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Cours de Druidisme pour les dieux et l'espace sacré
Cours de druidisme pour: les dieux et l’espace sacré.
Pour commencer un petit mot sur les dieux :
Suivant la tradition que nous suivons dans le druidisme il est possible de travailler avec diverse divinité patronne. Il est possible que des groupes établis aient une divinité patronne, il y a aussi un rôle de protecteur collectif dans la tradition celtique continental que nous retrouvons avec le « Toutatis » qui provient du mot ancien pour tribu, que nous retrouverons dans le breton et le gaélique par « Tuatha » ou « Tudoù ». Selon les sources antiques le Toutatis ne serait autre que le Dis-pater des Gallo-romain, mais ce terme peut recouvrir une autre réalité, par exemple dans la culture de foyer gaélique nous avons le Ollathir soit « le père puissant » qui évoque le Dagda et dans la culture de foyer nordique nous retrouvons le terme Allfather soit « le père de tous) qui évoque Odin. Il est probable que le terme Toutatis était symbolique d’une divinité qui était honore par un clan ou une famille. Une notion que nous retrouvons aussi avec les divinités gardiennes du foyer. Dans le druidisme Indo-Européen tel que le pratique ADF nous avons une clairière Cedarlightgrove qui à deux panthéons patrons pour leur rituel. De mon côté ce que je fais s’approche un peut de ce qu’ils font, travailler avec un panthéon nordique et ensuite travailler avec les différentes divinités en être de l’occasion (invité spécial pour les fêtes saisonnières) et ou chaque personne pourra être une sorte d’émissaire de sa divinité patronne. Ainsi avoir des druides nordiques en lien avec Frigg ou Thor qui travaille avec des druides de culture gaéliques associer à la Morrigù ou au Dagda sera possible. La clairière ou je suis druide et ou je fais des rituels travaille à peut prêt de la même façon nous sommes multiculturelle, nous avons des nordiques, des gaulois, des gallois, des gaéliques, des grecs et des slaves. Et le tout s’harmonisent à travers notre orthopraxie. Ici le lien avec les divinités et l’orthopraxie des rituels seront vraiment important. Les novices s’inquiéteront probablement de savoir si on doit « mélanger » les panthéons alors que les puristes affirmeront qu’il ne faut pas faire d’amalgame. Je pense que la vérité se trouve entre les dieux. Nous devons prendre en compte les relations personnelles que nous avons avec les divinités afin de les faire participé à nos cérémonies. Il est aussi important de connaitre les cultures, mythologies, sagas, légendes à propos de ces divinités afin de les inclure dans nos cérémonies. Et de travailler avec elles. La relation réciproque de Ghosti dans le druidisme : Nous ne devons pas oublier qu'historiquement, dans le culte des divinités nordiques il y avait des sacrifices, d'objets, de nourriture, de boissons, d’animaux et même plus rarement d’êtres humains tout les neuf ans qui étaient effectués pour les Dieux et les Déesses. De nos jours nous effectuons encore des rituels avec des offrandes si nous nous retournons vers le passé nous pouvons comprendre à travers cette gnose moderne qu'il est probable précisément, que les divinités recherchaient des cadeaux que les humains apprécient, comme la santé, la richesse ou la sagesse. Cette attente était fondée sur l'ancienne institution sociale de la relation patron-client ("ghosti" ou "fulltrúi"). Dans le cadre de cette institution, des personnes ou des groupes de différentes classes sociales feraient des alliances les uns avec les autres, échangeant des biens ou des services pour un bénéfice mutuel. Ici une des choses les plus importantes qui caractérisaient la relation patron-client c'était la nette distinction entre le statut social relatif des parties impliquées. Avec cette distinction régissait les responsabilités attendues de chacun. On s'attendait à ce que ceux qui avaient le statut social le plus élevé fassent les plus grands cadeaux parce que leur magnanimité était une expression essentielle de leur supériorité. Alors dans ce contexte un être supérieur, comme un roi ou une divinité, par définition, donne des dons supérieurs. Nous pouvons alors comprendre ainssi comment les relations entre les dieux et les humains se sont inscrites au fils du temps dans le paradigme social. Les humains donnent des cadeaux inférieurs et reçoivent en retour des cadeaux supérieurs parce que les Dieux sont des êtres supérieurs. Avec cette compréhension et cette approche de 'un don pour un don"nous pouvons en déduire en grande partie l'impulsion qui est présente derrière la pratique religieuse. Nous pouvons nous interroger sur cette interprétation et la promesse ou les devoirs qui se cachent derrière cette impulsion.
Dans la communauté de ADF aussi il y à beaucoup d'humilité sur un plan spirituel et aussi des membres qui ne son pas les plus riches, les plus sains ou qui possèdent la plus grande sagesse. Nous sommes simples et nous étudions pour faire progresser la pratique de la religion. Nous pouvons dire que les dieux et le triple kindred nous soutiennent. Et c'est quand même sur que beaucoup d'entre nous continuent de souffrir malgré notre pratique religieuse. Le fait que rien ne semble toujours aussi merveilleux que nous le rêvions semble saper toute la prémisse d'une relation de "un don pour un don" avec les dieux. Dans le monde antique, cette charge était remplie à plusieurs niveaux. Mais nous pouvons obtenir des réponses.
La première réponse qui est la plus courante c'est que les dieux sont essentiellement inconstants et qu'ils choisissent à qui ils offrent des récompenses, bien qu'ils travaillent la justice à très long terme. Dans mon cas c'est ce qu'il c'est passé, j'ai eu une progression positive dans ma vie malgré toute les épreuves que j'ai toujours pu endurer et retrouver une situation meilleur et stable ensuite. Les dieux peuvent être vu comme des guides spirituels aussi ce qu'ils sont bien sur. Alors concernant l'ensemble de l'humanité, la relation avec les dieux envers une seule personne peut être perçue par les opportunités, les bienfaits, la richesse ou les actes positifs autour de cette personne. Cependant, cette vision est parfois pessimiste de la nature des dieux n'a pas dissuadé les gens de leur rendre un culte et c'est aussi une chose qu'on retrouve chez les vikings quand une divinité n'était pas favorable envers une personne, un famille ou un clan on ne lui rendait plus de culte, et elle n'avait plus d'offrande durant un moment.
La deuxième réponse c'est de soutenir que les personnes qui souffrent beaucoup et qui n'ont pas de chances ne font pas leur culte correctement. Et il y à beaucoup de gens qui pensent ainsi de nos jours. Dans ce contexte si vous rencontrez beaucoup de malchance c'est un signe que nous n'avez plus la faveur de vos dieux, que vous avez perdu leur respect et leur amour. Peut être après avoir commis contre eux un outrage dont ils tiraient maintenant un châtiment. Ici cette malchance est perçu comme le résultat d'un affont, peut être même un acte si simple, comme un oublie de leur donner des offrandes ou ne pas être assez généreux en rituel ou même des échecs face à la vie quand une personne vous impose de les oubliers et de passer à une autre panthéon ou une autre religion. Des choses comme ça. Mais les dieux savent que nos vies sur terre sont difficiles et éprouvantes et que des oublies sont possibles et que nous ne sommes que des humains parfois faible de caractère.
