• Le chemin d'éthique d'un druide.

    Le chemin d’éthique d’un druide:

    Voici quelques réflexions sur le chemin druidique, c’est en complément de mon autre sujet « Le rôle d’un druide » ici : Le rôle d'un druide

     Le chemin d'un druide demande beaucoup de considération à propos de l'éthique, et pour travailler cette éthique je propose ici un travail avec les vertus des peuples Indo-Européens tel que pratiquer par Ár nDraíocht Féin.

    Le chemin d'éthique d'un druideJ’ai décrit toute les facettes que peut avoir un druide, avec des nuances aussi suivant les zones d’influence culturelle. Au sujet de l'étymologie du mot « Druide » « Très savant ou au savoir ferme ». Il y avait donc plusieurs fonctions celle d’un astrologue, d’un médecin, d’un philosophe, d’un juge, d’un historien, d’un médecin, d’un poète, d’un diplomate, d’un enseignant, d’un politique et bien sur d’un devin. Toutes ces fonctions étaient très importantes. C’étaient celles dans la société celtique traditionnelle.

    De nos jours un druide ne peut plus assumer l’intégralité de ces fonctions, nous devons faire face à la modernisation, et à notre monde contemporain, le druidisme doit s’avoir s’adapter.

    Et nous avons une fonction de prêtre (donc d’intermédiaire entre les hommes et les dieux) de devin ou voyant, et de gardien de la tradition dans la fonction de barde. Par contre la fonction de médecin est parfois mise en avant mais hélas. Avec la médecine alternative et holistique et les dérives parfois, comme les Naturopathes, ça devient difficile d’exercer ce genre de médecine et d’être druide en même temps. Il y a forte heureusement des druides qui y arrivent très bien. Comme Pascal Lamour qui lui est pharmacie donc de la médecine conventionnelle et qui écrive des livres pour transmettre la tradition, soit le rôle d’un barde et d’un enseignant. C’est une bonne façon de faire. Il y a aussi des druides comme Jean-Claude Cappelli qui écrit des livres sur l’histoire du druidisme et sur la culture de foyer Gauloise. C’est bien aussi. Je songe que moi-même je devrais écrire sur le druidisme un jour. Tout ça c’est des fonctions des druides importantes aussi. Après nous avons aussi des cours, des informations que nous publions parfois sur les réseaux et dans nos magazines ou sites sur internet, ou nos blogs.

     

    Il est important d’avoir une vue d’ensemble, nous avons un rôle en tant qu’intermédiaire entre les hommes et les dieux, ou de façon actuel entre nos proches (païens ou ouvert au "paganisme") et les dieux, notre environnement sociale et les forces du destin, de la nature et de l’autre monde.

     

    Il est important pour un druide d’être intègre et d’avoir un profond respect pour la tradition, druidique mais aussi pour ses engagements, ses engagements qui commence dans ses échanges avec les divinités, avec ses amis et sa famille et qui se prolongent dans la communauté druidique à laquelle il appartient. Nous devons nous montrer également ouvert, ne pas être en opposition aux autres, et au monde qui nous entour, hélas nous voyons parfois trop souvent des druides qui construisent leur pratique en opposition au christianisme ou à des aspects du monde moderne qu’ils n’apprécient pas. Nous devons je pense au contraire avoir une pratique en équilibre, soit qui accepte le monde et qui s’adapte à la réalité que nous vivons quotidiennement. Par exemple ne pas faire de sacrifice d’animaux dans nos cérémonies, d’une part parce que nous sommes censés savoir en quoi consiste une offrande ou un sacrifice, ce que ça engendre envers les esprits qui les reçoivent, ce que ça implique dans notre relation avec eux, notre spiritualité et note quotidien, considérons nous les dieux aussi important que nos proches par exemple ? Et dans quelle mesure devons nous avoir du respect pour la communauté dans sa globalité ? Je veux dire il y a des lois en France qui protège les animaux, même si la chasse existe, (il y a une réglementation avec un permis de chasse malgré tout), et le respect que nous avons pour nos dieux. Devons nous offrir ce que nous avons de meilleur en nourriture, boissons ou autres produits avec nos dieux, comme si nous  les offrons à des membres de notre famille ou à des amis ? Ou alors devons nous respecter des sacrifices tels qu’ils étaient pratiqué il y a 1000 ans dans ma culture de foyer, et plusieurs siècles pour la culture de foyer Gauloises ou Grecques par exemple, et qui avait peut être un but de régulation des ressources ou des richesses, dans une époque ou les lois de la communauté étaient différentes ?  La question ici c’est aussi, devons nous trouver l’équilibre entre l’intérêt pour nos dieux et les esprits que nous honorons et la communauté à laquelle nous appartenons à savoir le pays dans lequel nous vivons ? Je pense qu’il y a ici quelque chose du l’ordre de l’éthique et que c’est le rôle d’un druide d’y répondre… Vous devez trouver votre propre réponse.

