour ma part dans le cadre d'une culture druidique indo-européenne, et de l'engagement envers les dieux je peux dire que la tradition dans laquelle nous nous engageons, et le folklore ou l'image des druides ou alors des Gothar dans leur Hof, ce n'est pas simplement venir dans le hof ou sous un chêne une fois par semaine et de croire avec ferveur en priant Thor. En effet il s'agit ici et maintenant et en permanence, d'utiliser les circonstances que la vie place sur notre route pour appliquer l'éthique, et des valeurs comme la persévérance, la piété, l'autonomie et le courage sont nécessaire pour s'engager sur cette voie. Il y a donc bien quelque chose de personnelle dans cette démarche le travail pour notre foyer, et ensuite l'engagement collectif, la dimension collective de nos traditions est surtout intéressante pour les échanges qu'elle permet, dans la fraternité. Il est vrai que j'ai eu de la chance de ce côté là j'ai finalement trouver côté Français dans l'Asatrù et côté Américain, des gens ouvert, amicaux et fraternels dans le respect et avec des valeurs qui pousse à s'engager. Je sais que ce n'est pas toujours le cas alors, surtout en cette période de l'année j'en prend conscience et j'apprécie. Donc pour faire ce travail librement et sincèrement nous avons notre travail personnel a propos de ce que nous mettons en place, de nos cultes personnels et de nos dédications à des divinités, des ancêtres ou des esprits. Il y aussi une notion de travail qui est permanent, à propos des symboles, de la tradition nordique ou de celle qui est en moins bonne état des celtes, et un certain nombre d'outils, des kindreds, des collèges, des communautés, des fêtes, des rituels à recréer, des légendes populaires et des fêtes du folklore des campagnes à comprendre, des langues régionales aussi par exemple avec le Breton le Normand ou l'Alsacien, des langues culturels comme l'Anglais, le Scots, le Norvégien ou le Gaélique. Il y a aussi des sagas, des mythologies à étudier et a comparer, et voila c'est un vrai engagement qui demande du temps et de prendre le temps de lire, d'écrire et de vivre les choses en profondeur. L'achat d'une bibliothèque en conséquence aussi. 

     Est-ce que les Celtes fêtaient véritablement Yule ou le Solstice d'Hiver?

    Bien on n'as presque pas de traces de ça, et je pense en avoir un peux parler déjà dans d'autres sujets que j'avais écrit, ici l'influence de l'idée que Yule est célébré chez les celtes c'est surtout en lien avec les travaux de Ross Nichols pour le druidisme et Gerald Gardner pour la wicca. Ils ont grandement et véritablement contribuer à uniformisé nos fêtes païennes pour les rendre plus populaire et plus accessible pour le plus grand nombre et avec l'idée d'une roue de l'année en partie inspiré par la Fionn's Window, qui est parfois appelée  Fionn's Shield,  d'après le nom du héro Irlandais Fionn Mac Cumhaill, qui était un chef de guerre et un druide, nous retrouvons cette représentation de la roue du temps avec les oghams et les manuscrit irlandais du moyen-âge en référence à ce qu'on appel parfois le calendrier celtique des arbres. Pour ce qui est des calendriers il y a des calendriers de pierre, chez moi en Bretagne à Carnac il y a certaines pierres du site qui sont orientées pour correspondre avec les solstices d'hiver et d'été, il y a aussi d'autre site dans la celtie ou des roches et des sites mégalithique sont en lien avec ce solstice et attester dans des légendes et mythologies celtes, donc ces phénomènes devaient être connue des anciens celtes et des druides, mais on à presque aucune trace dans des calendrier historique, plus dans le folklore donc. Je pense à Newgrange en Irlande, de son nom gaélique "Brú na Bóinne". Il y a aussi le site le plus populaire dans le néo-druidisme et pour les fouilles archéologique aussi à propos de la préhistoire et des hommes du néolithique "Stonehenge", de ce faite depuis plus de 30 ans les archéologues ont fait des découvertes qui nous ont donner des indications sur le site qui est orienté pour marquer les solstices, d'hiver et d'été, puis des recherches ont été aussi faite sur le cercle de pierres bleues dans le centre du cite qui semble marquer les équinoxes et avoir des propriétés symbolique pour les gens qui venaient en pèlerinage sur le site. Puise que des pierres sembles avoir été fragmentées par la main de l'homme et que des fragments ont été retrouver dans des sépultures sur le corps de défunts. Donc possiblement des vertus protectrices, curatives ou symboliques en lien avec des rites funéraires de l'époque qui y étaient associées. Même s’il n’a pas eu le droit à une tombe aussi riche que l’archer d’Amesbury, retrouvé non loin en 2002, la sépulture du mystérieux individu a tout de même été réalisé avec soin. Les archéologues y ont exhumé un protège poignet d’archer et des pointes de flèches, y compris à l’intérieur du corps du défunt. En effet le squelette qui a été exhumé en 1978 et son excellent état a permis aux chercheurs de bien l’étudier. Il s’agissait d’un homme jeune et fort pour l'époque âgé d'environs trente ans. Qui était en bonne santé et haut d’environ 1,78 mètre. Les traces laissées sur ses os, en particulier des entailles au niveau de ses côtes, indiquent qu’il a été tué par une série de trois flèches aux pointes en silex. Ce qui atteste que le site était en lien avec des rituels funéraires, au moment du solstice ce qui montre un lien entre le déclin et le retour du soleil et la mort et la vie. L'hiver aussi est une saison qui est le symbole de la mort chez les anciens peuples comme les celtes ou les saxons. 