La troisième réponse possible c'est que les dieux sont en réalité des guides une approche qui est encore avancé dans le contexte moderne, mais qui étaient également utilisé dans l'Antiquité. Dans cette conception du druidisme ce qui est mit en avant c'est que les dieux et les autres êtres spirituels causent ou permettent notre souffrance durant notre expérience de la vie afin que nous puissions grandir en tant que personnes ou apprendre des leçons importantes que nous ne pourrions pas apprendre autrement. Les leçons sont apprisent et nous sommes en permanence assistés par eux. Je suis moi aussi d'accord avec cet argument quand au rôle des dieux et des esprits sur notre chemin de vie et nos spiritualités.
Dans ces dernières approches le troisième argument est le plus souvent celui qui est considéré comme le moins favorable. Mais il peut nous permettre de comprendre aussi l'importance des deux autres. Le druide appartient à la fonction de souveraineté magique et juridique, nous ne devons pas l'oublier, et c'était la première des trois fonctions de la société indo-européenne (les deux autres étant la fonction guerrière et la fonction productrice). Dans le contexte indo-européens les druides, les gothar ou les flamines ou plus loin en asie les brahmans constituent une véritable classe religieuse et professionnelle. L'organisation des gothar étaient quelque peut différente encore plus éthnique et probablement mysthique que les autres dans le contexte sacré peut avoir ses particularités et de celle des druides dans le contexte de la société celtique très codifier, et les flamines aussi restent attacher à la cité romaine, nous retrouvons énormément de similitude et de concept communs dans les différentes cultures Indo-Européennes.
En générale quand nous étudions les panthéons et les cultures, les mythologies et les sagas ou les légendes de nos folklores, par exemple les nordiques, les gaéliques et les greco-romains, nous pouvons constater que les dieux sont perçus comme étant beaucoup plus bienfaisants, justes et fidèles de nos jours qu'ils ne semblaient l'être par les anciens. De ce faite chez les gens de l'époque moderne, les druides, les gothar et autres païens ou heathens de nos jours il est possible que pour nombre d'entre nous l'argumentation basé sur l'inconstance des dieux n'est pas forcément possible d'être accepter par nos communautés de néo-païens.
Il est aussi important selon moi de garder à l’esprit que les dieux sont assez proches des hommes de par nature et qu’ils ne sont pas des êtres parfais, ils ont aussi des failles et des faiblesses, ils commettent des erreurs et continuent d’apprendre des expériences qu’ils traversent comme nous. Il est important alors des les approcher en tenant compte de ça et de les voir peut être comme s’ils étaient des amis ou de la famille coexistant avec nous sur un autre plan.
Les rituels pratiqués par les druides sur plusieurs niveaux :
Une fois que nous avons créé une relation de confiance réciproque avec une divinité ou plusieurs. Nous pouvons nous poser la question des rituels et étudier avant de pratiquer nos cérémonies druidiques.
Les druides pratiquaient des rituels pour leur propre avancement et pour celui de toutes les personnes faisant partie de la société celte. Et ces rituels bien que différent vraisemblablement (parce que nous devons les reconstruire) de ceux des époques anciennes, antiques et médiévales, sont toujours pratiquer par les druides modernes. Les plus connus sont les rituels dits des « hautes journées » ou « rituels calendaires » soit les solstices, les équinoxes et les fêtes du feu intermédiaire. Ce que les Wiccans appellent « Sabbats » Il est possible de calquer c’est cérémonie sur les pleines lunes et aussi sur les phénomènes solaire dans le cas des solstices et des équinoxes.
Il est important de voir les niveaux des rituels que nous pratiquons, pour crée du lien avec les divinités patronnes et pour notre évolution spirituel, pour nous sentir en lien avec la terre aussi la biorégion (l’aspect vivant de la région ou nous sommes). Il y a donc des rituels qui s’appliquent quand on est tout seul (provisoirement ou de façon plus durable). On travail avec la méditation par exemple ou la transe pour contacter les divinités, ici nous sommes dans le UN, il existe aussi des rituels concernant spécifiquement la vie du couple et de la famille et donc enrichissent le niveau du DEUX. Les rituels calendaires, qui jalonnent l’année, rythment la vie du groupe et enrichissent quand à eux le TROIS.
Dans la société celte, qui comprenait évidemment d’autres personnes que les membres de la classe sacerdotale, étaient pratiqués des rituels propres à leurs activités. Par exemple pour les guerriers, pour les paysans, les artisans, les pêcheurs et les marins. Il y avait des rituels, des prédictions aussi qui étaient faite en prévision des récoltes ou des événements à venir dans l’année.
Rituel individuels = niveau du UN :
Un rituel peut servir à un individu tout seul dans son coin (le niveau du UN) c’est le cas pour une pratique du druidisme en solitaire, dans le cas d’un rituel de célébration saisonnière dans le but de ce relier à la nature, de célébrer la saison ou d’honorer une divinité en particulier. Il est possible aussi que ça soit des rituels pour travailler sur nous, ou apprendre à mieux nous connaitre aussi. Par exemple ça peut être la prière personnelle ou des salutations au soleil ou à la lune. Les prières sont une pratique personnelle souvent quotidienne comme les dévotions ou le fait de garder la flamme du foyer. Et même si la prière est dite en groupe, elle reste l’expression d’une croyance et d’un acte de foi individuel.
Rituels familiaux = niveau du DEUX :
Ce sont tous les rituels qui marquent les étapes de la vie. En tant que membre de la famille ou d’individu dans notre société. Par exemple la naissance, les fiançailles et le mariage ou la mort. Dans le niveau du Deux il peut aussi y avoir des travaux de purifications fait dans le cadre familiale ou le travail avec un ancêtre commun, mais c’est aussi lié au niveau du TROIS.
Rituels du Clan (ou du groupe) = niveau du TROIS :
Il s’agit des rituels calendaires qui jalonnent l’année religieuse druidique. Ils aident le groupe familial, le clan et sont liés au niveau du DEUX. Et même tous ceux dont la foi est le Druidisme, à se mettre en harmonie avec les grands rythmes de l’univers. A ces occasions liées à des phénomènes astronomiques, tous les êtres sur la même longeur d’onde entrent plus facilement en résonance. Ces rituels sont pratiqués par tout le clan, ou bien par une partie de lui pour le bénéfice de tous.