    Il est important ici à ce stade de ne pas nous isoler au prétexte de revenir à une orthodoxie de façon trop rigide et qui pour l’instant ne repose parfois que sur des suppositions et sur un problème, l'absence des mythologies ou d'un véritable mythe fondateur comme c'est le cas avec les Gaulois ou les Sarmates quand on cherche à recréer une culture de foyer Sarmates, ce peuples iranien oriental septentrional du grand ensemble indo-européen. Nous avons des traces de leur mythes et culture dans les textes d'Hérodote toutefois. Mais pour beaucoup ça ne repose comme avec les Gaulois que sur un imaginaire. C'est important quand même l'imaginaire, j'y reviendrais avec la vertu de la vision. Nous devons prendre en compte l'intérêt des gens qui s'intéressent au druidisme pour ses cultures aussi. Mais la pratique du druidisme ou du néo-druidisme doit être saine et en capacité de dialogués avec les autres traditions est religions du monde. Ne pas nous enfermer dans une orthodoxie c'est important de comprendre celà. Une tradition doit avant toute chose êtes une sorte de porte qui nous permet de nous ouvrir vers l'extérieur, pas de nous enfermer dans un boudoir sombre.

    Au niveau de la façon de partager ses connaissances aussi le druide doit se poser le même genre de question et être éthique et équilibrer dans ses réponses et actions. En encouragent les recherches personnelles et le questionnement, en restant transparent dans sa pratiques et dans se qu’il partage.

    Il est aussi important qu’il n’y ai pas de comportement abusif dans ce que le druide propose. La personne, la communauté de druide, le groupe ou l’ordre druidique ainsi que l’enseignement ne doivent pas être fermés ou isolants. De plus le druidisme devrait rester une voie spirituelle inclusive.

    En définitive il faut s’avoir observé avec attention, ce que font et proposent les personnes qui se présente comme des « druides ». 

     

    Le chemin d'éthique d'un druide

     

     

    Le travail de l'éthique par le druide avec les vertus des peuples Indo-Européens:

    Dans le groupe druidique ou j’évolue nous avons des vertus qui sont : Sagesse, Piété, Vision, Courage, Intégrité, Persévérance, Hospitalité, Modération, Fertilité.

     

    La Sagesse:

    La définition simple pour un druide c’est que cette vertu s’apparente à l’apprentissage philosophique ou scientifique par une accumulation de connaissances. Qui nous permet d’avoir la capacité de discerner les qualités et les relations intérieurs que nous entretenons avec nous même et le monde qui nous entoure. La sagesse amène à devenir perspicace aussi. C’est avoir un bon jugement. Pour le druide ça revient à avoir une attitude, une croyance et/ou une ligne de conduite sage.

    Le plus important c’est que cette vertu nous permette d’avoir un bon jugement, capacité à percevoir correctement les personnes et les situations, à délibérer et à décider de la bonne réponse. La sagesse peut être distincte de la connaissance. Bien que la connaissance est certainement nécessaire pour faire des choix judicieux dans nos vies. La sagesse pour un druide c’est aussi la capacité à comprendre la vérité d’une situation peut être améliorée par la connaissance de celle-ci (ou par la connaissance de situations similaires), mais qu’en fin de compte, la vertu de la sagesse réside dans la perception de la vérité immédiate.