    Quand aux mythes qui sont associée à Newgrange et à Stonehenge:

     Pour la renaissances du soleil en Irlande il y a un mythe lié à Newgrange et qui parle du Dieu Irlandais Dagda et de ses frères Elcmar, Nechtan et Midir. Elcmar était éperdument amoureux de sa belle soeur la déesse Boann (ou Boyne) qui gardait une source magique qui dissait à quiconque la visitait la vérité. Elcmar était aussi sombre, mauvais et laid que Dagda était lumineux, bon et beau. Seulement un jour ou Dagda qui était le plus puissant des dieux de l'Irlande, du partir à l'autre bout du pays pour réglé des conflits que les Tuatha dé Danann (les dieux des Gaels) avaient avec Fomoréens. Un peuple de géants énnemis des dieux et des hommes qui n'apportent que le chaos derrière eux. Elcmar demanda à ses frères les dieux Nechtan et Midir de trouver les plus puissants druides de toutes l'Irlande et même de la Britannia. Les dieux partirent à leur recherche et une fois qu'ils les trouvèrent, ils furent de retour devant leur fêtre Elcmar avec seulement trois druide, un pour le royaume d'Eire, un pour la Britannia et un autre qu'il avait trouvés en Alba. Elcmar leur demanda alors s'ils étaient vraiment les plus puissant druide d'Irlande, de Bretagne et d'Ecosse? Ce à quoi ils répondirent que oui! Et Elcmar qui était malin leur demandère de le prouver. S'il pouvait faire en sorte que le soleil ne reviennent plus pendant trois jours et s'ils pouvaient en même temps lui donner l'apparence de son frère Dagda alors pour lui et l'ensemble des dieux de la tribu de Dana ils seraient considérés comme étant les plus puissant Druides de leurs peuples. Les druides firent de la magie et fixèrent le soleil dans le ciel pour quelque jours seulement et donnèrent l'apparence de Dagda à Elcmar. Celui en profita pour se glisser dans le lit de sa belle soeur et coucha avec la déesse Boann. Mais avec la magie du soleil et comme le temps était suspendu, elle se retrouva le lendemain matin, enceinte comme si neuf mois avaient passés. Elle alla donner naissance dans le dolmen du sanctuaire de Newgrange dans le fond du dolmen un enfant si brillant, beau et magique qu'il leva les enchantement des druides et qu'avec lui le soleil revient, les journées s'écoulèrent comme avant. La Boann pour se laver des peines de l'enfantement alla se lavée dans la source qu'elle gardait et la fontaine lui révéla la vérité, qu'elle avait été trompé par son beau frère Elcmar qui s'était fait passer pour son époux. Folle de chagrin elle pleura tellement qu'elle fini pas se changer en rivière, la rivière Boyne qui coule toujours en Irlande. Quand à Dadga quand il revient voir sa femme, on lui présenta son fils Angus Mac Og ou Oengus, qui fit revenir le soleil et écarta la nuit d'Elcmar qui fut banni du royaume de la tribu de Dana. 

    Et le Mythe de la Création de Stonehenge:

    Déjà je vous laisse noter les similitudes entre le mythe de la naissance d'Angus Mac Og et celui de la naissance d'Arthur, qui devient le roi Arthur, il suffit de remplacer les noms de Dagda, d'Elcmar, et de la Boann, par le Duc de Gorlais, le roi Pendragon et la reine Ygerne (ou Ygraine) et de remplacer les trois druides par Merlin, et bien sure aussi de remplacer Angus Mac Og par Arthur Pendragon et vous avez la même histoire dans les Mythes Arthuriens. Je parle de ça parce que je vais en venir à propos du solstice d'hiver notamment au pays de Galles, mais pour Merlin, l'explication la plus célèbre et ancienne dans les mythes de la création de Stonehenge renvoie à la légende Arthurienne. Le légendaire Merlin aurait transporté les pierres d'Irlande selon la chronique du 12e siècle de Geoffroy de Monmouth. Un autre écrivain du 12e siècle, Henri de Huntingdon, a décrit le monument comme « des pierres d'une taille remarquable, élevées comme des portes, de telle manière que des portes semblent être placées au-dessus des portes. Et personne ne semble comprendre comment les pierres ont été si habilement soulevées à une telle hauteur ni pourquoi elles ont été érigées là-bas. » Le nom Stonehenge a été dérivé du terme utilisé pour décrire le monument : Stanenges, qui signifie « gibet en pierre ».

