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Calendrier, célébrations et reconstructionisme
Calendrier, célébrations et reconstructionisme:
Le calendrier et les rituels dans l'année que nous célébrons voici quelque chose de capital. Je vais expliquer ici l'importance qu'il y a entre justement le reconstructionisme et les dates des célébrations. Pour ma part si vous avez lu mon Dedicant path et mes autres cours que j'ai publié sur ce blog ici (je metterais les liens en sources en bas du sujet) j'ai commencé à travailler le druidisme et à reconstruire la voie de mes ancêtres et qui était pratiquer dans ma famille bien avant de rejoindre un groupe. Car telle était la charge qui est la mienne. Pour ce faire j'ai eu maille à partir, avec d'autres personnes dans le druidisme et c'est peu dire. Heureusement j'ai rejoint la meilleur organisation druidique en matière de reconstructionisme et j'ai compris d'où venais le problème. J'ai aussi vu un groupe Asatru qui à changer sont calendrier des célébrations après mon arrivé vers la fin pour s'alligné sur un autre groupe qui visiblement était influencé vers la même source, le même problème si on peut parler de problème en toute franchise, parce que dans le fonds ce n'est probablement rien d'insurmontable ou d'incompréhensible. Et on à droit de célébrer à une date qui nous convient. L'important c'est d'avoir en tête qu'une célébration dans le paganisme à souvent un sens, mythologique, légendaire, symbolique, agricole, rurale, mais aussi en lien avec l'astronomie, les phénomènes qui se produisent dans le ciel, et pas seulement avec la lune. Nous devons aussi prendre en considération les effets de mode, il y a des moments ou les gens auront plus envie de suivre telle version du calendrier plutôt que telle autre. Du coup j'ai décidé d'en faire un petit acticle sur mon blog, parce que visiblement ce que je pensais être simple pour tout les reconstructionistes actuels ne l'est peut être pas.
Nous avons des dates insulaires pour nos célébrations c'est dates populaires chez les Irlandais, les Gallois, les Cormiques, les Bretons, les Manxois et les Ecossais pour nos rituels, je travail moi même avec l'héritage Ecossais et tel que le faisait mon arrière arrière grand mère en bretagne avant moi, en adaptant à l'héritage breton, sont Grand-père à elle venait d'un des clans des Îles de Skye et Lewis, il portait le tartan de Lewis aux couleurs jaunes. Lui avait probablement une pratique plus enraciné dans sa terre et en lien directe avec notre folklore et nos traditions d'origines. C'était probablement plus facile pour lui. De mon côté j'ai toujours considéré mon héritage comme étant en grande partie Ecossais, de ce faite quand j'ai rejoint ADF pour recréer ma culture de foyer et faire le programme du Hearth Keeper et le Dedicant path pour être druide surtout et prêter serment, initier le travail et continuer avec les cours de la guilde des Bardes et le cycle du programme de clergé pour devenir un révérend du groupe druidique ou je suis actuellement. Pour ce faire il y avait la culture "Scottish" dans les listes des cultures de foyer possible et en cherchant sur le site et en parlant avec d'autres membres de la communauté de ADF j'ai compris que pour la culture de foyer Scottish elle se divisait en deux et les cours étaient plutôt prévus dans ce sens, la culture de foyer Gaélique (Gael) et la culture de foyer Scandinave (Norse). Je m'étais toujours intéressé à l'héritage Norse-Gael d'où venait le clan Macleod celui de mon ancêtre de Skye justement. Et les dieux avec lesquels je travail et qui ont suivient ma famille depuis mon ancêtre des îles en Ecosse jusqu'à mon aïeule bigoudène, correspondaient au panthéon nordique, je travail aussi parfois avec certaines divinités gaeliques, mais c'est vraiment avec les divinités scandinaves que j'ai un accet directe dans mes travaux et méditations. Et j'ai toujours montrer et prouver ma fidélité avec courage à ces dieux, tant de fois des gens ont voulus me convertirent au panthéon des Gallo-romains et j'ai toujours refusé. C'était pas facile, pas évident, ça m'a conduit à m'isolé pas mal des autres druides, genre ne pas aller à leur asssemblé ou assises par exemple, après tout ce qu'ils m'ont montrés d'eux j'avais pas forcément envie d'en voir plus, mais j'ai résisté et montrer ma fidélité et ma force à mes dieux et j'en suis je l'avoue assez fière maintenant!