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Les trois premiers du UN au Trois, sont issus des anciennes pratiques retrouver dans les sources ou en comparaissons dans des cultes autochtones actuel, les autres ici dans le Druidisme du QUATRE au HUIT sont en usage depuis que le druidisme à été recrée en 1717, mais rien ne nous permet d’attester que les anciens druides avaient une vision comparable, par contre c’est une aide utile pour les nouveaux druides que nous sommes pour mettre nos cultes en perspective et en relation avec ce qui nous entoure. Il est probable que certains de ces éléments furent transmis dans les documents Gallois du première rassemblement d’une assemblée historique des bardes Gallois qui s’est réunit en 1176 au château de Cardigan. Le 1er Janvier 1344, le roi Edouard III convoqua une table ronde de Bardes. vers 1400, on cite une tentative de restauration du Druidisme Païen avec un nommé "Sion Cent". Vers 1450 se tint une assemblée de "Eisteddfod" de Bardes à Carmarthen. Ces réunions se poursuivirent de 1523 à 1568. Tout ça bien avant la recréation officiel du druidisme en 1717 à Londres.
Rituel de consécration :
On serait tenté de dire ici que c’est le niveau du QUATRE. C’est en partie le cas car c’est dans un des lieux de notre mère la Terre que sera effectué le rituel. Mais ce n’est pas le seul cercle d’existence qui intervienne. Il y a aussi le Sic qui est le lieu où le HUIT (esprit) rencontre la terre (QUATRE) et où toute matière devient lumineuse (le SIX). Qu’est ce qu’une matière sacrée ? C’est une matière totalement habitée par l’esprit, donc lumineuse. Et qui s’apprête à engendrer toutes les formes de vie (le CINQ).
Exemple de l’importance du HUIT :
Nous avons quatre fêtes calendaires – dans nos huits hautes journées- que sont les solstices et les équinoxes qui sont vraiment bien ancrées dans la matière et quatre autres qui forme des fêtes intermédiaires qui étaient lunaire à l’origine et qui sont orientées vers le spirituel.
Les étapes qui mènent vers le HUIT :
Le QUATRE est relatif à notre planète Terre (nous sommes des Terriens) et concerne par exemple ce qui a trait aux mégalithes, aux sources et au sol. Il y a alors un lien que nous établissons avec la Terre et le sol, les aspects liés à la culture et aux anciens cultes qu’il y avait la ou nous vivons. Toutes les pratiques liées à la nature et à la pratique du culte dans la nature sont en lien avec le QUATRE.
Le CINQ est relatif aux animaux, aux plantes, aux minéraux, donc à tous les êtres qui n’ont pas de forme humaine. Le pacte d’amitié entre une plante et un être humain est une pratique typiquement de l’ordre du CINQ et les études des ovates avec les plantes, le travail avec ces éléments, les fleurs, les branches ou les cristaux. Le travail peux être fait sous la forme d’une simple « amitié » ou de façon plus élaborée d’une élixir alchimique végétal…
Le SIX est relatif à l’univers visible (ou matériel). Tous ce qui a trait aux étoiles, aux voyages dans l’espace, par exemple est de l’ordre du SIX.
Le SEPT est relatif à l’univers invisible. Tout ce qui est de l’ordre de la pensée, du subtil, du corps de lumière et du monde des DIEUX ont trait au SEPT. C’est le monde des pouvoirs et des talents spéciaux. Il est ce que les êtres spirituels possèdent de plus subtil, de plus fort. Le Sept est encore une possession, alors que le huit est du niveau de l’être.
Le HUIT c’est le niveau des être spirituel. C’est le niveau divin. Celui des rituels.
Le classement du UN au HUIT dans les rituels calendaires :
-UN = équinoxe de Printemps.
-DEUX = Beltaine
-TROIS = Solstice d’Eté
-QUATRE = Lughnasadh
-CINQ = Equinoxe d’Automne
-SIX = Samhain
-SEPT = Solstice d’Hiver
-HUIT = Imbolc.
L’orthopraxie du Druidisme:
Ensuite voici la partie explicative des étapes des rituels Druidiques Indo-Européens, que j’ai fais pour le cour du premier cycle de la guilde des Bardes. Ici nos rituels sont en grande partie basés sur ceux des Grecs, des Celtes Gaéliques et des Scandinaves. Surtout le vision du cosmos en trois parties, les trois royaumes du ciel, de la terre et de la mer. Dans la culture de foyer Gaélique il s’agit ici de Reamh (le ciel), Talamh (la Terre) et Muir (la mer). C’est aussi une vision que nous retrouvons dans la culture Bretonne avec l’Armor (la mer), l’Argoat (les bois = la terre) et an Oabl (le ciel).
Les rites de ADF qui sont composés des parties suivantes :
L'initiation du rite
Purification
Honorer la Terre Mère
La déclaration d'intention
Créer ou Recrée le Cosmos
Ouvrir la ou les portes
Inviter les trois kindreds
Offrande clés du rituel
La prière de sacrifice
Le présage « Omen »
L’affirmation de la bénédiction
Le travail à faire.
Remercier les êtres sacrés
La fermeture de la ou des portes
Remercier la Terre Mère
Clôture du rite
Explication des étapes du « Core Order of Ritual » :
La partie initiation du rite : Cette partie c’est un appel lancé pour commencer le rituel, nous pouvons aussi utilisé de la musique, comme avec des bols tibétains par exemple ce qui rend le procédé très Indo-Européen. Mais une corne acoustique ou un tambour c’est bien aussi. On peut également utilisé une simple cloche, un peut comme c’est la coutume dans la wicca pour nos consoeurs sorcières. Nous pouvons inclure à ça une phrases rituels dans n’importe qu’elle langue ou un rituel de bénédiction, l’étape suivante étant la purification, les deux se mélange bien d’ailleur. Le plus important c’est que l’initiation permette d’apporter le calme nécessaire à l’exécution du rituel.
La purification : Cette partie est une des plus utile pour bien débuté le rituel, nous u réalisons notre méditation des deux pouvoirs qui est un élément très important pour relier les trois kindreds et en particulier les Ancêtres et les Êtres Brillants. En plus de la méditation des deux pouvoirs nous purifions l’espace, par exemple en immolant des plantes dans un chaudron, comme des feuilles de fougère, des fleurs sèches de bruyère, de la sauge ou de la lavande, ou encore en aspergant le sol d’eau consacré, mais nous pouvons aussi simplement faire brûler de l’encens ou des huiles essentielles. Des gestes peuvent être utilisés pour marquer la purification, par exemple j’aime beaucoup les rituels nordiques style « Heathen/Asatru » et le rituel de purification du marteau dans cette partie est vraiment très approprié, il est aussi possible d’inclure des éléments comme le chant des runes par le galdar ou des incantations pour purifier.
