Le bardit du vole de l'oiseau:

Qu'il est doux le chant de l'oiseau quand le ciel est bleu,

quelle est calme la rivière chantante quand il peut,

La brise frémissante dans les branches des chênes et le crépitement du feu.

Dans les sources s'écoulent les vieux souvenirs et les lourdes pensées, loin dans les profondeurs de la terre elles sont emportées.

Puissamment enraciné du tronc, s'élançant dans les hauteurs des cieux, la feuille aux couleurs de pourpres commence a apparaître parmi les verdures du feuillage d'été.

Tombe sur la terre mousse son humble gland, nourriture des sangliers, sur les sentiers ou la blanche biche est parfois perdue elle aussi.

Je m'étire et contemple les jeux des oiseaux, unique, doux et réconfortant.

Et la paix profonde qui vient du fond des ages, contenue dans les choses simples,

Alors qu'un chemin de solitude s'ouvre face à moi.

Et la force séculaire des racines qui me portent.

Ce besoin d'être en sécurité qu'un s'impose avec le chant du corbeau...

Le chant de l'oiseau bleu du ciel m'ensorcelle lui aussi.

Comme ils sont libres ces beaux chanteurs aux plumes si belles.

Qu'il est triste l'oiseau qui a été élevé en cage lui qui pense que chanter sur la haute branche du chêne et voler dans le ciel bleu c'est une maladie.

Ecrit par Eikthyrnir Odinson