L'important à comprendre quand nous parlons de reconstructionisme c'est surtout la pratique et la vision du sacré dans une époque préchrétienne et préromaine ou plus important encore préindustruelle. d'après mon expérience très peu gens le peuvent, les personnes qui s'emploient à reconstruire une tradition pratiquent une forme d'exclusion et souvent sont influencé soit par le christianisme, soit par les héritages de notions romaines ou par les idées de l'époques industrielles. Ce qui rend les échanges et le dialogues avec eux presque impossible quand nous avons une autre approche. Par exemple quand ont étudie les différentes cultures Indo-Européennes pour en voir quelles sont les bases communes nous arrivons à conclure que le paganisme antique était certainement assez ouvert et inclusif. Il semble probable que les cultures voisines s'influençaient mutuellement, y compris leurs religions. Mais les peuples de ces cultures commençaient leur vie en s'immergeant dans les coutumes de leur religion locale, au foyer familial. Si, une fois adultes, ils choisissaient d'inclure des esprits ou des œuvres d'autres cultures dans leur religion personnelle, ils le faisaient avec la vision du monde particulière d'un membre d'une tribu celtique, germanique ou hélléniques et s'ils choissisaient un conjoint d'une autre culture de foyer ils incluaient très vraisemblablement des éléments ou des divinités de cette dernière culture. La suite logique de celà c'est que c'est très différent comme vision que celle d'une personne originaire d'un Occident moderne et industriel qui essaie d'assimiler directement les pratiques paiennes sans vraiment les avoir pratiquées avant de les étudier et sans tenir compte de la culture ou dans les influences modernes dans lesquelles elle a grandi.
Il faut savoir qu’avant l’arrivée des relogions Monothéistes et de l'agressivisme de l'empire Romain, il n'y avait pas de caractères colonialistes ou de dimension social utilisées à des fins politiques, les anciennes religions des Indo-Européens mettaient plutôt en avant la recherche de la connaissance et les oracles pour comprendre le destin en respectent les intentions mystérieuses des dieux. Il n'y avait pas vraiment d'oppisition entre les gens comme maintenant en matière de religion, pas autent que de nos jours, mais les celtes avec leur grande ouverture d'esprit et leur sens de l'adaptation on réussie à inclure le christianisme dans les pays celtes en adaptent la tradition celtique aux pratiques chrétiennes, ce qui à donner ce qu'on appelle de nos jours le Christianisme Celtique ou le Celtisme. Les Scandinaves ont eux aussi réussi à s'adapter aux christianismes principalement pour faire du commerce, mais dans le même ordre d'idée que les celtes avant eux. Les efforts pour percer l’énigme du monde, pour comprendre la place de l’être vivant dans l’Univers, c'était ce qui comptait le plus et aussi le fait de comprendre son destin, ce qui n'est pas toujours claire pour nous même de nos jours.
Pour en revenir à l'héritage que je m'emploie à recréer donc, vous noterez qu'il y a dans la trame celtiques actuellement quatre grande fête (les plus importantes) et les seules qui ont laisser des traces sur le fameux calendrier de Coligny une ville dans le centre-Est de la France, proche de la Suisse. Donc suivant leurs noms en gaelique d'Irlande (les plus connus) j'ai cité les dates des fêtes irlandaises que sont Samhain, Imbolc, Bealtaine et Lughnasadh.