    De ce faite, en Grande-Bretagne:

    Chaque année, plusieurs milliers de personnes, dans les cultures néopaïennes, dans les milieux druidiques et witchcrafts ou wiccans ou dans d'autre mouvement néopaïens, se rassemblent sur le site de Stonehenge, en Angleterre, pour célébrer le solstice d'hiver, et aussi celui du solstice d'été, mais aussi les autres célébrations du calendrier de la roue de l'année païenne. Pour le site de Stonehenge le solstice d’hiver et très vraisemblablement un des moments les plus important de l'année pour venir voir les rayons du soleil parfaitement aligné dans l'axe des pierres. Ce phénomène astronomique, qui correspond dans l’hémisphère nord au jour le plus court et à la nuit la plus longue de l’année, tient une place importante dans le système de croyances de nombreuses cultures. 

    Les trace de Yule en Bretagne et les célébrations de Solstice d'hiver en pays Celte par les Druidismes contemporains:

    Bien sur j'exagère un peut quand je parle de Yule en Bretagne, c'est plus ce que fait un druide de culture de foyer nordique ou un païen Asatru en Bretagne, mais les traces dans le folklore des pays celtes laisser par le passage des Viking comme Yuil en Ecosse ou Geol, mais Geol c'est les saxons.. En Bretagne on à les Gourdezioù, il y a au pays de galles Alban Arthan (Arthuan) mais c'est la Gorsedd du pays de galles qui on replacé cette fête au solstice d'hiver, on a assez peu de détailles dessus mais Alban Arthan c'est l'élévation de l'ours littéralement, c'est probablement plus la grande ours si cette fête à été attester, et encore l'élévation de l'étoile polaire dans le nord c'est début décembre. Le nom  Alban Arthan à été propager par les écrits de Iolo Morganwg, le poète Gallois et druide et faussaire radical du XIXe siècle, que certains plaisantins ou des petits présomptueux traitent de faussaire, juste parce qu'ils n'apprécient pas le druidisme Insulaire ou l'héritage Gallois, hors Iolo Morganwg a fait un travail considérable de recherche et de collectage, de réecriture et de traduction, de misse en place de tout ça dans des rites qui étaient de type maçonique à l'époque. Ne pas comprendre ça c'est ne pas comprendre l'époque dans laquelle évoluait cette résurgence du druidisme, il en va de même du folklore. Viendrait-il à l'idée de quiconque de dire qu'Anatole le Braz est un faussaire aussi ou alors d'Ismaël Merindole qu'il est un menteur, juste parce que cette personne n'apprécie pas le folklore ou l'héritage de Bretagne ou de Provence??? Je trouve ça un peut absurde. Mais bon ... les gens sont libres de penser ce qu'ils veulent, c'est un autre sujet je trouve qu'il y a beaucoup de différences entre le druidisme Insulaire des pays celtes et des peuples comme l'Irlande, l'Ecosse, le Pays de Galles, les Manxois ou les Bretons qui est une tradition plus inclusive et ouverte, se qui engendra probablement l'adaptation de beaucoup de choses dans leur propre folklore provenant d'une autre culture ou d'autres peuples. Ce qui engendra une adoption et un syncrétisme assez fort entre la nouvelle tradition et l'ancienne tradition et engendra le Christianisme Celtique, comme on retrouve en Bretagne ou en Irlande de façon assez visible, avec les pardons et surtout en lien avec le culte des saints guérisseurs ou l'assimilation d'ancienne divinité comme Rhiannon chez les Gallois qui devient en Bretagne Sainte Rhiannon, une Sainte Agricole en lien avec les chevaux et la fête de Gouel an Eost (Lughnasadh), Idunn qui devient St Idunnet le St patron des Cidrier et des producteurs de pommes, ou entre Thor qui devient St Thurio, St Thuriau ou St Thonan. Le Druidisme des Gaulois sur le continent quand à lui plus en contacte avec la culture et la civilisation Romaine, et les problèmes que ça engendra, c'est un druidisme qui quelque part garde en lui même un peut de rancoeur qui se change parfois en sentiment d'hégémonie. Heureusement il y a des gens ouverts aussi et dans le partage parfois nous pouvons en trouver en cherchant bien. Pour en revenir au druidisme du pays de Galles et les célébrations du solstice d'hiver il y a des druides qui on travailler sur le lien possible entre le mythe du Dieu Angus Mac Og (dans la tradition gaélique) qui renait à New Grange au solstice d'hiver et le le Roi Arthur chez les Brittoniques, en supposant qu'il y a eu un mythe plus anciens ou Arthur était une divinité, les mythes Arthurien c'est très Chrétien et en faite ça parle surtout du changement de religion chez les celtes quand officiellement c'est le Christianisme qui à été adopté. Après il y a les mots en langues celtiques qui signifient "nativité" mais pas forcément celle du soleil, probablement plus de jésus Tu sais les mots pour Noël, donc "Nollaig Shona" en Gaélique Irlandais, "Nollaig Chridheil" Gaélique Ecossais, "Nadolig Llawen" en Gallois, "Nollick ghennal" pour le gaélique de l'ile de Manx, "Nadelik looan" pour les Corniques en cornouailles et ici en Bretagne "Nedeleg laouen" Mais il doit y avoir une fête dans le Callendrier de Coligny mais faut que je regarde dans le mois de Dumnos ou Dumanios (décembre en Gaulois) ... «sombre, profond» «monde d'en-bas» ce mois est aussi nommé le mois des fulmigations. Nios signifie "mois" en Gallo-Romain. Ainsi le nom de Samhain en Gaulois devrais plutôt être "Samo" ou "Samoni" et pas le "Samonios" qu'on retrouve partout, et qui signifie plutôt "Mois de Samo" encore que en comparaison dans le calendrier Gaélique Irlandais "Samhain" est aussi le nom du mois de novembre. 