Honorer la Terre Mère : Cette partie-là consiste à honorer notre mère à tous, la terre en tant qu’être vivant porteur de vie et qui nous apporte cette vie. C’est une façon pour nous d’honorer la nature dans son aspect sacré et de nous rendre compte que nous sommes tous interdépendant de notre terre. Quand quelque chose affecte la nature c’est nous tous qui en souffrons que nous soyons Américains ou Européens nous vivons sur la même terre. Je me rappel des parôles d’un de nos anciens Présidents Français qui m’avais marqué quand j’étais plus jeune, Monsieur Jacques Chirac qui avait dit à propos des problèmes avec le climat : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ! » .Voila ce qui illustre bien l’idée que nous pouvons avoir quand nous pensons à notre déesse terre à la Terre Mère, Gaïa, Dana, Nerthus ou Mamm zouar. L’esprit de la déesse mère des dieux dans de nombreux panthéon ou mère d’une divinité solaire ou d’un héros. Est présent dans de nombreuses cultures et nous pouvons l’honorer sous un des ses visages dans cette partie du rituel. Par une prière et aussi une offrande.
La déclaration d'intention : Quand nous arrivons à la déclaration d’intention pour note rituel, c’est le moment de parler des raisons pour lesquels nous faisons ce rituel. Pour honorer une divinité ou des divinités particulières ou pour la saison, marquer le passage d’une saison ou d’une période dans la vie d’une personne par exemple. Cette partie est très importante que nous soyons en groupe durant notre rituel ou dans une pratique en solitaire. De très beaux poèmes peuvent être écrit pour déclarer l’intention d’une de nos cérémonies.
Créer ou Recrée le Cosmos : Cette partie peut être précédée de deux autre partie, cette du «Outdwellers » (outlanders) qui consiste à reconnaitre un esprit étranger ou des divinités/esprits étrangers à notre rituel et à leur donner une offrande en leur demandant de ne pas perturber notre activité de druide. Les rituels d’ADF inclus aussi les entités hostiles comme les géants type « Jötuns », ou « Fir-bolg ». C’est a nous de réalisé cette partie à notre convenance ou de ne pas là faire, elle est facultative. Ensuite celle de l’inspiration bardique qui est elle aussi facultative mais qui semble être d’une importance capitale pour un rituel exécuté par un barde. Les divinités de l’inspiration et de la poésie sont honorées à cette étape. Le barde demandera de l’inspiration pour faire son travail et que sa main soit toujours guidé. Ensuite vient la création du cosmos. C’est une des parties les plus importantes. Elle consiste en un travail avec le feu sacré, l’eau du puits sacré et l’arbre sacré du cosmos, et à ce relier aussi à travers eux à notre triple kindreds, soit les Êtres Brillants, les Ancêtres et les Esprits de la Nature. Une fois le travail accompli correctement c’est trois reliques seront le centre sacré de notre rituel. Alors nous pourrons demander l’aide d’une divinité pour ouvrir les portes entre les mondes.
Ouvrir la ou les portes : Cette partie du rituel est dédiée à une divinité qui voyage entre les mondes de façon quotidienne, ou qui voyage dans ses histoires et légendes en aillant un rôle de gardien ou d’esprit psychopompe qui assurent le passage des défunts ou des divinités entre les différents mondes spirituels. L’esprit qui joue ce rôle est appeler « Gatekeeper » ou « Portier» dans nos rituels. Nous pourrions aussi dire « Gardien du portail » mais le terme Portier qui n’est plus beaucoup utilisé dans la langue française et si jolie. En Breton « Porzhier» ce dit assez souvent, par exemple quand une personne garde la porte d’entrée d’une caserne de militaire ou de pompier. En Français le mot a été remplacer par celui de «Concierge». Pour nos rituels druidiques l’idée d’avoir un gardien des portes reste très forte. Nous invoquons et nous honorons une divinités qui aura la tache d’ouvrire les portes pour nous et de les refermer en fin de rituel.
Inviter les trois kindreds : Nous en arrivons à la partie central du rituel ou nous honorons notre triple kindred. Nos ancêtres de sang, de tradition et d’esprit, nos esprits des lieux ceux de l’extérieur et ceux qui vivent avec nous dans nos maisons, et les Êtres Brillants qui sont nos Dieux et Déesses. Ceux qui sont honorer durant le rituel et ceux qui protègent notre foyer. Les trois Kindreds constituent la base de notre druidisme, c’est en lien avec les reliques et tout le culte de ADF s’articule autour. Pour finir le chiffre trois et son importance dans la culture celtique rajoute au caractère central du kindred. Je vois moi-même une représentation du kindred dans le triskell breton, c’est un élément qui peut être inclus dans la rituélie nous pouvons avoir en tête un triskell qui tourne au centre du rituel quand nous arrivons à cette partie de notre liturgie.
Offrande clés du rituel : L’offrande clés est le passage le plus important dans le rituel c’est celui pour lequel est destiné le rituel. L’offrandes est réalisée pour une divinité, un ancêtre ou un esprit de la nature, ou offerte à la saison. Cette partie du rituel peut être écrite de façon poétique en lien avec la déclaration d’intention. On pourrait écrire par exemple deux textes avec les mêmes images poétiques et les mêmes rimes.
La prière de sacrifice : Cette prière à pour objectif d’envoyer notre énergie et celle de nos offrandes et de notre dévotion, vers les dieux. L’intention dans les textes devrais être plus marquer à ce moment là de la liturgie. Et la façon de nous exprimer pour cette prière peu aussi être plus marquer. Plus solonnelle. Il y a un rôle important dans la façon dont nous sommes impliqués émotionnellement dans une relation avec une ou plusieurs divinité(s) et les événements de la vie que cette divinité ou ces divinités (ou un ancêtre, voir plusieurs ancêtres) nous ont aider à traverser peuvent se faire ressentir à cette partie du rituel. Les liens forts et personnelles renforcent le côté sacré de cette prière. C’est liens peuvent aussi être exprimés par des chants et/ou de la musique qui pourraient être jouer et interpréter ici.
Le présage « Omen » : Pour mon culte de foyer « Norse » en Bretagne l’omen serra réalisé avec des runes Futhark ou des Tarots. Les runes marchent le mieux avec moi. Et j’ai de très beaux tarots d’inspirations celtiques aussi qui sont très bien. Il est possible d’utiliser d’autre méthode comme les oghams par exemple. Les runes Bretonnes que les conteurs attribuent aux Korrigans dans nos légendes par exemple et elles ont été très bien missent en image par le déssinateur Pascal Moguérou. Il y a aussi les runes Celtiques issuent certainement en partie des runes Lépontique et qui sont utilisées par le collège Druidique de Madame Bouchet fondé par Paul Bouchet. Cela peut être intéressent de travailler avec ces runes là aussi pour obtenir des présages ou des augures. Le tirage à trois runes ou trois cartes de tarot représentera le présage obtenu par nous, et accorder par les trois kindreds, soit donc une carte/rune pour les ancêtres, une autre pour les esprits de la nature et enfin une pour les êtres brillants.