Hors quand on regarde l'histoire nous pouvons nous rendre compte que des peuples se sont influencés entre eux. Il y a eu le même type d'influence dans le passé, au cours des siècles, se qui rend les théories comme par exemple celle de la tradition prumordiale difficile à voir autrement que comme une théorie. Le culte primordiale était très vraisemblablement un culte de la fertilité bithéiste (male et femelle), de ce culte nous viennent les notions Indo-Européenne du Sky father (du père ciel) soit un dieu du ciel qui fertilise la terre et de la Mother Earth (une déesse de la terre qui procure la vie et les récoltes). Ensuite les différents panthéons IE se sont construit autour de ces notions. J'étudie ça avec Ár nDraíocht Féin et je pense avec le recul que les druides modernes les plus sérieux, sont avant tout des héritiers des contrées celtophones (Irlande, Ecosse, Pays de Galles, Bretagne et Cornouailles) et des mouvements reconstitutionnistes comme ADF. .Il faut aussi remettre en contexte ce que l'indo-européanisme serait une panacée universelle en Europe, et prendre en compte qu'il sagit également de l'étirement des zones peuplées par des ancêtres d'héritage communs, qui se sont dissociés mais qui sont réstés proches sur les plans génétique, linguistique et culturel avec un apport d'autres bases génétiques, linguistiques et culturelles, le tout influencé par d'autres bases génétiques. Il est important de comprendre que les peuples s'influences entre eux et prendre du recule quand on étudie quelque chose et que nous mettont quelque chose en place dans nos pratiques. Il y a eu beaucoup d'influences ensuite dans les différents peuples issuent des Indo-Européens, comme à l'exemple des celto-ligures (gaulois et grecs). C'est donc très difficile de démêler tout ça pour en conclure clairement sur la nature par exemple l'authenticité de l'usage du calendrier de coligny, peut être n"était t'il pas sacerdotale mais profane. Le calendrier de Coligny date du 1er siècle, et doit son nom à sa découverte : en 1897, dans la commune de Coligny, dans l’Ain, il nous donnes des indications sur la langue qu'utisaient les gaulois et sur la culture à laquelle il appartient (ou par laquelle il est influencé) parce qu'il à été retrouver avec une statue de Mars, le dieu Romain de la guerre à ses côtés. Nous devons garder en tête aussi que Coligny est dans le Centre-Est de la France que cette tablette à peut être voyager avant d'atterir à Coligny elle à certainement été à Lugdunum en sont temps, et que les romains utilisaient des calendrier comme le calendrier Romuléen, le Pompilien ou encore le Julien. Avant la création de notre calendrier moderne le Grégorien. Il y a aussi probablement une influence des Germains dans l'utilisation du calendrier de Coligny le fait que les Germains de l'antiquité se réunissaient pour les pleines lunes, mais c'était aussi probablement en usage chez d'autres peuples. Toutefois il y a un Maître à penser dans un groupe (je ne vais pas être nominatif ici) qui à fait un travail de reconstruction sur les fragements du clanedrier de Coligny admirable et qui semble tout à fait plausible. Mais toutefois il ne sagit pas là d'une source directe. Et de plus il ne semble pas tenire compte des influences culturels entre les Gaulois et les autres peuples Celtes. Ni du contexte dans les autres cultures possibles chez les druides Insulaires, il pensent avoir raison quand il met en avant que ce calendrier étaient aussi en usage chez les peuples Gaéliques ou Brittoniques (les Ecossais, les Irlandais, les Bretons et les Gallois). Hors c'est probablement une erreur de penser comme ça. Dans le fond nous n'en savons rien. Mais il y à des éléments qui peuvent nous orienter vers le fait que le calendrier êtait probablement différent. D'une part parce que les Brittoniques n'ont pas connue le terme de la romanisation et qu'il n'y a jamais eu de romains en Irlande et en Ecosse les romains n'ont jamais été plus loin que leurs murs d'Hadrien et d'Antonin. Il semblerait illogique qu'ils aient adoptés ce calendrier n'aillant pas été influencer par la culture romaines autant que les Gaulois sur le continent. La vision du monde et de la vie étant de plus cyclique chez les insulaires. Bien sur il y a aussi la un élément qui nous permet de le dire c'est la fenêtre de Fionn (Fionn's Window), parfois appelée le bouclier de Fionn (Fionn's Shield) ça est entre autre aussi des descriptions faites dans certains mythes Gallois.