    Noël ? Noïo Hel?

    Noël mais d'où viens cette autre nom pour la fête dans sa version chrétienne, en allemand Frohe Weihnachten et certains affirmes même que ça viendrais de terme Gaulois Noïo Hel, mais je pratique le druidisme et j'étudie les traditions Nordiques et Celtiques depuis des années et la seul source que j'ai trouver c'était le conteur Pierre Dubois qui conte des légendes celtiques ou sur le petit peuple dans le Morbihan et l'Îlle-et-Vilaine, il a écrit aussi de très beau livre sur les Elfes et les Fées. D'après Pierre Dubois le terme Noïo Hel aurait été employer par les peuples Gaulois pour salué le soleil au solstice d'hiver. Mais c'est une légende. Et le terme s'il à existé fait plus penser à un mot en Gallo ou en sous dialecte de Breton Vannetais. Mais je n'en sais pas plus, en Breton type KLT celui que je pratique "nouveau" ce dit "nevez" et soleil "heol" alors ? Nevez Heol? Je ne sais pas, où plutôt "Neuz" qui signifie, aspect, forme, apparence, et heol. Neuz 'heol ... après "An heol dont da vezañ neuz" dans l'esprit de la langue c'est plutôt quelque chose qu'on dirait après un événement astronomique rare comme une éclipse solaire en Breton.  Peut être, avec de l'imagination. Mais le terme Noël en breton se retrouve avec "Nedeleg" qui signifie Nativité, et le Français "Noël" fait son étymologie du Latin "Natalis deis" qui signifie "Jour de la Nativité" alors peut être que le mot en Breton à la même source que le mot en Français, le Latin... alors ça me rappelle une blague qu'on fait parfois dans les cours de Breton "An dra-spontus eo e giz-mañ ez eus ur ger e Brezhoneg eus al latin" (C'est une chose horrible dans cette mode il y a un mot en Breton qui vient du latin). Et oui nous ne devons pas oublier que les peuples Indo-Européen on la même origine et que les mots parfois on une source commune, mais les peuples s'influencent entre eux aussi. Alors  Noïo Hel ? Natalis deis, le possible Neuz Heol ou Nedeleg ?

    Le Gui??

    Le truc c'est que le Gui est un plante qui était d'abord médicinale pour les druides et la maturation de la plante c'est en hiver en lune froide au moment du solstice,

    Nous avons dans les sources romaines comme Tacite ou Pline l'ancien qui nous explique que pour la cueillette, la codification, pourquoi la cueillir avec une serpe spéciale, qui était probablement plutôt en Bronze qu'en Or véritable (l'or étant trop moue). Et le grand drap blanc pour recueillir les branches de Gui et qu'il ne touche pas le sol. Un interdit? Contacte entre le ciel et la terre! Et oui autrefois chez les anciens Grecques la déesse de la terre c'était Gaïa (Maïa chez les romains) et Ouranos (le dieu du ciel nommé "Uranus" chez les romains). Ouranos était très très amoureux de sa femme et lui faisait l'amour toute les nuits, ils avaient de plus en plus d'enfants et Gaïa était tout le temps enceinte, mais l'hiver il s'endormait souvent et un soir d'hiver ou Gaïa n'en pouvait plus elle venais d'accoucher de son dernier bébé, et elle confia à un de ses fils une serpe précieuse en lui demandant de castrer son père pour ne plus être enceinte de lui. Il effectua ce que sa mère lui avait demander et en castrant son père quelques gouttes de la semence masculine qui ressemble fort aux graines que porte le Gui au solstice d'hiver, atterrirent sur le sol, ce faisant elles engendrèrent les furies des divinités mineures qui engendrèrent derrière elles le chaos et la maladie sur le monde des hommes. Du coup c'est une des influences de la culture druidique des Gallo-romains via les mythes Greco-romains et on ne sais pas si c'était effectuer véritablement au solstice, Tacite parle de la cueillette au moment du sixième jour de la lune avant le solstice, et des taureaux étaient sacrifiés pour le dieu du ciel Taranis, le gui devait être cueillit sur un chêne.

    Et chez les Scandinaves dans ma culture de foyer il y a le gui aussi mais en symbole de fertilité lié, à la mort de Balder, tuer par Loki qui en fabriqua une flèche qu'il donna à Hödr un dieu aveugle. Un foi mort Balder devient le symbole de l'amour de sa mère Frigg et de son père Odin. Associé à l'amour familiale et à la fertilité. 