L’affirmation de la bénédiction : Cette partie consiste en une prière ou une phrase dans laquelle nous déclarons que les bénédictions de notre kindred vont être reçu. La principale forme de bénédiction pour nous réside dans les « eaux de la vie » une boisson qui est consacrée en ce but et que nous buvons ensemble durant les pratiques des rituels en groupe. Mais l’affirmation de la bénédiction peut prendre d’autres formes. La bénédiction peut prendre la forme d’une onction faite avec les eaux du puits sacré. Ou simplement la demander directement aux kindreds. Nous pouvons aussi consacré un bijoux ou autre chose comme un vêtement que nous porterons sur nous ensuite pour recevoir la bénédiction.
Le travail à faire : Ensuite il y a la partie du travail prévu ou des pratiques magiques, cette partie n’est pas réalisé systématiquement comme elle est facultative. Dans une pratique du druidisme pour la vie quotidienne et familiale, les rituels familliaux et communautaire sont réalisé ici, par exemple un rituel de mariage, un rituel funéraire et bien sur des rituels saisonniers.
Remercier les êtres sacrés : Voici venu la fin du rituel pour nous et à cette étape nous remercions les Esprits et les Êtres sacrés, ceux du Kindred et les Êtres de l’occasion que nous avons invités pour notre rituel. Dans l’ordre en générale nous commençons par remercier le/les Être(s) de l’occasion, ensuite nous remercions les trois kindreds, soit les Dieux, les Esprits de la Nature et les Ancêtres. Pour finir nous remerçons le Portier et aussi la divinitée de l’inspiration si nous en avons invoquer une durant notre rituel, d’autres divinités peuvent aussi être remercier ici pour leur rôle qu’elles ont jouer dans notre rituel.
La fermeture de la ou des portes : Ici nous demandons au portier de bien vouloir refermer les portes pour nous et nous déclarons également que les reliques redeviennent ordinaire après le rituel, que le feu redeviendra une simple flamme, que le puits ne serra que de l’eau et que l’arbre sacré restera une branche ou simplement un morceau de bois. Cette partie montre que nous avons conscience de revenir à l’ordinaire et que le rituel est sur le points de prendre fin.
Remercier la Terre Mère : Nous remercions la déesse mère des druides et des peuples indo-européens et nous avons conscience qu’elle ne nous quitte jamais, nous sommes ses enfants et nous vivons grâce à elle. La terre c’est la vie, et la vie prend son sens sur la terre. Dans cette partie nous remercions la Terre mère et nous nous recentrons sur notre place dans le cosmos et nous reprenons conscience de l’importance de la vie. De notre vie.
Clôture du rite : Pour finir voici la partie finale de notre rituel de Ár nDraíocht Féin, que nous arrivons ici nous avons fait un rituel de ADF. Nous déclarons ici que le rituel est fini et nous nous réjouissons de notre pratique spirituelle et des bénédictions qu’elle nous apporte dans notre vie quotidienne. Nous prenons un moment pour nous centrer et prendre conscience que le rituel est fini et que nous retournons à une vie ordinaire. Nous pouvons marquer le rituel de la même façon que pour la partie Initiation du rituel, avec un bol tibétain, une corne acoustique ou un tambour.
Le sens du Sacrifice: Dans un rituel de ADF le sacrifice est fait à partir d’offrandes, ou d’objets sacrifiés aux Kindreds, pour les dieux, les ancêtres, les esprits de la nature ou aux divinités qui on un rôle praticulier durant notre rituel. Les offrandes peut être aussi des poèmes, des louanges qui sont écrite dans ce but. La chose importante est de crée une relation avec la divinité ou l’esrpit qui est honorer. Pour que la relation de réciprocité appeler « Ghosti » en Indo-Européen, «Fulltrui » en vieux Norrois, ou « Fealded » en Breton qui a donner « Féodalité » en Français.
Les liens avec nos Divinités de foyer et avec l’ensemble de notre Kindred sont entretenu grâce aux offrandes que nous réalisons et aussi par la prière simple au travers d’une flamme et grâce à nos dévotions quotidiennes. L’une des choses les plus importantes dans le sens du sacrifice c’est de l’offrande des des rituels de ADF c’est le retour de bénédiction de façon réciproque. Ainsi pour un bien ou une offre apporter aux Kindreds nous recevons également des bienfaits de leur part à eux.
La préparation pour les rituels :
Quand nous officions pour nos rituels ou nos cérémonies il est important pour nous de savoir posez notre intention, aligner le cœur et l’esprit avec ce que nous souhaitons faire. Réfléchissez soigneusement à ce pourquoi vous faite ce rituel ou la cérémonie que vous allez organiser. C’est une partie importante de la préparation d’une cérémonie et d’un rituel, c’est aussi grâce à cette réflexion que vous rassemblerez et canaliserez votre énergie intérieur pour réaliser un rituel.
Ce que je pratique dans le druidisme est le fruit d’un héritage culturel et aussi familiale, mais il y a un profond travail derrière, il est important de savoir renouer avec ce que nous ressentons, l’intuition peut importe le système de croyance, ou votre orthodoxie, qu’on soit nordique, gaélique, gallois, gallo-romain, grecque, écossais ou breton peut importe. L’important c’est les liens que vous ressentez en vous avec ce que vous allez faire. Il y a bien sur des conditions extérieurs, des choses à étudier pour recréé une culture, des objets à avoir pour organiser des rituels etc… mais le plus importent ce trouve en vous. C’est aussi là qu’on doit commencer.
Il est également important de savoir cultiver la bienveillance, c’est pas toujours facile dans nos communauté néo-païenne et hors contexte de la wicca ce n’est pas toujours quelque chose qui est mis en avant, hors d’après mon expérience si nous désirons créer des événements conviviales et des célébrations en groupe il est important de savoir nous montrer inclusif et bienveillant afin que les gens qui assisterons à nos cérémonies se sentent bien et aient envie de revenir célébrer avec nous. Nous montrer trop exigent, bon bien sur il faut l’être pour faire revivre nos anciennes traditions, mais nous devons savoir accepter les gens comme ils sont, ne pas leur interdire d’honorer telle ou telle divinité ou de s’intéresser à tel ou tel pays, ou les langues ou d’autre chose. Il est important d’inclure chaque personne comme elle est et la différence à toujours quelque chose à nous apporter. Etre exigent est important toutefois mais souvent ça nous amène à une attitude fermé qu’il est préférable de ne pas avoir pour nos cérémonies surtout en public. Bien sur il faut raison garder et ne pas tolérer des éléments perturbateurs ou des concepts qui pourraient être problématique pour nos groupes, l’important et de savoir maintenir la paix et l’ordre dans ce que nous faisons. Ne pas engendrer plus de chaos, la vie moderne est déjà assez chaotique parfois. Nous devons offrir un cadre pour que les gens qui viennent nous voir, ou pour nos familles pour qu’ils puissent se recueillir et faire communions avec les dieux, le triple kindred ou la nature.