Dans le cas de l'Ecosse ou plutôt des Celtes Insulaires:
Pour ma part je me place dans la ligné Insulaire des celtes vu mes ancêtres Bretons et plus lointain ceux d'Ecosse. Je ne considére pas le calendrier de Coligny comme étant un témoignage directe de ma culture de foyer. En plus n'importe quel Irlandais ou Ecossais qui célèbre ces fêtes à ces dates depuis plus de générations qu'il n'y a de jour dans un mois aurait une réaction entre l'intérêt poli et la moquerie la plus franche si on lui apprennait qu'il devait faire autrement et qu'il devait changer sa culture sur la base d'une savante interprétation d'une tablette gauloise. Le problème c'est que notre maître à penser essaye de faire passer les gaulois pour les ancêtres de tout les celtes, hors ce n'est pas le cas. Il récupère aussi des éléments de Breton et de Gaélique pour recréer la langue gauloise. Ce qui fini par ce voir et choque un peu quand on est vraiment celte. Par exemple je me rappelle d'une conversation sur les langues celtiques ou des personnes essayer de faire passer leur langue gauloise reconstruite en inventant des mots gaulois pour merci et bonjour, alors que les anciens bretons ne dissaient pas merci, ni bonjour. ils s'entraidaient naturellement et pour se saluer parlaient du temps ou de leur activités sur le moment. Le "Trugarez" c'est venu avec l'influence du christianisme dans les évengiles et le "Demat" lui est venu avec l'influence de la langue Française et le mot "Bonjour". Voici ici des exemples d'influence culturelle assez récente comparé à nos histoires de calendrier. Pour en revenir a notre échange du coup les personnes ne connaissaient par le Predenneg (l'ancien breton) qui est aussi appeler "Common Brittonic" en Anglais, le Prédenneg à existé en parallèle de la langue Gauloise ou des langues usitées par les Gaulois. Se sont des langues qui ont cohabitées. Donc ce n'est pas possible, par contre il y avait une langue commune plus ancienne, mais difficile d'en retrouver les traces elle en a laisser beaucoup moins, le celtique commun ou proto Celtic était parler sur la période de Hallstatt et avait des éléments proches de l'Italique. De plus la diversité culturelle de l'Ecosse qui est non sans rappeller celle de la Bretagne, et avant le gaélique en Ecosse les gens parlaient le Picte, une langue Brittonique disparue. Les langues celtiques sont importante dans la pratique, nos vraies langues, elles ne sont pas non plus indispensables, nous pouvons travailler en druidisme sans elles mais elles nous permettent de créer du lien, entre nous, la terre, nos ancêtres et nos dieux. Les langues sont en quelque sorte notre plus belle magie, nos sagesses et aussi une source d'information sans commune mesure.
Pour en revenir à nos fêtes chez les celtes insulaires:
Nous avons au nord de Dublin dans le comté de Meath le mégalithe ou tumulus de Newgrange qui à le fond de sa chambre funéraire qui est frapper par le soleil au moment du solstice d'hiver, les hommes du néolithique aillant eu un culte tourner vers la mort et la vie cette date prend du sens a cette période de l'année et nous remet en contacte avec la mythologie Irlandaise qui parle de la naissance d'Angus Mac Og. Il y a le même phénomène qui se produit en Grande Bretagne à Stonehenge aux moment du solstice d'hiver et d'été. Sur le site de Stonehenge il y a des fouilles archéologiques qui ont démontrer que le site étaient utiliser pour des banquets rituels et des gens ont été retrouver dans des tombes aussi là bas avec des infections ou des maladies qui ont laisser des traces assez visibles sur leur os le site était probablement visité par des malades pour trouver des guérisseurs ou pour trouver une forme de réconfort, un peut comme nous faisons en France avec Lourdes.