     

    Il faut beaucoup de sagesse pour voir la vérité dans une situation et discerner ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Souvent, la sagesse est perçue dans le résultat final d’une situation – elle regarde plus loin que la partie ou le défi immédiat et s’efforce de voir le tout dans son intégralité. la sagesse est quelque chose de crucial pour toute entreprise religieuse, en particulier une entreprise aussi complexe que l’est Ár nDraíocht Féin.  Quand nous travaillons avec des systèmes complexes et une variété de mythes et de dieux. Les voyages astraux, la transe, la méditation et/ou la prière il est capitale pour nous de prendre du recul et de se souvenir de l'ensemble. De plus, en tant que druide, nous devons incarner la sagesse dans nos relations avec les autres, en les aidant à faire des choix judicieux chaque fois que nous le pouvons, en n’oubliant pas qu'il est souvent plus facile d'être sage face aux problèmes de quelqu'un d'autre que des siens.  Cette vertu dans notre pratique de druide et nos vies quotidienne peut être une des plus difficile à appliquer correctement, n’oublions pas que personnes n’est parfait aussi, mais nous pouvons essayer de l’être avec sagesse.

     

    La Piété :

    La piété pour un druide d’un point de vu de la spiritualité ça signifie la qualité ou l'état d'être pieux. Il y aussi le rapport à la fidélité ou l’engagement envers nos obligations naturelles, d’un point de vu druidique c’est envers les dieux, le kindred et bien sur cette dimension peut aussi correspondre à autre chose qu’au simple devoir religieux ou à nos dévotions. Nos engagements envers nos proches ou notre travail peuvent être fait d’une certaine façon avec piété.
    Mais pour nous la principale signification c’est un acte inspiré par la piété, mais aussi une croyance ou une norme conventionnelle, ce qui correspond ici à l’orthodoxie, pour nous druides de ADF nous avons une orthopraxie commune, qui fait de nous des druides indo-européens et ensuite nous avons l’orthodoxie qui correspond à notre culture de foyer, en vérité un foyer druidique Gaélique, n’aura pas la même orthodoxie qu’un foyer Grec.

     

     

    La piété c’est donc le respect correct des traditions rituelles et sociétales, le fait de garder sainement ses accords (à la fois personnels et sociaux) que nous, les humains, avons avec les Dieux et les Esprits. Garder les anciennes façons de faire, les méthodes « druidiques » et les anciennes voies, par le biais de cérémonies et de devoirs.

     

    Pour ma part comme je vous en ai fait la remarque la piété est bien plus que le respect des rituels ou de votre orthodoxie (celle de votre culture de foyer druidique). Pour moi la piété est plus que ça en effet mais c’est peut être aussi du à l’orthodoxie de ma culture de foyer justement comme les anciens scandinaves je pousse la piété plus loin, pour moi elle englobe également les obligations et les devoirs qu’engendre les serments, l’accomplissement du Wyrd (le destin) et en rapport à notre örlög soit le passé ou les événements du passé. Le fait de continuer à vivre alors que nous sommes sous l’emprise d’une maladie ou d’une situation catastrophique, les engagements et les défis que nous relevons pour nous en sortir et avancer c’est pour moi un acte de piété. Ici c’est un bon exemple de ce que peut impliquer l’orthodoxie de la culture scandinave l’éthique du druide qui observe les cultes et qui étudie cette culture.

    De plus concernant le maintien des accords, je pense qu'il s'agit autant de maintenir des accords avec nous-mêmes qu'avec les dieux et les esprits. Il existe évidemment différents types de piété, l’une et ce n’est pas la moindre c’est la piété rituelle en lien à la relation de ghosti (soit le « Fulltrui » de la culture nordique) est une forme de piété, le ghosti est une relation réciproque avec les divinités.