Il est aussi très important de savoir faire preuve d’humilité. Je conseil à toute personne qui chemine en druidisme ou dans n’importe quelles autres voies païennes surtout en empruntant les chemins traditionnels et ésotériques, de ne jamais oublier à quel point nous sommes petits dans l’univers. Et à quel point il serait insensé de s’imaginer pouvoir tout savoir, tout comprendre, tout maitrisé. Même avec les 20 ans d’étude dons parle Jules César à propos des druides, nous n’avons pas fait le tour de tout ce qui existe, tout ce qui est important. D’après moi l’humilité et la remise en question sont essentielles en druidisme.
Il est important aussi de prendre en considération de l’harmonie de ce que nous faisons, penser aux trois reliques du druidisme Indo-Européens avec le puits, le feu et l’arbre et leur représentation dans la cosmologie celtique avec le ciel, la terre et la mer. Et aussi également dans les formes de Druidisme issus de John Toland ou HenryHurle qu’on retrouve dans l’OBOD et suite aux travaux de Ross Nichols pour le Druidisme et de Gerald Gardner pour la Wicca avec les quatre éléments soit l’air, le feu, la terre et l’eau. Les calendriers que nous observons, que ça soit un calendrier runiques pour les blots ? Le calendrier de coligny pour un culte gaulois ou gallo-romain, ou encore si on se base sur les Norse-Gaels comme c’est mon cas avec les dates et les fêtes dans le folklore Ecossais et Irlandais avec des inclusions d’élément nordique (qu’ont retrouve principalement en Ecosse) je pense à l’héritage de l’île d’Iona et aux textes anciens comme le cycle d’Ulster, des enfants de Lyr ou des chroniques de la branche rouge, ou encore le texte Ecossais du Carmina Gadelica. Plus proche de nous il y a le livre de Mara Freeman « Vivre la tradition Celtique au fil des saisons » qui est la synthèse de toutes ces sources en quelque sorte. Lire et couper les informations de différents auteurs aussi c’est une démarche importante dans ce que nous faisons. Donc il est important de trouver une harmonie avec ce que nous faisons, les études d’un côté, les sujets qui nous intéressent ce que nous voulons mettre en place pour notre propre pratique, mais aussi ce que d’autre peuvent nous demander bien sur, ensuite prendre en considération, nos calendriers personnel, les jours de la semaine pour les dévotions et les dates des hautes journées, alors il nous faudra aussi prévoir le bon espace pour faire une cérémonie. Réfléchir à comment s’harmoniser au mieux avec des détails préparatoires, et aussi à travers notre propre mystiques en liens avec les divinités patronnes que nous avons choisi ou qui nous ont choisi eux aussi. Ensuit la notion des sanctuaires domestiques, du foyer, ou de la nature. Dans l’absolu c’est toujours mieux de faire des rituels en extérieur, après il est vrai aussi que ce n’est pas toujours possible surtout l’hiver, à la mauvaise saison dans un pays celte comme la Bretagne avec les Mizioù Du. Et avoir des contactes régulier avec la nature, les sources, les forêts, la mer, les lieux sauvages ou les anciens lieux de cultes. C’est aussi un élément important et pour voir la nature changer au cours de l’année. La vie en ville nous coupe un peut de tout ça et c’est important de s’harmoniser avec les cycles de la nature, car c’est pour célébrer ces cycles que nous officions en tant que druide et druidesse.
Le savoir être vis-à-vis des profanes et dans la vie de tout les jours avant les cérémonies
Les Druides sont accessibles :
Avant et après les rituels, il y a tout un travail que je décris ici en partie, bien sur les dévotions quotidienne et les prières ou les pratiques privées qui entre dans le cadre du « UN » dans les niveaux des rituels. (le travail individuel donc) et il y a les rituels en groups au niveau du DEUX et du TROIS, nous suivons une voie expérientielle, bien que reconstruite, les rituels et les cultures que nous recréons et étudions c’est ce qu’on appelle proprement le reconstructionisme, mais la partit qui rend la reconstruction vivante est indispensable, sinon nos rituels serait comme des décors de film à petit budget, il nous faut travailler profondément et faire des choses qui fonctionnent pour nous, pour œuvrer en druidisme, faire appelle à nos émotions, notre instinct, nos capacités pour nouer une relation avec le monde des esprits, afin de pouvoir apporter tout cela avec nous dans les rituels, d’être capable de donner vie au décors que le reconstructionisme nous a permis de recréer. Dans voie expérientielle et dans la notion de connaissance secrète à propos des rituels druidiques, donc qui produit des résultats d’une façon qui ne peut pas toujours être expliquée aux personnes qui ne sont pas des druides, il y a ce que nous vivons en dehors du cadre des rituels, nous recevons de la visite d’une divinité, voyons passé un défunt, entendons une chanson dans le vent, ressentons l’appelle des dieux dans le feu, dans les nuages, ou les eaux de la mer… et c’est ça aussi la reliance, nous sommes en lien avec notre environnement et avec les êtres qui peuples l’autre monde et nous ne pouvons pas pour ainsi dire expliquer ça aux moldus, il faut garder ça en partie caché. En gardant en tête que c’est simplement parce que nous ne pouvons pas tout expliquer clairement, et que ça reste différent de jouer à avoir des secrets. Il est important de garder une partie de notre travail pour nous. Nous ne ressentons pas tous, pas toujours le besoin de rendre des comptes à autrui, après d’après mon expérience c’est aussi une partie du travail que ne fond pas tout les druides. L’idée avec ça aussi c’est que nous sommes accessibles pour les êtres de l’autre monde, les esprits de la nature, les dieux ou les défunts. Nous devrions nous inspiré de ça pour nous montrer accessibles pour les gens qui ne sont pas druides et qui ne sont pas dans une voie païenne par exemple, mais qui voudrais des renseignements ou un tirage runique, des tarots ou de la voyance. Essayer aussi si des gens participent à une de nos cérémonies et qu’ils ont des questions à nous poser sincèrement d’y répondre du mieux possible. Il nous faut aussi garder en tête que l’intimité et le calme sont nécessaires pour faire mûrir nos idées, développer notre savoir faire et il est important de savoir garder des limites saines en particulier avec les gens qui créent la discorde entre les druides.
Le druide peut établir des connexions avec les autres plans ? Oui bien sur, déjà faire une cérémonie et offrir des offrandes avec des louanges et des prières, c’est simple mais c’est ici établir une puissante connexion. Il y a la dedans une partie de notre grand secret soit : « la capacité de nous mettre en phase avec les autres plans et les êtres qui y résident ». C’est ici la raison d’être de notre pratique dans tous ses aspects, même ceux qui concernent le recyclage. Sur la toile interconnectée de l’existence, tout résonne selon une certaine vibration. Si vous avez du ma à contacter les dieux, oubliez un moment vos études culturelles ou ésotériques et essayez de ramasser des ordures dans la natures, ou d’aider des personnes en difficulté, c’est aussi efficace. Prenez soin de votre communauté et du vivant qui vous entour les dieux sont en contacte avec tout ce qui nous entour. Et la moindre prière est déjà un contacte et une reliance pour les approcher. Il y a bien sur différente méthode, le plus important d’après mon expérience et de trouver celle qui nous correspond. Trouvez notre propre voie pour y parvenir.