Pour la célébration de Lughnasadh l'importance de la récoltes qu'elle soit faite est rentrées était aussi important qu'une date fixe. Toute fois nous retrouvons dans de nombreux héritage de nos campagnes une fête intermédiaire entre cette récolte qui était célébrer à lughnasadh et une autre avec une notion de sacrifice que nous retrouvons dans de nombreux mythes à cette période de l'année. Par exemple en Bretagne "Gouel e Kreiz an Eost" (était célébrer en lune d'Aout). Il y a aussi l'importance des signes astrologiques. Par exemple là fête de Samhuinn se déroulait 40 jours après l'équinoxe d'automne et au moment de l'élévation du signe du scorpion dans le ciel. La lune sevait oui bien sur à comprendre dans quel lune nous étions. Les gens calculaient le temps en lune et pas en mois comme il en a été d'usage avec la romanisation petit à petit. Nous trouvons aussi des traces d'un Gouel Diskar Amzer en Bretagne une célébration autour de l'équinoxe d'automne dons le thême centrale semble avoir été les pommes et leur récolte. Pour la célébration de Bealtaine (ou SetSamhuinn) d'après ce que font les druides reconstructionistes Irlandais et ce qui est dit dans leur tradition, il est important pour eux d'observer le ciel en signe du taureau entre le 21 avril et le 20 mais au moment ou l'aubépine est en fleur. C'est là qu'ils célébrer leurs feux de bealtaine sur les collines. Et qu'ils bénissent le bétaille. En Bretagne nous avons aussi des traditions aux moment des Beltan, plus en lien avec la plein lune en signe du Taureau. Pour cette célébration. C'est le même ordre d'idée avec Imbolc aussi. J'avoues que personnellement la célébration de Gouel ar Gouloù en mode bretonne me parle plus en dâte du signe du verseau, comme il y a une lustration rituel et symbolique pour nos rituels d'Imbolc proche d'une fontaine ou à travers la relique du puits sacré, alors pour moi c'est possible de le faire en pleine lune si elle tombe entre le 21 janvier et le 19 Février. Après bien sur la date du 1 Février marche bien parce qu'elle est dans la periode de ce signe. La période de Disting ( un "Dísablót" équivalent a Imbolc pour les scandinaves) se célébre environs 20 jours après Yule, mais le cas du Calendrier Nordique est particulier parce qu'il y en a de nombreux et que ce sont les empires et les rois qui on souvent fait usage d'un calendrier plutôt que d'un autre. Dans le cas d'Imbolc c'est aussi le moment des premières naissances et des premières traites après la période hivernal chez les animaux de ferme. Ce sont des repères tout ça dans la tradition populaire. Les repères pour les dates des fêtes sont principalement en lien avec le soleil et les étoiles, la période de l'année et ses événements agricole, en lien avec les resources par exemple halieutique et cynégétique ou encore en lien avec la culture, les pâturages, les céréales... Les lunaisons sont juste utilisées pour nous repérer dans l'années en plus du ciel et de la saison bien sur. En fait nous pouvons nous rendre compte que l'étude astronomique des Druides insulaires étaient considérables, ce qui me fait émettre des doutes sur l'usage d'une simple plaque en bronze qui marque les lunes... c'est très simpliste, l'usage pourait être important pour simplifié quand même.
Je me rappelle d'une druide de culture de foyer Gauloise qui voulais absolument que j'utilise son calendrier de coligny qui m'avais écrit sur messenger. Bon j'ai eu des gens parfois qui me contacte pour m'imposer des choses ou me faire des propositions indécentes c'est déjà arrivé et plusieurs fois, autant de la part de femmes que d'hommes. Du coup je m'accorde le droit de ne pas toujours répondre maintenant quand on me contacte de cette façon. Et c'est bien normal.