    Donc toutes ces notions sont intrinsèquement relier entre elles dans la définition de la piété.  En définitive c’est la responsabilité envers ceux avec qui nous avons des accords et des relations dans le cadre du druidisme. Ces relations s’exercent entre nous et les divinités, mais aussi entre nous et les personnes qui nous consultes pour des rituels familiaux ou pour de la guidance par divination ou simplement pour célébré les fêtes saisonnières avec nous. Il y a aussi le dernier aspect de la piété qui nous permet de garder une mentalité druidique dans la vie de tous les jours.  Dans notre quotidien nous avons toujours une relation particulière avec les Dieux et les Esprits. La vraie piété d’un druide se manifestera dans le fait de trouver une façon ou une méthode dans les jours ordinaires de sa vie pour être fidèle à ses accords tout en maintenant et en vivant la vie. De ce faite avoir une pratique de dévotion quotidienne ou juste avoir des moments ou fréquemment il se concentrera ou se relira aux dieux et aux esprits, sera une bonne étape, tout comme faire des offrandes régulières aux esprits de la terre locaux.  Cela ne veut pas non plus dire que si la vie quotidienne ou le travail nous empêche d’avoir une dévotion quotidienne régulière nous laissons tomber les dieux ainsi que ceux avec qui j'entretiens des relations. Cela ne signifie pas du tout ça. Même avoir une simple pensée, suffira devant une bougie le soir après le travail, mais le plus important que la prière, ce sont les actes et l’action, ce que nous faisons c’est ce qui compte vraiment.  Ces relations sont inspirantes et nous permet de développer, de renforcer nos liens et c’est quand même important, il en va de même pour les divinités et les esprits qui sont aussi nourries par notre piété.  Nous pouvons nous rendre compte ici qu’avec la notion de ghosti la piété englobe plusieurs niveaux de responsabilité, un envers nous-mêmes, un autre envers les autres et un troisième envers les dieux et les esprits.

     

     

     

    La vision :

    La vision pour un druide est ici particulièrement importante surtout pour un cheminement de voyant, d’ovate ou de faith, cette notion englobera donc ici quelque chose vu dans un rêve, un message transmis par un rêve, une transe, ou un état d’extase, et surtout par une apparition d’une de nos divinités ou d’un esprit durant un de nos rituels.

    La vision peut aussi signifier une pensée, un concept ou un objet formé par l’imagination ou le travail. L’acte de pouvoir de l’imagination étant son rôle le plus important, mais c’est également le discernement ou la prévoyance.

     

    Pour un druide la vision dans le cadre du druidisme mais aussi de l’éthique en ce qui nous intéresse ici, c’est la capacité d’élargir sa perspective pour obtenir une meilleure compréhension de notre rôle de druide, en tant que prêtre et aussi de la place de l’homme, de l’humanité dans le cosmos, et en rapport à notre histoire personnelle, notre passé, le présent et le futur. Mais plus élargie pour ses mêmes notions pour les autres. Nous devons néanmoins garder à l’esprit que la vision est un concept compliqué en tant que vertu. La vision dans le cadre de l’exercice du druidisme il semble qu’il s'agit à la fois de l'acte physique de voir et de l'acte spirituel de prévoyance et de discernement, cette vertu est en lien avec celle de la sagesse aussi, pour nous il y a aussi ici l'idée de la vision en tant que manifestation aux sens de quelque chose d'immatériel, comme pour nous le travail en tant que druide consiste à manifester l'immatériel de manière matérielle.

    La vision est plus qu’une simple divination (même si cela en fait certainement partie). C'est l'intégration du passé, du présent et du futur dans un chemin qui peut être parcouru. Il y a aussi un élément de défi pour la vision, qui attend beaucoup de nous et ne recule pas devant les difficultés qui peuvent nous permettent de nous développer et d’évoluer.

     

     

    Le courage :

    Pour nous le courage peut être décrit comme la force mentale ou morale pour oser, persévérer dans nos projets, même dans des situations difficiles, ou la capacité de résister au danger, à la peur ou à une situation angoissante.

     

    Ce qui résume bien cette vertu c’est la capacité d’agir de manière appropriée face au danger.

    Pour un druide le courage dans un concept spirituel ou considéré comme une vertu religieuse peut être considéré surtout à notre époque comme le courage de ses convictions. Ça pourrait aussi être une forme d’entêtement. Quoi que dans ce ça ici je pense plutôt au fait de s'en tenir à ses convictions face aux critiques. C'est un gros problème pour les Druides ou les Païens modernes, qui sont souvent confrontés à la désapprobation pour leurs croyances et peuvent (dans certains endroits) faire face à des formes de discrimination, il est toutefois plus facile d’être druide ou païen dans une culture celtique ou une région liée à cette culture, comme la Bretagne, l’Ecosse l’Irlande ou le pays de Galles. Le courage ne consiste pas seulement à défendre ses convictions de manière extérieure, quand nous sommes remis en question ou que des personnes cherchent à nous discrédité dans nos démarches. La remise en question à toujours du bon de toute façon. Et il faut en être capable, pouvoir nous remettre en question et réfléchir à la vision ou au point de vu des autres. Avoir du courage c’est aussi parvenir à être à la hauteur de ce que nous sommes et souhaiterions être dans notre cheminement de druide. Il nous faut également du courage pour tenir nos promesses envers les dieux, les esprits et envers nous même. Dans la pratique du druidisme et la recherche d’éthique à travers notre spiritualité la vertu du courage mérite d’être observée et cultivée.