Les bardes ou les Filidh avaient des méthodes de chant et de musiques pour se relier aux autres plans et pour probablement provoquer une transe ou un état méditatif profond. Nous trouvons les techniques suivantes :
1) Nous trouvons alors :
-Geantraî : le mode de la joie.
-Goltraî : le mode des lamentations.
-Suantraî : le mode du sommeil.
2) Les trois types de poésies sacrées:
· La poésie sacerdotale.
· La poésie guerrière.
· La poésie satirique.
3) L’Imbas ou l’Awen :
Les bardes et les Faith qui avaient des fonctions de voyances pratiquaient la transe et la vision, probablement aussi le ressentit et l’interprétation, leur méthode la plus connue pour se relier étant Imbas forosnai.
4) Les équivalents a ce que nous trouvons chez les Gaéliques et les Brittoniques dans la culture scandinave :
Dans une culture de foyer Nordique nous trouverons alors les techniques suivantes, appeler le savoir du fróðleikr :
les runes ( ou rúnar, en vieux norrois) Le terme runes veux dire secret et fait partie du galdr, de la divination et du sendingar une technique de magie runique.
le blót « sacrifice », le rituel avec des offrandes pour les divinités, les ancêtres ou les esprits des lieux.
le Seidr (ou écrit seiðr en vieux norrois) est la plus puissante et complexe de toutes. seidr est devenu le terme générique pour désigner la magie et le chamanisme.
le galdr « chant incantatoire » ;
l’útiseta « s’asseoir dehors » (une transe pour convoquer les esprits).
Le travail de la transe dans une pratique druidique est utile sur plusieurs plans pour en revenir aux différentes fonctions le terme « druide » englobe les fonctions générales de philosophe, sage théologien, semnothée, prêtre, magestermes soit qui englobes plusieurs fonctions bardes, ovates, incantateurs, augures, les druides sont en réalité spécialisés dans un ou plusieurs domaines.
Je pense qu’on peut classer les druides en trois catégories :
1) Les druides théologiens : Selon César, ils délivrent et transmettent la religion, ils ont la chargent de la justice. Mais aussi de l’enseignement et de la surveillance du pouvoir politique avec la royauté celtique. Nous pouvons en retenir qu’ils expliquent et commentent les doctrines sacrées.
2) Les bardes ou les filidh : dans les pays celtes se sont eux qui s’occupent de la poésie et de la littérature. Parmi eux nous trouvons donc les musiciens, les poètes, les chanteurs, et les historiens.
3) Les ovates/vates ou Faith : Ils s’occupent de politiques, et aussi ont un grand rôle dans le domaine spirituel. Ils s’occupent de la médecine par divers moyens, avec la magie, avec les plantes. Ils s’occupent aussi de la divination et du sacrifice.
La parole est importante :
Il est important pour un druide de conserver ça parole intacte, bien que ça ne soit pas toujours facile dans l’état actuel de nos sociétés et de nos modes de vie, les événements nous poussent souvent à prendre partie pour des choses qui nous semblent futile et nous pousse à dire « oui » à quelque chose presque d’instinct, nous revenons souvent sur nos promesses quand nous ne pouvons pas les tenir et c’est bien dommage. Les druides sont liés par leur parole et ce qu’ils promettent à travers la devise « La Vérité à la face du monde ». L’intégrité d’un druide est en partie une illusion parce que nous ne pouvons pas toujours l’être, mais c’est quelque chose qui nous motive et qui nous pousse à nous amélioré. Personne en vérité n’est parfais et surtout pas les druides. Dans ADF nous avons d’ailleurs une devise qui affirme que personne même l’archidruide ne peut être infaillible. En réalité personne n’est sans défaut et c’est très vrai ! Vivre c’est aussi se supporter nous même avec nos qualités et les critères que nous apprécions le moins chez nous. Alors nous tendons à être intègre mais il ne faut pas oublier que dans une voie spirituelle qui est en grande partie vécue dans la tête, le druidisme est parfois très cérébrale, et bien nous pouvons nous illusionner et il est donc très important d’examiner les choses objectivement. C’est aussi ce qui donne toute sont importance à l’introspection et à la méditation dans notre chemin.
Les étapes de l’enseignement :
Avec le temps et dans la suite sur le chemins du druidisme il y a trois étapes associées avec le monde de la matière (abred) , le cercle du Keugant (qui apporte l’équilibre depuis le plan des dieux) et celui du Gwenved (le monde blanc de la pureté).
-1er étape : « Apprendre » : Etudier le druidisme, les ou la culture(s) de foyer qui nous intéresse. et régler nos problèmes personnels, apprendre à nous connaitre nous même aussi, nos failles, nos faiblesses, nos forces. Travail d’introspection et misse en ordre des choses étiques et morales sur notre chemin en druidisme : Apprentissage. On travail au niveau du cercle de Abred (la matière)
-2ème étape : « Travailler » : Savoir mettre en pratique la tradition et trouver l’équilibre dans la pratique du druidisme. On trouve nos aptitudes dans le cercle de Keugant, par l’équilibre et le travail de misse en lien avec la nature, et aussi la création et le renforcement des relations avec les êtres spirituels, les dieux, les ancêtres et les esprits de la nature nous avançons et on devient pleinement Druide après la période de « liminarité » dans ce travail ou d’étude , a ce stade on découvre les savoir faire de Filidh (Barde/Skalde/Poète) et de Faith (Devin/Ovate/Voyant).
-3èmes étape : « Vivre » : Apprendre à vivre en harmonie dans le cercle de Gwenved, le Druide apprend a éclairer sa vie, a devenir actif en tant que druide au service des autres, faire des rituels de A à Z, les écrire, les mettre en place et officier à ces rituels pour permettre aux autres qui assistent d’expérimenter un rituel druidique et de ce sentir en lien privilégier avec l’autre monde, les dieux ou les esprits de la nature, célébré des rituels familiaux comme des mariage, des funérailles ou des rituels de passages. et enfin être capable de transmettre la tradition.
Les constellations évoquer par le druide Iolo Morganwg dans sont texte sur les Barddas :
Il y a aussi les constellations dans l’ordre cosmique typiquement celtique insulaire (Gaélique et Brittonique) :
· La lyre : Telyn Idris (Harpe du seigneur « Gallois ») ou Telenn an Aotroù (Harpe du seigneur « Breton ») Aussi appeler « Harpe d’Arthur »
· Le Taureau ou les Gémaux : Tarw Cymru (Taureau du pays de Galles « Gallois ») ou Tarv keltiek (Taureau celtique « Breton ») Aussi appeler « les grands bœufs cornus.