Du coup je me rappelle d'un homme au moment d'Imbolc qui m'a sortie que je pratiquais mal le druidisme et que cette fête ne devait pas être célébrer le 1er février et que si je le faisais à cette date chaque année je le fera une fois en pleine lune, une fois en dernier quartier de lune, une fois en nouvelle lune et uns fois en premier quartier de lune… Il cherchait à me prouver qu'il y avais d'après lui un non-sens dans ce que je fais, d'après lui je ne regardais pas la bonne lunaison qui est, pour cette fête, le premier quartier de lune. Hors de propos pour moi l'année à laquelle j'ai répondu que cette année le premier quartier de la lune tombais en Janvier et le 18 donc en signe de capricorne et pas de verseau, hors je m'occupe d'astronomie et j'accorde la date de mes célébrations en rapporte à cette date. De plus vers le 19 janvier j'organise un blot pour Thor tout les ans en période des tempêtes ici dans le finistère et comme en Islande aussi. De plus les gens comme lui affirme que nous devons célébrer en premier quartier, en ce référent au calendrier de coligny mais hélas pour lui nous ne savons toujours pas si avec ce calendrier les Gaulois ou les Gallo-romains faisaient commencer leur mois en nouvelle ou en pleine lune! Ce qui change tout en faite? Les gens suppose qu'ils le faisaient en nouvelle lune en rapporte avec la dite nouvelle année celtique à Samhain en période sombre de l'année, mais ça ne s'appuie sur rien en faite c'est purement théorique. De plus de mon côté mais c'est probablement en raison de ma culture de foyer norse, mais je trouve plus concret de faire commencer la nouvelle année quand le soleil revient à Yule, durant la période des douze jours de yule en faite. Après bien sur il y à un renouveau énergétique et cyclique à Samhain c'est incontestable. J'aime aussi l'idée de la nouvelle année des sorcières dans la Wicca par exemple. Quand on étudie la culture de foyer norse dans le cadre de l'Asatrù en Norvège ou en Islande par exemple c'est pareille le soleil revient en Janvier, après trois mois de nuit sans se lever, et la même chose en été sans se coucher. D'où l'importance des phénomènes solaire aussi dans nos célébrations.
<si je comprend bien le décalage avec les fêtes voulues par les Gaulois>
Dans leur culture de foyer telle qu'ils la conçoivent il y aurait ces quatres fêtes "Samonos" ou "Samo", "Samonios" ou Trinoxtion Samoni, ensuite Anagantions et Ambiuolcos, des fêtes qui célébrent les mêmes jours, mais qui se renouvèlent de cycliquement d'années en années suivant les lustres et les siècles. Au niveau astronomique comme j'en ai parler elles ne sont plus cohérentes avec les planêtes, et signes en liens avec les célébrations druidiques, du moins d'après la conception qu'on peut en avoir chez les Irlandais et les Bretons. Pour Samonios la fête peut se retrouver soit en Scorpion, soit en Balance. Et pour Ambiuolcos (Imbolc en Gaulois reconstruit) justement la fête ce retrouve soit en Capricorne soit en Verseau, elle devrait être en Verseau normalement. Après de deux choses, soit les signes et leur influence et l'astronomie ne représentait rien pour les gaulois, (j'en doute fort) soit il y a un décalage qui n'est pas compenser ou c'est un ajustement qui intérvient avec l'usage de moins intercalaires pour que l'année s'ajuste (c'est le même phénomène avec les années bissextiles pour le calendrier gregorien) ou alors c'est peut être la position de la lune, comme la rotation de la terre ralentie et que la lune s'éloigne de la terre, à l'époque des gaulois ou des gallo-romains qui ont utilisés ce calendrier de coligny la terre tournait plus rapidement sur son axe et la lune était plus proche de nous. Ils faut aussi tenir compte de cette ajustement... C'est peut être ça aussi qui provoque un décalage et le fait que les célébrations ne tombent pas toujours en corrélation avec l'astronomie. Pour Belotennia la Beltaine Gauloise la date tombe en revanche toujours dans le signe du Taureau et la même chose pour la Luginaissati la Lughnasadh des Gaulois avec ce calendrier ça tombe toujours en période du signe du Lion. Bon après ce calendrier me semble pas assez précie et c'est vrai qu'il est aussi complexe à utiliser, ça justifie qu'il puisse fasciner des néodruides gaulois qui s'en inspirent, et c'est louable alors de l'utiliser dans ce cas là. Pour moi il ne fait simplement pas partie de ma culture de foyer. C'est tout et je pense malgré tout que c'est important de le connaitre.