     

     

    L’intégrité :

    D’un point de vu strictement personnelle l’intégrité pour moi est une ferme adhésion à un code de valeurs particulièrement morales et c’est important pour avoir une bonne éthique.

    Mais l’intégrité signifie également que l’état physique de quelque chose ou d’une personne est intact. C’est aussi un adjectif qui signifie que quelque chose est exhaustif.

    Pour nous dans le druidisme c’est aussi la signification que nous sommes dignes de confiance  envers nous-même et envers les autres, impliquant le serment, l'honnêteté, l'équité, le respect et la confiance en soi.

    Pour un druide c'est probablement une des vertus les plus importantes. C’est comme la base sur laquelle se tiennent les autres vertus, et l’éthique à besoin de l’intégrité pour pouvoir exister. Nous devons aussi avoir en tête que cela ne signifie pas que l’intégrité n’est pas souvent influencée par les normes sociétales, mais qu’en fin de compte, l’intégrité est une condition de soi. C’est aussi une des vertus qui est les plus difficile à observée, si on la prend sous le sens d’incorruptibilité. Il est important d’avoir à l’idée que nos valeurs et notre moralité est parfois sous le poids des pressions sociale ou de nos sociétés moderne, au travail ou ailleurs, normalement l’intégrité ne devrait pas vacillée sous la pression. L’intégrité peut montrer que nous sommes cohérents dans notre travail ou sur notre chemin ou conditionnellement valable, l’intégrité bien qu’étant souvent difficile voir parfois impossible à respecter pour tout être humain englobe tous les aspects de la vie. La vertu de l’intégrité nous devons garder à l’esprit qu’en elles sont incluses d’autres de nos vertus comme la sagesse, la vision, le courage et la persévérance. Cela implique une honnêteté sans compromis, quelque chose à laquelle tout le monde devraient aspirer, quand bien même cela pourrait avoir des conséquences négatives. Nous pouvons aussi comprendre que c’est l’intégrité qui nous permet d’interagir avec équité envers les autres.

     

     

    La persévérance :

    La persévérance pour un druide, rejoint en bonne partie celle de la piété bien sur mais aussi de l’intégrité, c’est un effort continu pour faire ou réaliser quelque chose malgré les difficultés, les échecs ou l’opposition, l’action ou la condition qui nous mène à persévérer.

    C’est aussi l'action ou la condition ou un exemple de persévérance : la fermeté

    La persévérance c’est aussi la motivation pour poursuivre nos objectifs même quand cette poursuite devient difficile.

     

    De ce faite pour un druide c’est une de nos vertus les plus importantes pour notre chemin, et notre travail, pour faire les choses avec éthique. C’est une vertu qui me parle beaucoup, à titre personnelle, j’ai du souvent me montrer persévérant dans la vie. Et donc lorsque je suis confronté à un défi auquel je ne peux pas réfléchir, résoudre en réfléchissant ou comprendre rapidement, j'ai tendance à être frustré mais je continue et je réfléchis beaucoup. En tant que vertu du Druidisme, pour nous qui sommes des druides, la persévérance et le fait de réfléchir avec cette vertu ou d’agir avec cette vertu, peut prendre plusieurs formes, soit vous allez étudier et lire beaucoup de livre et vous lancer à corps perdu dans une recherche frénétique d’information, ou alors d’un autre côté il peut aussi s'agit de poser nos fesses sur un coussin et de méditer, pour obtenir des transes ou juste nous poser pour être en condition pour recevoir des informations ou en envoyer, par la prière ou les chants. Alors la persévérance peut avoir du sens car médité ou prier quand vous n'en avez pas vraiment envie, ou que c’est difficile pour vous parce qu’un proche est malade. Quand vous êtes anxieux, inquiet ou distrait, mais parce que vous avez décidé que cette voie de druide ou de druidesse avait de la valeur, vous aller continuer avec persévérance.