· Le lion : appeler al leon bras (le Grand lion « Breton ») ou Twrch twyth (le sanglier des bois « Gallois »)
· L’aigle : An Erer (l’Aigle « Breton ») Yr Eryr (l’Aigle « Gallois ») Aussi appeler « Le Faucon »
· Pégase : Y ceffyl Gwyddelig (Le cheval d’Irlande « Gallois ») ou Marc'h eus Bro-Iwerzhon (Le cheval d’Irlande « Breton ») Aussi appeler « Le cheval des Mac Lyr »
· La galaxie : Le cercle de Gwydion.
· L’ourse : Roue Arzhur (le roi Ours « Breton ») Yr Arth (l’Ours « Gallois ») aussi appelé « le manche de la charrue ».
· Orion : l’Enclos.
· Cassiopée : Le palais de Don, ou en Breton « Kastell Ana ».
· Le zodiaque : Le cercle du Sidhe.
Il est important aussi de noter que la référence la plus connue en Angleterre pour les étoiles sont « Le chariot d’Arthur » pour la Grande Ourse. Et qu’il y a anciennement ces références en lien avec le Barde Taliesin du VIème siècle qui est célèbre pour avoir dit venu du royaume des étoiles d’été et les Bardes modernes peuvent aussi trouver leur inspiration en regardant les étoiles au moment du solstice d’été.
Pour travailler avec cela il y a une connexion que nous pouvons réaliser par nous même en regardant les étoiles ou en réfléchissant à propos du lien qui existe entre les cairns et les pierres dressées et les étoiles. Durant vos promenades, les arbres comme les pierres levées vous rappellent l’axe vertical, si essentiel, qui pointe vers le ciel, transperçant l’air, et qui pénètre la terre. Nous devons constamment nous rappeler tous les plans du monde ordinaire. Et c’est un exercice qui peut être fait en druidisme en voyant dans l’environnement des axes de référence vertical et horizontal. Avec ces axes nous pouvons procédez à nos cérémonies, par exemple dans les rituels du druidisme insulaires comme ceux de l’OBOD en créant des cercles dans des cercles de pierres ou des bosquets, nous utiliseront les pierres ou les arbres comme liens entre le ciel (les étoiles – les constellations traditionnelles décrite par Iolo Morganwg dans son texte des Barddas) ou en travaillants avec les trois reliques druidiques dans les rituels Indo-Européens de ADF, l’arbre, le feu et l’eau nous renvois aux cosmos avec la mer, la terre et le ciel. L’arbre dedans qui symbolise ici aussi le lien entre le ciel et la terre. Les Grecs anciens avaient leur pierre d’Omphalos qui avait la même symbolique.
Exercice pour vous les liens entre le ciel et la terre :
Essayez de faire une sortie ou un voyage dans votre localité ou vous vivez et pratiquez votre druidisme. Regarder une carte et lisez des livres c’est important mais ce n’est pas aussi efficace que de voyager et de visiter un lieu charger d’histoire et d’énergie tellurique pour nous qui pratiquons ces cultes anciens. Vous pouvez vous adonnez à l’exercice suivant, bien qu’il n’y ait pas non plus de caractère obligatoire, c’est juste une façon de vous relier à la nature et à l’axe « terre-ciel »
Dans votre environnement immédiat :
· Dressez une pierre dans votre jardin ou dans un endroit significatif pour vous. Vous pouvez aussi faire un cairn et y venir pour déposer des offrandes ou pour mettre dehors les libations et les offrandes que vous avez faites durant vos rituels domestiques.
· Orientez et dressez si vous le souhaiter un cercle de pierre dans votre arrière cour ou votre jardin pour vos rituels, ou alors allez travailler et médité dans un cercle de pierre déjà existant, il est possible de faire des rituels dans ces cercles si vous le souhaitez c’est toujours très efficace.
· Observez le ciel nocturne. Quelles étoiles vous attirent intuitivement ? Quelles formes voyez-vous dans le ciel ?
· Plantez une plante, une fleur, un arbre ou des légumes dans votre jardin ou dans un lieu ou vous pouvez avoir des plantes. Vous pouvez aussi indiquer sur le sol une des constellations que vous voyez dans le ciel.
· Vous pouvez aussi faire un marqueur de pierres pour le lever d’un corps céleste, le soleil, une étoile ou une constellation à un moment spécifique, peut-être pour votre anniversaire ?
Le but de ces petits exercice est de nous relier, de renouer avec ceux qui formaient la base du druidisme insulaire tel que nous le connaissons, les peuples du néolithique, et leur assimilation aux peuples Indo-Européen venus de l’Est. Il est aussi important de nous sentir en lien avec notre environnement directe, c’est une partie de travail qui n’intéressera qu’une partie d’entre nous, plus en lien avec les rituels et les études de la Gorsedd de Bretagne, de celle du Pays de Galles, de l’OBOD et d’ADF. D’autres groupes Druidiques n’auront probablement pas le même intérêt pour les liens entre le ciel, la mer et la terre.
Les recherches :
· Faites des recherches sur les alignements du cercle ou des sites anciens que vous avez visitez le plus proche de chez vous, c’est aussi une façon de vous investir dans votre biorégion (la région ou vous vivez et pratiquez votre druidisme).
· Faites des recherches sur les anciennes pistes, les anciennes collines, les sites ou était fait des feux de joie ou des feux d’alarme en cas de guerre.
· Faites des recherches sur les anciens marqueurs significatifs de votre région (biorégion).
· Faites des recherches sur les mythes liés aux étoiles. A quels personnages des histoires ou du folklore celtique, ou d’un autre peuple qui on occupé ces lieux, vous font penser les histoires de ces personnages en les comparant à ceux de la mythologie classique greco-romaine?
· Vous pouvez aussi visitez un planétarium.
· Déterminez quelles constellations sont visibles ou dominent à chacune des fêtes calendaire aussi appeler les hautes journées.
Vous pouvez étendre vos recherches aussi, par exemple avec l’étude d’une langue celtique ou d’une langue locale, comme l’étymologie des lieux, la façon de voir le ciel ou l’environnement chez les anciens autrefois, nous pouvons élargir ces recherches dans d’autre domaine.
Par Eikthyrnir Odinson
Source pour ce cours de druidisme :
Les études du Dedicant path et du premier cycle de la guilde des bardes de ADF
« La voie du Druidisme » par Penny Billington édition Danaé
« Comment devenir druide aujourd’hui ? » par Viviane Le Moullec, éditions Dauphin.
« Les Druides » par Christian J Guyonvarc'h et Françoise Le Roux, éditions Ouest France.
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