Il existe aussi des calendriers pour la culture de foyer nordique que j'apprécie beaucoup les calendriers runiques, qui se présente de forme circulaire avec des inscriptions runiques dessus qui indique les différentes dates des célébrations au cours de l'année et des saisons. Mes favorits sont le "Calendrier Norvégien" un anneau en bois gravé de rune, visible au Musée du Folklore Norvégien à Oslo en Norvège, c'est un calendrier perpétuel, les célébrations et saisons sont représenté par des symboles runiques dessus et les traits représente les jours de la semaine. Ce qui est important ici c'est que comme le calendrier de Coligny il permet de compter les jours de la semaine. L'autre calendrier que j'aime aussi en deuxième lieu c'est le Calendrier du Gotland de Suède, qui se présente aussi de forme circulaire gravé avec des runes sur un os de baleine. Le calendrier est même codé, les jours ne sont plus simplement représenté par des traits mais des runes les "Dagrunene" qui représente les jours de la semaine. Il y a aussi un code complexe pour les dates des célébrations suivant les lunes et les saisons. Je trouve ces deux calendriers juste fascinent. Mais contrairement à d'autre je n'impose rien, je comprend que les cultures sont influencer par les voisins mais nous ne devons pas nous comporter comme des romains et chercher à convertir les gens, à les "romanisé" à ce que nous faisons. La clé du reconstructionisme en plus du sérieux c'est la tolérance.
Sans parler de la christianisation de la fête?? Si vraiment les bonnes date (supposer) aurait été luni-solaire sans prendre en compte les autres paramêtres comme l'astronomie. Ou les célébrations avec les aspects anthropologiques exprimer dans les rituels et par les personnes qui se rassemblent pour célébrer ces fêtes.
De ce fait il y a eu des travaux notamment sur le site de stonehenge ou Herbert Thomas en avait conclu que les pierres bleues formaient à l'origine un "cercle de pierres vénérées" les scientifiques ont mis en lumière une différence entre les pierres "bleues" qui le composent qui proviennent en réalité du Pays de Galles. Et qui sont de nature différente de la pierre d’autel, au cœur de Stonehenge. Celle-ci pourrait être originaire d’une carrière située dans une contrée beaucoup plus lointaine... Une hypothèse qui vient bouleverser une théorie centenaire, et appelle à de nouvelles recherches. Donc nous pouvons toujours nous posser des questions tant qu'à l'usage de ce monument, il nous à fournis des réponses jusqu'à maintenant, mais il soulève encore beaucoup de questions.
Dans le druidisme et le paganisme nous avons des personnes qui nous ont aider pour moderniser la pratique et avoir un calendrier plus en accord avec les attentes et les besoins du druidisme dans notre époque moderne. Relativement tardivement nous avons les frêres Grimm qui ont travailler sur les mythologies et les contes ce qui les à conduit sans aucuns doutes à nos fêtes saisonnières. Cette roue de l'année a été suggérée pour la première fois par Jacob Grimm (1785-1863) dans un de ses livres l'ouvrage de 1835 intitulé "Teutonic Mythology" et ensuite avec la résurgence du druidisme de 1717, la sorcellerie en Angleterre avec l'abrogation de son interdiction suite au cas de Helen Ducan. Cette dame pratiquait la sorcellerie dans les campagnes Anglaises et elle à obtenu dans ses pratiques privés de méditation, de transe ou de divination des informations sur des drames classés secret défense durant la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est suite aussi aux études du site de stonhenge et d'autre sources dans le folklore des Îles Brittaniques et de l'Irlande que le Druide de Ross Nichols le druide "Nuinn" qui a fondé l'Ancien Order of Druids (AOD) qui est devenu de nos jours l'Order of Bards, Ovates and Druids (l'OBOD) et qui à travailler sur une roue de l'année pour les druides, il à été rejoint dans ses travaux par Gerald Gardner le fondateur de la Wicca Gardnérienne et un des héritiés des Sorcières de Grande Bretagne. Nous pouvons de nos jours utiliser cette roue de l'année qui est cohérente pour calculer les dates des cérémonies, mais nous devons aller plus loin et chercher les sources des célébrations dans le folklore et voir aussi les éléments importants en liens avec l'astronomie. L'histoire aussi du paganisme et du christianisme dans nos pays. Et bien sur nous pouvons l'adapter à nos différentes cultures de foyers. Dans mon groupe Druidique Ár nDraíocht Féin : A Druid Fellowship (ADF) nous utilisons cette roue pour nous centrer nous tous sur les mêmes dates et fournir des rituels à ces dates en public aux communautés païennes de nos différents pays. Mais nous pratiquons aussi avec des calendriers plus fournis et plus complexe à côté dans nos cultures de foyer. Un certain nombre de ces calendriers dans les cultures Indo-Européennes sont proposé en exemple dans le Dedicant Path justement.