    D’une certaine manière, la persévérance peut même rendre une tâche plus facile. C’est vrai que par exemple il y a de la valeur dans un projet et/ou la réalisation de quelque chose pour lequel on se bat vraiment, quelque chose dans lequel il faut vraiment mettre son sang, sa sueur et ses larmes. Voila la persévérance qu’il nous faut quand nous sommes des druides.

     

     

    L’hospitalité :

    L’hospitalité est une valeur traditionnelle que nous retrouvons dans beaucoup de culture dans le monde et pas seulement chez les Indo-Européens ou dans le druidisme.

    C’est le traitement, l’accueil et la bonne disposition à nous montrer hospitalier.

    Dans l’idée quand nous abordons cette vertu nous avons tout de suite en tête d’un accueil généreux et cordial à nos hôtes. Cette vertu nous permet avec éthique de promettre et d’accorder un accueil généreux et cordial ou amical.

     

    Pour un druide c’est le fait d’agir à la fois comme un hôte aimable et comme un invité reconnaissant, impliquant bienveillance, convivialité, humour et respect.

    Dans les sociétés Indo-Européennes c’est la première vertu de la classe des producteurs, il est possible ensuite de voir les autres vertus prendre une place intégrante dans une société active.  

    En comparaison nous voyons l’intégrité et le courage dans des actions que nous entreprenons nous-mêmes, quoi que le courage est la vertu de la classe des guerriers aussi.

    L’hospitalité nécessite une interaction avec d’autres personnes, d’autres druides, des amis ou de la famille, bien que nous puissions considérer que nous exerçons cette vertu avec les dieux.

    C’est une vertu que nous devons cultiver, bien qu’elle est souvent oubliée dans nos sociétés moderne, la modernité éloigne les gens de l’hospitalité je trouve. Bien qu’en Bretagne nous avons encore ce sentiment d’appartenir à la même tribu, la terre, la notion de clan tout cela est encore assez fort pour nous.  De mon côté je trouve que c’est important de prendre soin de ses invités. Un hôte aimable s'occupe de son invité, et un invité reconnaissant apporte un gage pour montrer son appréciation en l’invitant en retour chez lui. Mais dans la vie de famille c’est aussi le fait de s’entraider pour le quotidien, les courses ou faire la vaisselle, il y a la vertu de l’hospitalité la dedans aussi. Dans cette vertu il y a aussi la relation que nous entretenons les uns avec les autres et dans une relation d’honneur et de respect mutuel, et je pense que c’est une vertu extrêmement importante pour le druide qui partage sur Internet. Nous nous parlons souvent très mal sur les réseaux et alors que c’est un lieu ou nous devrions nous montrer hospitalier, c’est pas toujours le cas. Il est tellement facile de nous comporter comme des sauvages, de ne plus être courtois et reconnaissant envers les autres en particulier envers ceux qui créent des espaces en ligne pour discuter, c’est important Le chemin d’éthique d’un druide. Nous devons nous éthique avec la vertu de l’hospitalité en ligne sur les blogs, les forums (qui existe encore) et sur facebook. Il faut prendre le temps de modérer et de gérer. Ainsi nous pouvons maintenir la paix et la concorde même dans les désaccords, mais il est vrai que c’est parfois difficile, n’oublions pas que le respect mutuel est important.

    Il faut aussi par conséquent penser qu’on peut être un hôte aimable ou un invité reconnaissant tout en conservant ses opinions individuelles et donc en nous montrant intègre ou éthique.  

    Pour ce qui concerne les rituels druidiques nous pouvons voir ici un rôle important dans la relation de ghosti avec les dieux et les esprits également. Ici ça définit non seulement nos interactions les uns avec les autres, et plus que ça notre interaction avec la terre, la culture de notre foyer ou celle de la région ou du pays dans lequel nous vivons. Mais également nos interactions avec le triple kindreds (les ancêtres, les esprits et les dieux). Ainsi quand nous offrons des offrandes à une divinité ou à un ancêtre nous attendons d’être traités en fonction de nos propres offrandes. De leur valeur, de leur régularité et de la dévotion que nous mettons dedans. Mais c’est aussi un peut la même chose dans les relations que nous entretenons avec nos amis, ou la famille, de l’entraide et de l’échange, des moments privilégiés et du soutient, de la force et de l’énergie pour continuer. Il y a quelque chose de vraiment important là dedans. Surtout quand nous cheminons en druidisme avec conscience.  