    Les gens dans le druidisme y on vu une célébration du solstice d'hiver et tout le monde recrée un rituel de ce genre pour le Solstice d'Hiver qu'ils l'appellent Alban Arthan ou Yule. Mais au final on ne sait pas si le gui était ou non utilisé pour les dieux, pour soigner des maladies, ou pour bénir les maison. La tradition étant vraiment arrivée jusqu'à nous que partielle. Les gens refont des cérémonies sur des suppositions ou des éléments du folklore.

    Nous trouvons aussi le Friko Breton dans la pratique de la cueillette du gui, quelque part... 

    la phrase "O ghuel an heu" par exemple que les druides dissent en coupant le gui. ça fait penser au Breton "O Gouelioù emañ an Ed" (le blé est en fêtes) ou "O gouel emañ an Ed" (il est en fête le blé). c'est le moment en décembre ou le blé germe et sort de terre, les anciens bretons dans les fermes autrefois faisaient un friko un repas fermier en famille avec les voisins et les amis. Mais ici nous n'avons pas assez d'élément pour penser que le nom de la fête du solstice d'hiver en Bretagne aurait pu être "Gouel an Ed" (fête du Blé) peut être que cette phrase est plus en rapporte avec la fête de Lughnasadh (ou Freyfaxi pour les nordiques) en Breton "Gouel an Eost" (fête de la moisson). C'est plus probable?  

    Yule: le sens du mot, les origines de la fête.

    Gourdezioù: la période des douze jours en Bretagne:

    Nous avons une période dans le folklore Breton j'utilise parfois ce terme pour nommer différemment ma fête de Yule sur douze jour à la maison, à par les Gourdezioù qu'on a dans le folklore païen de Bretagne mais c'est plus une période magique avec des contes et des légendes sur les Korrigans, les C'hoarnerezed Noz aussi appelées les Lavendières de nuits, l'Ankoù qui vient désigné les morts dans l'année, les histoires de marins perdus en mer, les fées de l'île d'Ouesssant et les Morganezed (des sirènes) et la Noz ar Pellgent (la nuit des merveilles) avec une chasse sauvage qui ressemble à ce qu'on retrouve dans les autres forlklore d'europe. Sans parler des Anaon des ancêtres et des défunts qui reviennent j'ai écrit quelque chose sur ce sujet ici Anaon Nedeleg: les âmes des Morts en Bretagne ou cette autre sujet sur la célébration des Gourdezioù dans les Monts d'Arrée Gourdezioù war Menez Are

    Toutefois du côté Gaulois les reconstructionistes on chercher à recrée une fête du solstice d'hiver "Genimalacta" le nom évoque la maternité ou la renaissance quand même mais c'est une fête qui n'est pas sur le calendrier de leur culture de foyer. Les principales célébrations de la culture Gauloise de foyer qui sont attestés sur le calendrier de Coligny sont "Samonios, Ambivolcios, Belotennia, et Lugunaissatis". Il y a la création d'une fête de Yule dans un contexte celtique par le collège druidique "Kredenn Geltiek Hollvedel" (Croyance Celtique Universelle).

    C'est face aux différentes traces de notre folklore en Bretagne et dans d'autres pays Celtiques, mais aussi à travers "Dez an Nedeleg" en Bretagne ou Nollaig en Irlande par exemple la création de "Genimalacta" inspiré de la nuit des mères des scandinave, la Modra necht ou Mordinaetr en décembre. Pour la période de Gourdezioù il y a un mot qui pourrai rappeler "Genimalacta" en Breton c'est "Ginivelezh" mais ce terme signifie "naissance dans la crèche de Noël" et ça viens plutôt des évangiles Chrétiens en Breton. Pour le lieu ou plutôt la crèche de noël en tant qu'objet qu'on dépose au pied du sapin on parle aussi de "Kraon Nedeleg". Nedeleg renvois à Nativité mais est plus neutre, en tout cas plus que Ginivelezh qui est forcément chrétien. Enfin dans la lecture que j'en ai je vois aussi "Nedeleg" comme étant la renaissance du soleil. Mais bon après c'est peut être qu'une histoire de cadre de référence.

    Par exemple:  Ginivelezh (eus ar verb genel) a zo ur ger hag a vez implijet dreist-holl da ober anv eus gouel Nedeleg el liderezh kristen. 

    Voir: Ginivelezh

    C'est vrai que j'utilise mois ce terme là pour nommée la période de Yule, mais j'en ai quand même parler dans mon Dedicant Path ici: Dedicant Path et la roue druidique de l'année

    Par contre en Ecosse la fête du solstice d'hiver à garder ce nom là avec l'influence des clans issus des colons scandinaves et l'usage de la langue Scots Yuil ou Yule en Anglais. C'est peut être une chose qui porte à confusion, ça plus les travaux de Ross Nichols, de Gerald Garner mais aussi ceux de Robert Grave qui ont contribuer tout les trois au développement et à l'adoption de la roue de l'année dans le milieu païen et contemporain moderne. 