C'est très certainement important de comprendre et de comprarer toute les formes de calendrier que nous avons de toute façon les historiques et la fameuse roue de l'année également.
Il est important aussi de comprendre que les dieux ont de l'importance dans ce que nous pratiquons, et pour ce qui concerne ADF c'est même la base, nous devons nous relier à nos dieux et à nos ancêtres avant de recréer une culture de foyer. Savoir qui sont vos dieux c'est comme savoir qui sont vos ancêtres. En réalité ça demande le même travail. Les plus importants sont les dieux des Panthéons celtiques, ceux qu'auraient connus nos prédecesseurs en Irlande, en Grande Bretagne et en Petite Bretagne. Il y a une diversités assez grande des divinités Irlandaises, Galloises, Brythoniques (Cormiques et Pictes) et bien sur des divinités Gauloises. Toute ces divinités peuvents êtres classées comme étant "Celtiques". Ce terme de celtique fait de plus en plus l'objet de révisions au fur et a mesure que nous faisons des découvertes et que nous oppérons à des révisions constantes des savoirs déjà acquis, quand de nouvelles théories et de nouvelles preuves apparaissent dans les recherches historiques, concernant l'identité précise des Celtes. Mais je pense aussi aux influences entre les cultures. Les gens échangaient par le commerce, le voyage, la chasse et la pêche, pas seulement pas la guerre, les personnes bougeaient voyageaient et se mariaient entre eux. Un peut comme de nos jours en faite. Il y a de ce faite d'autre influence et d'autre religion préchrétiennes qui sont inmplanté chez les celtes, comme la tradition Grecque dans le sud de la France ou la Tradition Nordique dans le nord de l'Ecosse. Il est important d'avoir fait le tour de tout ça avant de reconstruire un culte druidique pour nous dans nos pratiques domestiques ou si nous animons un groupe, un clan druidique ou une protogrove ADF. Je pense que je devrais me lancer et créer quelque chose maintenant que je commence à avoir fait le tour de tout ça.
Ne pas oublier la faillibilité archidruidique:
On ma dit une fois sur internet que seules les "initiés", c'est à dire, ceux qui ont déjà effectués une partie du chemin dans la tradition serait aptes à la comprendre. C'est un avis que je ne partage pas, nous avons une doctrine au sein de ADF qui mes en avant que personne dans le druidisme n'est infaillibre et même l'archidruide peut faire des erreurs. Les preuves c'est que nous avons des bases communes et que nous devons chercher à travailler ces bases et à les adaptés à notre vie quotidienne pour pouvoir vivre l'ancienne tradition dans nos vies. Et sans nous comporter comme des Gourous en cherchant à imposer quelque chose aux personnes avec la force ou la ruse. C'est dans tout les cas assez loin de l'image qu'on se fait de la sagesse des druides si un tel comportement ce produit. Et être faillible ça arrive. C'est pas dramatique non plus, nous pouvons toujours nous ressaisir et modifié notre point de vu ou notre comportement. Ici le chemin avant de parvenir à le faire admettre à un druide contemporain égaré par des comparaisons savantes et des pratiques erronées héritées de groin de sanglier à oreille de marcassin... C'est avant tout de comprendre que personne n'est infaillible et bon c'est pas si grave finalement.
A vous de jouer maintenant!
Bon courage dans vos pratiques de reconstruction et dans vos célébrations...
Pour aller plus loin avec mes cours et mes recherches:
Disipline 1 Clergy training program
Clergé programme d'étude: Indo-European Myth 1
Clergy Training Program "Divination 1" pour Prêtres
Liturgy Practicum 1: Domestic Cult Practice
Le Travail de l’examen du Gothar
Ecrit par Eikthyrnir Odinson
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