     

     

    La modération :

    La modération pour nous en tant que druide, peuvent avoir une énorme importance surtout dans nos attitudes, je pense par exemple éviter les comportements ou les expressions extrêmes. Raisonnables. Je pense que personnellement avec la persévérance c’est une des vertus qu’il me faut le plus prendre en compte, j’ai souvent l’impression, que pour moi ce qui est important c’est de chercher un équilibre entre l’action et l’inaction. Etre modéré c’est aussi ça, la recherche de l’équilibre et nous montrés raisonnables dans nos actes et nos dires. Respecter les limites des autres aussi.

    Les notions de calme et de tempérance sont vraiment contenues dans cette vertu.

    De faite pour un druide la modération devrait être l’antithèse de la pensée : « noir et blanc ».

    Bon ça n’a rien à voir avec le druidisme, mais j’ai eu récemment un moment ou j’ai du beaucoup médité et faire le point sur ma vie, et mes actions, ma personnalité, pour me montrer plus facile à vivre pour mes proches et puis pour mieux accepter les épreuves qu’un de mes proches doit affronter. Pour ce faire j’ai beaucoup travaillé avec le bouddhisme et les exercices sur la compréhension des « phénomènes » et sur la « vacuité », ça m’a beaucoup aidé pour notamment prendre du recule. Et j’ai compris avec la vacuité que quand une situation est clivante que ça nous pousse à voir les choses en noir ou en blanc nous devons  toujours rechercher une troisième option, puis une quatrième et une cinquième, ainsi nous avons plus de recule et nous souffrons beaucoup moins quand la vie nous présente une proposition en « tout » ou « rien ». Je pense que dans le travail d’un druide ça n’est pas inintéressant et que ça peut nous éviter de nombreuses erreurs, bien que les erreurs elles sont importantes aussi pour l’apprentissage. Ainsi nous sommes préparer et la recherche d’une troisième option ne veux par dire que nous sommes dans une forme de dénis mais que nous cherchons une voie d’équilibre. Ce qui peut aussi nous permettre d’éviter complètement l'obstacle ou nous pousser à trouver une solution créative et inhabituelle à un problème. C’est quelque chose qui marche vraiment très bien.

    Tout comme l’hospitalité, la modération s’appliquera fréquemment aux autres. Les vertus guerrières d'intégrité, de courage et de persévérance seront utiles lorsque vous cultivez la modération (pour vous aider à connaître et à respecter vos limites et votre propre sens de l'équilibre), et la modération peut tempérer et équilibrer ces mêmes vertus guerrières (pour vous empêcher d’aller trop loin dans un résonnement avec une seule idée). Pour le chemin du druidisme la modération et un aide pour nous permettre de trouver la limite saine, et pour nous permettre aussi de répondre correctement aux attentes des gens qui viennent nous consulter.

     

     

     

     

    La Fertilité :

    La vertu de la fertilité pour un druide, c’est bien sur le coté agricole, la fertilité de la terre, ou du troupeau (moutons, vaches, cochons…) la fertilité des fruits c’est vraiment une vertu de la classe des producteurs aussi.

    Mais pour le sacerdoce il y a un autre aspect, je pense à la créativité et à la capacité de pensée avec ingéniosité, d’avoir de l’imagination et d’être inventif, pour résumer le fait d’avoir un esprit fertile.
    Bien sur très prosaïquement la fertilité c’est le fait d’être capable de se reproduire, il faut voir au-delà de cette définition. J’ai remarqué par exemple quand on fait un tirage en divination à des personnes et que l’on obtient un présage avec une carte ou une rune qui parle de fertilité, la première réaction et surtout des femmes c’est de dire qu’elles n’attendent pas d’enfant. Faut dire que le terme fertilité est très souvent mit en avant dans nos sociétés moderne, mais il y a autre chose derrière ce mot.