    Les Avants et les Après pour Yule: 

    Ærra Jéola et Æftrra Jéola 

    Le moine Bède le Vénérable, dans son "De Temporum Ratione" écrit en 725, nous apprend a propos de l'importance de Yule par rapport à l'ancien calendrier des Anglo-Saxons. Il nous explique que, pour les anciens peuples Anglo-Saxons "Giuli" (comme forme Latine de "Geola" ou "Jól") désigne non seulement le jour du solstice d'hiver, mais également le moi qui le précède, c'est à dire le mois de Décembre, ainsi que le moi qui le suit c'est à dire Janvier. Geola a donc la particularité singulière d'être une sorte de mois en double. Bède précise ensuite que le mois est découpé en deux parties l'une s'appelle "Ærra Jéola" ("l'Avant Yule") et l'autre "Æftrra Jéola" ("l'Après Yule"). C'est un cas unique dans le calendrier et cela prouve que cette période de l'année avait chez ces peuples germaniques anciens une place importante.

    D'où les rituels que j'ai partager sur ce blog et qui à la base font partie de la ligné du culte privé de la Gythia Niele ici : Un rituel pour l'Avant Yule -Salutation aux Déesses et au Dieu du Printemps - Un rituel pour l'Avant Yule -Salutation aux Dieux de l'Eté -Un rituel pour l'Avant Yule -Salutation aux Dieux de l'Automne

    Bède parle aussi du "Tour" que fait le soleil dans le ciel au moment de Yule, retournant sur ses pas, lors du solstice. C'est peut être ici une des raisons pourquoi le nom de la célébration pourrait signifié "Roue" ou même aussi "Roue de l'année". Le soleil donne l'impression durant son déplacement dans le ciel de tourné autour de la Terre. Dans un grand cercle. Il est donc de ce fait aussi très culturel, traditionnel ou/et moderne de dire dans le milieu païen que le soleil tourne comme dans une roue, celle de l'Année. Dont on retrouve de nombreuses représentations en illustration et en peinture ou dessins sur lesquels nous retrouvons les noms des célébrations sous leur dénominations les plus courantes. Il est intéressent toutefois de faire une comparaison entre le nom "Jól" en norrois qui à donné Yule en Anglais ou Yuil en Scots (une langue parler en Ecosse) et le mot en norrois "Hjól" qui signifie roue. L'orthographe est très proche l'un de l'autre pour ces deux mots mais y a t'il un lien entre les deux? 

    La date de Yule en Janvier:

    Si on pratique le reconstructionisme comme le fait le Kindred Midgard ou d'autre groupe Asatrù ou Odinistes qui veulent suivre la tradition au plus proche possible de se que vivaient les anciens scandinaves en Norvège ou en Suède. Il faut savoir que les anciens Germains et les Vikings se réunissaient entre eux pour les événements important au moment des pleines lunes et ils calculaient le temps suivant les lunes et avec comme base les équinoxes et les solstices pour se repérer dans le temps. L'observation de la saison aussi, ce qui change grandement, de plus les peuples nordiques de la scandinavie jusque dans les différentes colonies qu'ils eurent comme en Irlande, en Ecosse ou sur les côtes Française comme la Normandie, ils utilisait pas un calendrier unique puisque c'était les dynasties ou les Empires qui imposaient des calendriers. Il y avait deux façon de faire Alors on célébrera le blot de Yule en pleine lune de décembre après le solstice d'hiver, cette pleine lune peut tomber début janvier. Cette façon de faire marche pour les régions d'Europe ou les Vikings on fondés des colonies et pour le sud de la Scandinavie, en revanche pour le Nord de la Norvège et tout les pays ou les zone de Scandinavie ou il y a plusieurs mois dans le nord sans soleil avec une très longue nuit. En Norvège mit Novembre le soleil n'apparait plus et ce n'est qu'à partir de Janvier que les lumières naissante du soleil se feront voir à l'horizon, alors en pleine lune suivante après l'apparition fugace du soleil nous célébrerons le Blot de Yule. Il est possible aussi de célébré les 12 jours de Yule autour du Solstice d'hiver, mais c'est un tradition qui c'est surtout historiquement développer dans des régions comme l'Angleterre, l'Ecosse ou l'Irlande, peut être qu'il y a eu une influence aussi du christianisme et des célébrations en Allemagne de cette période de l'année, il y a des choses communes qu'on retrouve dans toute l'Europe. Et c'est Yule: le sens du mot, les origines de la fête. vraiment très riche. J'aime beaucoup la célébration des douze jours de Yule et le Yule reconstruit avec la pleine lune suivant le solstice, c'est ce qui colle le mieux avec le folklore et les traditions ici en Bretagne, j'ai célébrer mon Blot à la maison comme ça. Et en Janvier prochain je participerais à notre Blot public sur Zoom avec le Kindred Midgard. Une chose est sur si on aime célébré Yule et qu'on aime changer les façon de les célébrés ça n'est pas les coutumes et les dates qui nous manque, c'est aussi ce qui fait de cette fête hivernal un moment riche et très inspirant je trouve. 

    Voici mon rituel de Yule de cette année:

    Gouel ar Jólablót: blót de Yule:

     Jólablót: Ce sacrifice Viking également appelé Yule avait donc lieu au milieu de l'hiver scandinave, durant trois jours. Par rapport au calendrier Luni-solaire de l'époque, nous pouvons reproduire ce sacrifice à la date exacte, qui est la plus conforme c'est lors de la pleine lune qui suit la première nouvelle lune après le solstice d'hiver. En Janvier. C'est peut être aussi la date qui trouve un sens avec le calendrier qui était en usage chez les Saxons avec Æftrra Jéola, ce qui montre qu'il y avait probablement une sorte d'uniformité dans les célébrations et/ou une base commune à tout les peuples Germaniques. Alors nous pouvons voir aussi que Jólablót tout comme les autres grands sacrifices de l'année des Scandinaves que sont Sigrblót et Vetrnætr, se basaient sur le calendrier luni-solaire pour trouver la date. Ce qui montre que les dates pour ces grands sacrifices n'étaient pas fixes. Probablement nous pouvons voir que ces moments de rituels aient eu lieu lors de la pleine lune qui suit la première nouvelle lune du solstice d'hiver. Donc dans le mois de Janvier soit entre  le 6 janvier et le 2 février environs dans notre calendrier moderne. Ce n'est qu'au Xe siècle que le roi de Norvège Hakon le Bon décide de décaler Jólablót qui devient simplement Jól pendant la fête chrétienne qui à l'époque, n'était pas le 25 décembre mais le 21 décembre. C'est sous cette forme que vous devriez célébré Yule si vous voulez pratiquer au plus juste, et au plus proche de ce que pouvaient faire les Scandinaves au dessus du cercle polaire. En Norvège, en Suède et en Islande en particulier. 

    Célébrer Yule de nos jours:

    Yule dans son ensemble et de la façon dons nous le percevons surtout dans le milieu néopaïen ou celui de la culture "pop" nous vient des traditions païennes de la vieille Europe mais également des influences de la christianisation avec "Christmas" ou "Noël". Bien sur il importe de comprendre que nos célébrations évoluent avec le temps et à chaque époques ou suivant chaque peuples qui apportent leurs empreintes dessus. Il est toutefois assez courant dans le milieu païen d'opposer Yule et Noël ou alors les dates, le solstice d'hiver autours du 21 décembre et la pleine lune suivant le solstice. Chacun auront des argument convaincants pour développer et convaincre que sa pratique, à sa date est la bonne et la véritable fête. Tout d'abord, il est important de reconnaître la passion et la dévotion que chacun de nous porte à la préservation et à la transmission de l'enseignement de la tradition. Notre engagement envers cette tradition spirituelle ancienne est un témoignage de sa vitalité et de sa pertinence continue. Bon je respecte cela et je me sens parfois un peut ennuyer par que j'aime bien l'idée de faire Yule comme les anciens Scandinaves en Lune de Janvier, en plus ça correspond bien avec le changement de saison actuelle, il fait beaucoup plus froid en Janvier qu'en Décembre parfois, et d'un autre côté je ressent toujours le besoin de célébré quelque chose au solstice d'hiver en Décembre, les douze jours de Yule sont important pour mon chemin et pour mon engagement envers les dieux que j'honore et le sacerdoce dans lequel je me suis engagé, c'est comme un moment pour faire le bilan de l'année, pour faire le point et évaluer ce qui à marcher et été compris et ce que je doit remettre en question ou travailler de nouveau. Bien sur je pourrais faire ça en Janvier aussi. Mais j'en ressent plus le besoin en Décembre, après il est possible d'appeler ça les Gourdezioù, il est possible d'adapté le nom, le fond de la célébration reste celle de Yule quand même. J'aime aussi l'idée qu'en avaient les Saxons de faire Yule sur plusieurs mois de Décembre à Janvier et c'est ce qui m'arrange le plus finalement. Il existe malheureusement ou heureusement aucun vérité absolue sur la façon qui serrait la meilleur pour célébré Yule. L'idée que nous nous en faisons provient le plus souvent nous sont essentiellement parvenue par le biais de sources Chrétiennes. Et bien sur citons la description faite dans les sagas a propos de Hakon le bon et de sa pratique de Yule en pleine lune après le solstice. Il y a aussi des choses qui peuvent nous heurter dans nos études, nos recherches à ce propos, déjà le fait d'entrevoir ces pratiques qui n'est pas toujours synonyme de les connaître véritablement. Il nous faut parfois remettre beaucoup de nos certitudes en question et nous devons aussi comprendre que les modes de vie, les savoirs et même l'éthique des anciens peuples ne correspondent pas toujours au monde d'aujourd'hui. Par exemple pouvons nous vraiment opter pour un sacrifice animal d'un sanglier ou de plusieurs chevaux pour nos rituels de Yule? Par contre et c'est tant mieux nos peurs de l'hiver et les inquiétudes à propos du retour du soleil ont définitivement changer grâce à la science en ce qui concerne la façon dons fonctionne le soleil et l'astronomie. Mais globalement n'avons nous plus peur de l'hiver? De nos jours la peur d'une nuit éternelle à laisser place aux inondations et aux fortes tempêtes. Il y a toujours eux des Gwallamzerioù (des tempêtes) ici dans le Finistère durant les Mizioù Du. Voila qui fait réfléchir et nous permets de remettre un peu de crainte ou de considération envers les forces de la nature durant cette période, la chasse sauvage n'est t'elle pas dans ces bourrasques de vent qui cassent les hautes branches des arbres? Et les Trolls que combat Thor pour protéger la terre du Midgard ne sont t'ils pas dans ces grêlons et ces coups de tonnerres aux loin dans les Monts d'Arrée? Nous avons la chance de vivre quand même dans une époque qui nous permet de mettre en place des pratiques païennes et de construire notre tradition en conscience. Le druidisme comme les paganismes tels que l'Asatrù ou le Heathenisme sont des chantiers de travaux et de recherches permanentes.