     

    Pour un druide la fertilité c’est aussi la générosité de l’esprit, de savoir s’investir en s’impliquant avec la créativité dans quelque chose, la production d'objets, de nourriture, les création d'œuvres d'art, bien sur traditionnellement ici nous sommes chez les Filidh ou les Bardes, les Skaldes dans ma culture de foyer. Bien que la fertilité puisse aussi avoir son importance dans la magie et les arts divinatoires.  

     

    Dans mon groupe druidique de Ár nDraíocht Féin les descriptions de cette vertu: « La générosité de l'esprit, du corps et de son âme». C’est peut être un peu extrême comme description, il faut dire que nous pouvons avoir beaucoup d’attentes avec la vertu de la fertilité. Il y a quelque chose de sacré aussi dans l'acte de création, qu'il s'agisse de créer des choses, de l'art, des idées, de la nourriture, et dans la reproduction des êtres vivants, par exemple voir germé une graine et voir grandir un arbre, que nous cultiverons nous même, le voir pousser et grandir, se développer et le planter dans la terre. Il y a quelque chose de vraiment sacré là dedans. Nous pouvons voir les idées comme des graines qui deviendront des arbres. Faire passer une idée de la germination à la réalisation est un acte aussi fertile que planter une graine et la transformer en un potager à partir duquel vous récolterez des légumes, ha je suis en train de bêcher et de semer des haricots dans mon jardin en Bretagne en ce moment c’est peut être pour ça que c’est idée agricole me viennent en tête pour illustrer tout ça. En définitive la fertilité implique également de prendre soin de ces idées à mesure qu'elles grandissent et changent, à mesure qu'elles influencent et sont influencées par les autres. C’est une vertu que chacun peut valoriser et nourrir, quel que soit ses souhaits. Parfois nous avons des difficultés avec cette vertu parce que ça n’est pas toujours facile de créer de nouvelles choses ou d’avoir des idées.

    Cette vertu comporte également un élément d’appréciation de notre lien avec la Terre elle-même. Nous sommes des êtres physiques, et la fertilité est un aspect de notre caractère physique qui est précieux et désirable. De même nos esprits ne sont pas désincarnés et nous ne nous nourrissons pas seulement avec de bonnes pensées.  Notre esprit habite un corps qui est issus de la Terre. Il y a une forte implication avec la fertilité derrière ça et nous devons le prendre en compte. Et bien sur ça n’est pas être un simple druide « jardinier – ‘new age’ » de penser comme ça hein ! Et ça fait partie des vertus de la tripartition des Indo-Européens avec ici la classe des producteurs. Nous devons apprécier nos formes physiques et le monde que nous percevons à travers nos sens.

    La fertilité, en tant que vertu, nous permet d’avancer constamment vers de nouvelles choses. Il est donc nécessaire pour nous dans le druidisme de savoir valoriser cette vertu qui nous aide ici à nous montrer éthique dans notre relation avec la terre et le vivant. Parce que bien sur il n’y a pas que l’acte de création, il y a aussi le respect pour ce qui nous entour la dedans.

     

    La conclusion:

    Voici donc les travaux que nous pouvons effectuer, chercher à inclure ces vertus dans nos vies, quotidiennes et spirituelles. C'est aussi en oeuvrant ainsi que nous pourons assumer certaines des fonctions traditionnelles des anciens druides. Les attentes cérémonielles publiques ou privées nous y réponderons de façon plus fluide et avec naturel. Sans oublier le rôle parfois méconnue du druide en tant que garant de  l'équilibre du cosmos (le ciel, la terre et la mer) avec ses interactions avec les divinités. Il faut aussi travailler à côté de tout ça pour nous permettre d'être cohérent et compréhensible quand nous prenons la parôle en public. Je pense à un de nos druides émérites un de nos anciens archidruides Kirk Thomas qui à fait des études d'art dramatique et de théatre, ses rituels et ses prises de parôle en public sont vraiment de qualité. C'est un des aspects important, savoir communiquer non pas seulement avec les divinités ou le triple kindreds mais avec nos contemporains également. 

     

    Le chemin d'éthique d'un druide

     

     

    Ecrit par Eikthyrnir Odinson

     

     


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