    Alors nous recréons des rituels et des Cérémonies du Solstice d'hiver: Voici deux de nos rituels à Ár nDraíocht Féin un fait par Monsieur Kirk Thomas un des druides que j'admire beaucoup pour son engagement dans la communauté et dans le pays où il réside, il fait beaucoup pour les néopaïens. Et l'autre c'est un rituel de groupe auquel j'avais participé il y a quelques années, avec mes amies Birgit et Ellie qui est la première Druidesse d'Europe dans le Clergé de ADF. Dans ces deux vidéos il s'agit de la même Orthopraxie, seulement dans la première elle est réalisée par une seule personne en solitaire et dans l'autre vidéo, nous nous sommes partagés différentes parties du "core order of ritual adf".

     

    Yule: le sens du mot, les origines de la fête.

     

    Source:

    "Les Druides, modernité d'une tradition millénaire" par Thierry Jigourel, éditions les Indispensables Coop Breizh. 

    "Le Druidisme une spiritualité sans dogme" par Frédéric Leseur, éditions Danaé.

    "Mon Almanach Païen" par Sylvie Okada, éditions Danaé.

    "Les Vikings" par Régis Boyer, éditions Tempus. 

    "B.A-BA Tradition Nordique-volume 1 et 2" par Arnaud d'Apremont et Anne-Laure d'Apremont, éditions Pardès. 

    "Les Dieux des Vikings" par Jean Renaud, éditions Ouest France. 

    "Yule, recettes et Traditions du Solstice d'hiver" par Susan Pesznecker. éditions Danaé. 

    "Collection Grimoires des Sabbats-YULE" par Ketty Orain-Ferella, éditions Danaé.

    "Les 12 Nuit Sacrées de Yule, célébrer le solstice d'hiver, croyances, divinités, traditions et rituels" par Fabrice Coyote Muracciole, éditions Vega. 

    "La voie du Druidisme" par Penny Billington, éditions Danaé. 

    "L'Awen en Solitaire, avancer seul sur le sentier des Druides" par Joanna Van der Hoeven, éditions Danaé. 

    "La Magie Wicca, histoires, rites et cérémonies" par C.Wallace, éditions De Vecchi. 

    "Itinéraire Païen, la pratique spirituelle au jour le jour" par Alaric Albertsson, éditions Danaé. 

    "Initiation à la Civilisation Britannique" par L.Bonnerot, D.Barnett, M.Prunet et M.Théry, éditions Masson.

    "La roue de l'Année Scandinave, fêtes païennes, folklore et calendriers du néolithique au 19ème siècle" par Jara, éditions du Monolithe. 

    "Les Druides, un secret celtique bien gardé", par Morgan Brooks, éditions Québec-Livres. 

    "Comment devenir Druide aujourd'hui? Rituels d'Initiation" par Viviane Le Moullec, éditions Dauphin

    http://paganismeceltique.unblog.fr/2018/06/07/les-mois-celtiques/

    https://encyclopedie.arbre-celtique.com/dumanios-mois-sombre-2157.htm

    https://www.runomancie.com/jolablot

    https://www.druides-otha.fr/genimalacta-dit-aussi-yule-jul-alban-arthan-modra-necht/?unapproved=4402&moderation-hash=5b7872673e0bee7e57f0becab9d6fe4f&fbclid=IwAR2qWRFe650PtmM185dg4RTfES3pH_mT2weeKQsy5L1R4BbfIRBXHr4KMY0#comment-4402

    https://www.facebook.com/brezhoneghaplijadur/photos/pb.100063492456617.-2207520000/153178465411196/?type=3

    https://www.maxisciences.com/sciences/archeologie/le-mysterieux-sacrifice-humain-de-stonehenge_art33673.html

    https://www.nationalgeographic.fr/histoire/decouverte-stonehenge-faisait-partie-un-vaste-complexe-ceremoniel

    https://www.rfi.fr/fr/europe/20151224-royaume-uni-stonehenge-solstice-hiver-noel

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%BA_na_B%C3%B3inne

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Newgrange

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson.


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